Forum AM-Entraide Ce forum est notamment consacré à l'entraide autour des problèmes d'automutilation. |
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| Vous aussi ? | |
| | Auteur | Message |
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Gwendoline
Nombre de messages : 16 Age : 28 Date d'inscription : 14/08/2016
| Sujet: Vous aussi ? Lun 15 Aoû 2016 - 1:25 | |
| J'ai 19 ans et j'ai une question. Suis-je la seule à adorer me couper et à ne jamais avoir envie d'arrêter ? J'ai fais une pause de 10 mois sans rechuter, sans faire exprès non plus. J'ai repris hier par dessus mes vieilles cucatrices et je ne peux plus m'arrêter. Je n'ai jamais envie de m'arrêter en fait. Je nettoie toutes mes plaies car hypocondriaque (paradoxe la la la), et mes ustensiles... Je ne vais jamais trop loin. Je me mutile depuis toute petite (12 ans, peut-être avant), principalement quand je suis entre... Pff je sais pas trop, une sorte de jalousie-déception-tristesse-colère (surtout à cause des réflexions de ma mère qui prêfère ma -fantastique...- soeur qui lui ressemble tellement, qui est tellement comme elle bla bla bla). Je ne sais pas gérer cette affreuse émotion qui me fait énormément souffrir. J'ai fais une dépression atroce il y a un an -la troisième de ma vie, mais la pire- et la mutilation m'a aidée à sortir de ça. Je me mutile presque avec amour pour ce "vice" qui m'a sauvé la vie et m'aide à gérer mon mal-être. Je vois ma psychologue scolaire en prépa (oui, filière de rêve pour une fille à tendance anxieuse et dépressive). Elle est un peu efficace... Je me mutile aussi à cause de la honte (réflexion injuste d'un prof, mauvaises notes car je me sens inférieure). Je crois que c'est surtout quand je sais pas gérer mes émotions. Mais là avec les vacances, car habituellement je suis en internat, je me prends à nouveau des piques de ma mère tous les 1-2 jours. Je me demande même comment j'ai pu supporter ça à l'année quand j'étais au lycée ! Ses méchancetés, ses gentillesses exagérées envers ma soeur sont écoeurantes parfois. Alors je recommence ha ha. J'ai l'impression de me venger, car je sais qu'elle serait bouleversée de découvrir ça (elle ne me hait pas, n'exagérons rien, je suis juste la seule qu'elle a battu sporadiquement jusqu'à 18 ans) (je sais qu'elle m'aime, mais maintenant je me venge de 19 ans de manipulation psychologique... Sur moi-même.).
Elle ne me hait que quand elle est en dépression. Donc plus depuis 3 ans ouiiiii.
Et vous, est-ce que vous auto-mutiler est votre échapppatoire ou votre prison ? Est-ce que comme moi certains souhaitent ne jamais arrêter ?
Et en effet je ne dramatise pas. Il y a des gens qui souffrent tellement plus. Et puis je ne vis pas dans une tragédie. Vraiment.
Dernière édition par Gwendoline le Lun 15 Aoû 2016 - 10:10, édité 1 fois | |
| | | Ornithorynque
Nombre de messages : 56 Date d'inscription : 09/08/2016
| Sujet: Re: Vous aussi ? Lun 15 Aoû 2016 - 1:33 | |
| Salut, je passe juste t'informer les raisons de ma modération sur ton poste + petits rappels de la charte: - Citation :
- Pas d'apologie d'un comportement destructeur. Dire que s'AM est une manière de gérer, pas de souci. Dire que s'AM est trop cool et que vous prenez trop votre pied en le faisant et que d'ailleurs il faut faire comme ci ou comme ca pour maximiser le plaisir, c'est non. Idem pour tout autre comportement destructeur.
Pas de chiffre ou description d'AM, tout comme l'apologie de l'am n'est pas autorisé sur ce forum (certes tu te contredis et sembles être assez perdu face à l'am, il en reste que certains de tes propos ne sont pas acceptés sur ce forum pour diverses raisons comme par exemple: _une personne qui lutte déjà pour ne pas se couper et qui tombe sur un poste comme ça alors qu'elle est censée naviguer dans un endroit safe / d'entraide face à l'AM risque d'assez mal recevoir les propos. _c'est un forum d'entraide face à l'AM, tout comportements destructeurs et tout problème gravitant autour, pas une église satanique dédiée à la sainte lame. (je caricature) Cf : la charte du forum qui est à lire avant de poster.N'oublie pas aussi d'aller te présenter dans la partie tout en haut de se forum. Bonne continuation. | |
| | | kelkun_kelkepart
Nombre de messages : 2887 Age : 36 Date d'inscription : 10/02/2007
| Sujet: Re: Vous aussi ? Lun 15 Aoû 2016 - 8:08 | |
| pour moi l'AM a d'abord été une prison: se cacher, faire gaffe à l'infection, l'angoisse que ça apporte, remettre en question des valeurs vis à vis de la violence....
ce forum m'a vraiment aidée à dédramatiser, à comprendre que je m'AMais presque plus à cause de tous ces ressentis liés à l'AM elle meme plutot que pour gerer ma dépression
petit à petit j'ai eu le déclic pour dédramatiser et effectivement en quelques moi j'ai presque réduits de moitié l'AM
aujourd'hui et depuis 5 ans je ne suis plus en dépression, et globalement ma vie se remet en ordre. du coup bah je ne ressent plus le besoins de m'AM. quelques rares fois depuis ces dernières années je me suis coupée mais je ne me l'interdis pas, en cas de gros stress, grosse angoisse, rechute ponctuelle je m'autorise à le faire, je relache la pression, je m'interdis de faire tout un fromage de l'acte en lui meme parce que effectivement je sais que ça risque de prendre de l'empleur pour des mauvaises raisons...
petit à petit donc j'ai appris à ouvrir la prison. à en faire un soulagement, un refuge. ça n'empeche que ça reste une certaine contrainte: désinfecter les plaies, cacher pendant plusieurs jours les blessures fraiches, expliquer cette démarche, prendre du recul... et puis la violence ça fait toujours pas partie de mes valeurs, se faire du mal, faire du mal aux autres c'est un truc que je peux pas blairer. donc oui l'AM est aujourd'hui un soulagement. Mais c'est loin d'etre quelque chose d'anodin et de là à dire que j'aime ça y'a un gouffre! bref si je peux éviter j'aime autant!! | |
| | | Gwendoline
Nombre de messages : 16 Age : 28 Date d'inscription : 14/08/2016
| Sujet: Re: Vous aussi ? Lun 15 Aoû 2016 - 9:09 | |
| Wow. Jamais je ferais du mal aux autres. Je veux faire un métier où j'aide les autres. Mon AM n'a jmais été une prison en revanche... Je me sens trop seule. C'est vraiment étrange car j'ai l'impression que beaucoup de gens gèrent ça avec angoisse, sont anxieux à l'égard de leurs blessures. Pourtant je ressens une sorte d'énorme plaisir à cacher mes blessures. Bon parfois c'est vraiment pénible (plus de piscine, plus de shorts, manches 3/4 tout l'été...). Mais je n'y peux rien... C'est vraiment comme un secret qui me fait me sentir bien. Je me dis souvent : "Si les gens savaient, la tête qu'ils feraient.". Je m'amuse énormément quand ma mère cherche un ustensile et que je lui tend les meilleurs. Le seul moment où je me sens très mal, c'est avant de le faire. Là je pourrais sauter par la fenêtre pour arrêter la douleur dedans (dans la poitrine, la tête, le ventre) (En fait j'y ai déjà pensé, comme une sorte de suicide instantantané) . Parfois je pleure toutes les larmes de mon corps. Mes blessures sont plus une sorte d'effet. En elles-mêmes, elles ne me gênent pas du tout. Pour moi c'est comme si elles étaient juste là. En revanche la cause, la douleur, les crises d'angoisses, le stress, la colère. Ça je voudrais bien m'en débarrasser. Ça ça me gêne, me fait me sentir mal... Mais est-ce possible de se débarrasser de ce qui me constitue sans perdre qui je suis ?
Je sais que j'en parle avec jovialité, mais je fais toujours ça quand je parle de mes problèmes. J'ai horreur de m'apitoyer sur mon sort.
Si je m'apitoie un instant, voilà ce que je voudrais dire :
J'aimerais tellement que quelqu'un me comprenne. J'ai mal partout. Je me sens affreusement seule. J'ai envie de sortir de mon corps tellement j'en peux plus. Je pleure tout le temps. Ma famille et mes amis me saoûlent. Je voudrais tout abandonner et m'enfouir dans un trou.
Voilà. C'est totalement pathétique non merci.
J'ai l'impression qu'il est difficile de me prendre au sérieux. Je me doutais que parler de ce que je ressens me ferait passer pour une abrutie. Mais j'ai pas envie d'être triste et ennuyeuse.
J'ai hésité avant d'envoyer ça. Mais je l'ai fait. | |
| | | Tatie Lem
Nombre de messages : 2517 Age : 36 Date d'inscription : 10/08/2011
| Sujet: Re: Vous aussi ? Lun 15 Aoû 2016 - 12:35 | |
| - Citation :
- Je vois ma psychologue scolaire en prépa (oui, filière de rêve pour une fille à tendance anxieuse et dépressive)
J'ai fait un an de prépa, je vois bien de quoi tu parles. C'est d'ailleurs à cette période que j'ai commencé à m'AM ! En tous cas, bravo pour l'identification et la sincérité dont tu fais preuve dans tes posts. Je crois que je suis passée par certains de tes ressentis après quelques mois d'AM : cette sorte d'excitation, d'attirance et pour l'acte en lui-même, et pour le secret ; ne pas du tout en parler ou prendre les devants et le faire avec détachement, ironie et jovialité... Avec le temps, j'ai appris à dédramatiser tout ça, à ne plus avoir recours à l'AM et à ne plus l'envisager que comme l'ultime moyen de décharger des émotions insupportables en maîtrisant le geste pour éviter les complications et les cicatrices trop visibles. Si aujourd'hui tu te fiches de tes blessures et de tes cicatrices, ce ne sera peut-être pas toujours le cas. - Citation :
- En revanche la cause, la douleur, les crises d'angoisses, le stress, la colère. Ça je voudrais bien m'en débarrasser. Ça ça me gêne, me fait me sentir mal... Mais est-ce possible de se débarrasser de ce qui me constitue sans perdre qui je suis ?
Je ne pense pas que tu sois uniquement constituée de douleur, d'angoisse, de stress et de colère... ce sont des émotions, des états qui se jouent sur le théâtre de ton corps et de ton psychisme, avec trop de force, d'éclat et de fréquence, difficilement contenues dans ton cas d'après ce que j'en comprends mais elles ne sont pas ton essence. Tu es sans doute sensible et émotive, mais tu es faite et définie par d'autres choses que ça. Si tu aimes t'AM, tant que tu ne te mets pas en danger... pourquoi pas ? Par contre, le rapport que tu entretiens avec l'AM me semble plus problématique, notamment dans ta manière de donner un rôle aux autres, dont ta mère, dans cette histoire. C'est quelque part une forme de dramatisation et d'implication malgré soi et malgré eux, qu'ils soient témoins ou non. Il me semble que c'est là dessus qu'il faut travailler. Ta mère sait ce que tu ressens via-à-vis d'elle et comme son comportement peut te blesser ?
Dernière édition par Tatie Lem le Lun 15 Aoû 2016 - 20:03, édité 1 fois | |
| | | Brise-patte
Nombre de messages : 5058 Age : 28 Localisation : France Date d'inscription : 21/02/2012
| Sujet: Re: Vous aussi ? Lun 15 Aoû 2016 - 19:58 | |
| Salut! Alors, je vais répondre dans l'ordre avec pleins de citations parce qu'il y a vraiment pleins de trucs à décortiquer et je risque de ne pas m'y retrouver si je fais une réponse plus fluide.. - Gwendoline a écrit:
- Suis-je la seule à adorer me couper et à ne jamais avoir envie d'arrêter ?
Du tac au tac, je répondrais non. Sans le contexte que tu abordes plus tard, je dirais que pas mal de personne ressentent aussi cette sensation liée à l'adrénaline par exemple, aux endorphines... Après, chaque personne à un rapport différent à l'am. Pour ma part, j'ai eu une grosse phase où j'avais ce rapport là avec l'am. Je me coupais quand je m'ennuyais, parce que je trouvais ça """fun""" curieux, intéressant, excitant... L'am reste un acte assez dur envers soit même, qui apport aussi sont lot de sensations. Et la sensation de puissant que celà peut provoquer chez certaines personnes ne donnent effectivement pas envie d'arrêter. Sur le moment en tout cas. - Citation :
Je me mutile depuis toute petite (12 ans, peut-être avant), principalement quand je suis entre... Pff je sais pas trop, une sorte de jalousie-déception-tristesse-colère Ah. Alors, du coup, l'am tu ne le fais pas vraiment pour l'acte en lui même, mais pour te défouler non? Du coup, est ce que c'est vraiment "fun" de se couper? C'est fun de se défouler, mais cela implique donc une passe plutôt pénible qui t'es loin d'être confortable. C'est cool, tu ne fera peut être pas partie de ses personnes qui culpabilisent par rapport à ton am, ça sera déjà plus facile pour se pencher directement sur la cause de ton am (youhou, super nouvelles non?) - Citation :
(surtout à cause des réflexions de ma mère qui prêfère ma -fantastique...- soeur qui lui ressemble tellement, qui est tellement comme elle bla bla bla). Je ne sais pas gérer cette affreuse émotion qui me fait énormément souffrir. Tu parles de jalousie, de déception colère et de tristesse. Est ce que tu pourrais développer tout ça, ces sentiments que tu as par rapport à cette situation, pourquoi, etc etc? Non que ce soit totalement incompréhensible d'avoir ces réactions faces à cette situation hien. Je pense juste que ça pourrait être une bonne piste de détailler pour.. bah je sais pas, tirer un truc un peu constructif de tout ça en fait. Creuser les mécanismes pour apprendre à les gérer dans les situations. Je m'explique en prenant ma propre personne comme exemple: J'ai longtemps eu un comportement assez nocif pour mes petits frères et soeur, agressif etc etc. Quand j'ai fini par me pencher sur la question du pourquoi et réussi à identifier touuut les facteurs déclencheurs de phases d'agressivités (dans le concret je parle), il a été beaucoup plus facile par la suite de les gérer/prévenir. A/ comprendre le fonctionnement de quelques choses B/ essayer de remédier là où ça part en couille. Est ce que tu as déjà pris le temps de parler de cette sensation d'injustice avec ta mère et/ou ta soeur? Tu ne parles pas de ton père, (dsl si je mets les pieds dans le plat), mais si tu en as encore un, lui en as tu déjà parlé? Que pense t il de la situation? Parce que ça peut quand même être un peu plus constructif que de lui planter ton am sous le pif "par mégarde". Sincèrement, je ne suis pas sûr que ça réaction, quand bien même elle serait bouleversée, te soi très bénéfique. (testé et désapprouvé depuis... beaucoup de génération de membre de ce forum ) - Citation :
Elle ne me hait que quand elle est en dépression. Donc plus depuis 3 ans ouiiiii. Pourquoi penses tu qu'elles te hais, pour quelle raison te détesterais-t-elle selon toi? Pour le reste, Tatie LEM et Kelkun Kelkepart on déjà abordé les sujets que je voulais développer, je ne vais pas faire de redite. Cependant, juste un truc: Non, tu n'es pas pitoyable, et non tu ne passes pas pour une abrutie, surtout pas ici. On a tous nos merdes à trimbaler, nos (gros) coups de bad... c'est quelque chose qui se comprend et ce forum est fait pour pouvoir en parler librement et sans jugement de valeur sur nos personnes. | |
| | | Gwendoline
Nombre de messages : 16 Age : 28 Date d'inscription : 14/08/2016
| Sujet: Re: Vous aussi ? Lun 15 Aoû 2016 - 20:44 | |
| Hey merci d'avoir répondu.
Tatie Lem, j'adore littéralement la prépa. Elle m'éloigne de ma famille, et ma chambre est géniale. Et j'adore travailler et apprendre. Bon, en revanche ça accentue le stress. C'est juste un effet secondaire qui pousse à l'AM, ça et la difficulté d'atteindre la première place ha ha.
La différence c'est que je m'AM depuis très longtemps. Mais pendant mes 6 derniers mois de prépa, j'ai rien fait, j'avais la tête tellement occupée et j'étais si fatiguée que l'AM a disparu ! ce qui cause mon AM c'est mon sentiment d'infériorité, et ma jalousie cheloue mêlée à une immense tristesse. Un sentiment d'injustice aussi.
La colère est aussi une émotion étonnante. Avec la colère je me griffe comme pas possible sous le coups de l'énervement (des sortes de black-out), et avec la tristesse je me coupe.
J'ai arrêté l'AM pendant à peu près 8 mois (je crois). J'ai eu un peu honte avec mes cicatrices parce que je ne pouvais rien mettre en vêtements (bras, cuisses). Mais je me suis forgée une réputation de grosse pudique (par ailleurs, je le suis réellement) donc ça passe. Ma mère me force à mettre des manches courtes et des robes, ainsi je dois ruser tout le temps. C'est fatigaaaant.
Ha ha. Non ma mère n'en a aucune idée et je ne lui dirais jamais. Pour faire court, quand ma mère est en dépression, elle me bat parfois (du style je t'explose la tête contre ton bureau en bois massif, ou je te donne des dizaines de coups de pieds parce que tu ne remplis pas ta valise assez vite). La dernière fois qu'elle m'a battu, j'avais 18 ans, ou presque je ne sais plus trop, et elle m'a jeté par terre pour m'exploser à coups de pieds parce que je tirais sur la manche de mon frère (oui oui, tout à fait ha ha). J'ai eu un gros bleu sur la hanche. Elle n'a du me battre qu'entre 15 et 20 fois en tout, mais c'est bien violent.
Le problème c'est qu'après elle fait comme si de rien n'était (genre 5 min. après) et on en reparle plus jamais. Elle a toujours été aussi très sèche avec moi ("Tu gâches tout", "Ta soeur a 5 ans et elle écrit mieux que toi", ce genre de trucs sympas). MAIS elle est aussi gentille, compréhensive. Bon, elle ne me soutient absolument jamais mais après, faut pas pousser non plus.
Enfin bref, un profil de manipulatrice et de mère psychologiquement instable. Elle a des tendances dépressives et a même essayé de se suicider quand j'étais toute petite. Elle a aussi essayé de tuer mon beau-père une fois, dans une crise d'hystérie.
Je ne me suis rendue compte que depuis un an qu'elle me battait. Avant je pensais que c'était comme ça dans toutes les familles. Et qu'en plus c'était de ma faute parce que j'étais pas assez parfaite et qu'elle méritait mieux comme fille. Bref ; so cliché.
En gros, ma mère ne saura JAMAIS que son comportement me blesse car :
1- Elle va nier 2 - Elle va s'énerver et dire cette phrase : "Ho ça va, pauvre petite-fille incomprise.", puis : "Franchement Gwendoline avec tout ce que tu nous as fait depuis des années, il faut bien te rendre compte que nous aussi on travaille, on est stressé. Il y a toujours un truc qui va pas.", ensuite : "Moi je me casse le cul pour vous élever toi, ta soeur et ton frère, je bosse 40h par semaine...". Voilà. Merveilleux. Exquis je dirai même. 3- Elle va se moquer de moi pendant quelques semaines.
La psychologue a déjà tenté de me faire avouer ça à ma mère. Hors de question.
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| | | Gwendoline
Nombre de messages : 16 Age : 28 Date d'inscription : 14/08/2016
| Sujet: Re: Vous aussi ? Lun 15 Aoû 2016 - 21:01 | |
| - Break & the legs a écrit:
Du coup, est ce que c'est vraiment "fun" de se couper?
Ho. Non, ce n'est pas "fun". Je ne suis pas une Tumblr girl qui adore se couper parce que c'est "romantique", "fun" et que ça me donne un genre borderline swag de fanfiction (je m'emporte). Non, je m'exprime mal excuse-moi. Ce que j'aime, c'est surtout que personne ne le sache. Sauf vous en fait maintenant ha ha. Non je ne culpabilise absolument pas. Toute ma vie je culpabilise, et l'AM est la seule chose qui ne me fait pas culpabiliser (encore un bon point pour elle, d'ailleurs). Elle m'a sauvé la vie. Je pensais à la mort H24, je pensais à me suicider et pendant ma dépression, l'AM m'aidait à penser à autre chose, et à sortir un peu de mon corps qui m'emprisonnait dans cette dépression. Bref, c'est compliqué. Et puis c'est réglé pour cette partie là. Alors là je vais jouer les chiantes, mais je ne veux pas déconstruire le mécanisme. Je ne veux pas être plus triste que là. Réfléchir trop longtemps à ça me met en colère rapidement, puis me fait tomber dans une mélancolie où j'ai le droit à des "Tu boudes ?" "Nah." "Charmant." de ma famille. Je suis désolée mais pour parler de l'injustice avec ma mère, j'y ai répondu au-dessus, dernier paragraphe (flemme congénitale, sorry). Avec ma soeur oui, elle le sait et le favoritisme de ma mère l'amuse et la mets mal à l'aise en même temps. Parfois elle en a vraiment marre. En général, ma soeur et moi sommes très clairvoyantes sur le sujet de ma mère et mon père. Mon père est un papa cool, un peu dépressif aussi (célibataire depuis 7 ans maintenant). Il est au courant du comportement de ma mère, mais étant divorcés, il ne peut rien faire. Ca le rend très triste et lui fait monter les larmes aux yeux. Mon père est un chouette papa, il nous adore. J'ai beaucoup de chance. Il ne saura jamais que je m'AM où il en serait malade. Je crois qu'elle me déteste car elle ne me comprend pas, et qu'en plus je lui fait penser à sa mère adoptive qu'elle déteste de tout son être. Peut-être parfois est-elle jalouse de moi, mais je n'en suis pas sûre. Merci, j'ai tendance à me dire "c'est ma faute, je suis nulle, je vais partir pour pas gêner". C'est gentil de me dire que ce n'est pas vrai. En fait ça fait ma journée ! Je reçois peu d'encouragements et de gentillesses dans ma vie, c'est un peu une sorte de friandise ha ha. J'ai envie de rire ha ha, ça me paraît décalé. Merci. Merci. | |
| | | kelkun_kelkepart
Nombre de messages : 2887 Age : 36 Date d'inscription : 10/02/2007
| Sujet: Re: Vous aussi ? Mar 16 Aoû 2016 - 9:20 | |
| tu vis dans la violence depuis toujours en fait, tu est une enfant battue, surveillée, épiée au moindre pet de travers. l'AM est pour toi un échapatoire, un jardin secret, un truc perso à partager avec toi et toi. une façon de te détacher un peu de ta famille pas toujours simple à vivre...
est ce que tu te rend compte que tu quitte une violence pour en retrouver une autre?
si ça peut te rassurer via l'AM je pense que l'on fuis tous certaines violences, certains traumatimes, on s'AM rarement "pour le fun". je pense aussi que beaucoup d'entre nous ont des periodes où l'AM est fascinant. perso j'ai passer des heures à zieuter des photos plus déprimantes et gores les unes que les autres et oui j'ai aimé squatter ce genre de liens... de la meme façon, la dépression, les conduites à risques qu'elle entraine (l'AM ou autre) est pour chacun un monde parrallèlle, des trucs que l'on dit ou pas mais c'est sur que le dire, en parler ce n'est jamais facile! | |
| | | Gwendoline
Nombre de messages : 16 Age : 28 Date d'inscription : 14/08/2016
| Sujet: Re: Vous aussi ? Mar 16 Aoû 2016 - 11:10 | |
| Hey, kelkun_kelkepart.
Mmh mmh. Je m'en rend compte. Je n'ai pas l'impression de vivre dans la violence, même s'il est vrai que je dois être comme ci, comme ça. Par exemple, je passe du temps à m'habiller (pas toujours) pour savoir ce qui va plaire à ma mère etc. Mais bon, j'ai 19 ans, dans un an je pars de la maison... Ça ira.
J'aime pas dire "enfant battue", parce que même si je dresse un portrait tyrannique de ma mère, je sais qu'elle avait ses raisons pour être comme ça. Oui c'est impardonnable bla bla bla... Mais bon, dans ma famille personne ne parle de ses sentiments, personne n'exprime ses peurs, ses angoisses, ses tristesses (tout finit toujours par : "Oui ho, c'est normal.")
Une fois j'étais affreusement triste de l'abandon d'une amie, et je suis entrée chez moi en larmes. Ma mère était là et sa réaction en gros était : "C'est bon arrête de pleurer maintenant,et va ranger ta chambre." En gros. C'est comme ça chez moi, personne n'a le droit d'être triste ou en colère, sauf ma sœur bien sûr. Je crois que c'est parce qu'elle est beaucoup plus insoumise que moi, et qu'elle fait un peu ce qu'elle veut. Elle n'a pas cette espèce de peur de ma mère que moi j'ai depuis longtemps.
Bref, ma mère était en dépression, ou angoissée enfin bref. Je pense que me torturer et toujours tout rejeter sur moi est son échappatoire à elle.
Je parle, je parle...
Le favoritisme avec ma soeur n'est pas évident à saisir. Je ne peux donner que des exemples en fait :
-Si ma soeur tape sa fourchette contre son assiette, ma mère fait "houu" en souriant. Si mon frère ou moi le faisons, c'est immédiatement un regard de pure haine pendant une seconde. -Ma mère qui me propose de travailler au McDo du bout de la rue pour les vacances, et qui dit à ma soeur qu'elle est prête à lui payer un voyage pour qu'elle trouve un travail à l'étranger. Ah ok, parce que moi qui veut faire exprès un travail pour (en plus du reste) faire le tour du monde plus tard, je ne souhaite pas du tout voyager. Non. Même ma soeur a eu mal pour moi.
-Ma soeur et moi dormons dans la même chambre. Ma soeur passe sa vie dans son lit devant son ordi à jouer aux Sims en général. Je range la chambre, nettoie tout, et ma mère est CONVAINCUE que c'est ma soeur qui a tout rangé. Une fois où ma soeur était affalée sur son lit et où j'étais penchée à faire les valises, ma mère est entrée, m'a regardé et a sorti (non mais sans rire, vraiment) : "Tu pourrais pas aider ta soeur, c'est encore elle qui fait tout." ELLE ME PARLAIT. A MOI. J'étais comme "MAIS WTF MORDOR". Et le lendemain, elle dit : "Pff, Gwendo, t'as encore rien foutu. Faut toujours que ce soit ta soeur qui fasse tout." Ah bon ? Ah d'accord.
Bref, c'est ça H24, je vais pas faire un rapport de mes 2 ans à aujourd'hui. Quand elle n'est pas en dépression, ma mère est assez cool. Mais bon... Même s'il y a plus les coups et les regards de haine tout le temps, il reste le favoritisme et quelques remarques méchantes, sporadiquement.
Mais c'est à moitié pour ça que je me coupe / griffe. Toutes ces choses me mettent tellement mal. Je déteste cette sensation atroce.
Bon j'ai encore trop parlé as ever.
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| | | Brise-patte
Nombre de messages : 5058 Age : 28 Localisation : France Date d'inscription : 21/02/2012
| Sujet: Re: Vous aussi ? Mar 16 Aoû 2016 - 12:05 | |
| Du coup, en somme, il te reste un an chez ta mère (enfin, moins vu que tu es déjà en internat) et après tu peux gérer à TA sauce la fréquence à laquelle tu vois ta mère, c'est ça? Du coup, il y a peu près deux solutions pour toi: supporter/éviter au plus possible ta mère en attendant ce moment / camper chez des potes le plus possibles (et au passage, je t'invite fortement à venir râler ta haine conte ta mère sur ce forum, je suis moi même un grand adepte de cette pratique). Soit tu peux aussi entamer des démarches pour faire reconnaître les actes de maltraitance/violence de ta mère contre toi (et les démarches sont looongues, pénibles, stressantes.. (rien que l'expertise psy qui va t'interroger pou savoir si tu mens peut être assez destructeur) je t'avoue que je les déconseillerais vu ta situation, malheureusement). Pour ma part, j'espère sincèrement pour toi que tu arrivera à vite décamper de cette situation. Arriver à foutre de la distance entre ta mère et toi. Ce qui est quand même bien dans ce que tu expliques, c'est que tu as réussi à prendre du recule sur le comportement de ta mère. Tu sais que c'est de la maltraitance, que ce n'est pas normal, et que ce n'est pas ta faute. Franchement, avoir vécu toute sa vie là dedans et arriver à prendre ce recule... faut avoir quand même les épaules solides et la t^te bien accrochée. Pour ce qui est de "déconstruire le mécanisme" (on aurait pu aussi dire juste "analyser le processus), au vu de ce que tu écris j'imagine que tu as déjà donc expérimenté l'auto introspection à outrance, donc effectivement, et quand on connait un peu ces ficelles (et au vu de ta prise de recule sur la situation), bah... wai, fait à ta sauce ^^ Si l'am t'aide, enjoy. Quand tu en aura plus besoin, ça partira tout seul x) - Citation :
J'aime pas dire "enfant battue", parce que même si je dresse un portrait tyrannique de ma mère, je sais qu'elle avait ses raisons pour être comme ça. Oui c'est impardonnable bla bla bla... Mais bon, dans ma famille personne ne parle de ses sentiments, personne n'exprime ses peurs, ses angoisses, ses tristesses (tout finit toujours par : "Oui ho, c'est normal.")
En gros, oui, le comportement de ta mère peut être expliquer/compréhensible en une certaine mesure, ça ne l'excuse pas pour autant. (on ne va pas dire "si tu te renseignes sur le Djihadisme, tu es un Djihadiste hiennnnnn" xD) Et pour ce qui est du mot "enfant battue", je comprend pas mal ton ressentie sur le mot. Même si c'est bien de l'avoir en tête, genre les mots "maltraitance" et "victime" ne sont pas facile à employer/accepter quand tu es dans la situation (je prend mon exemple: à l'écris j'ai mis quelques années à l'utiliser/accepter. Oralement y a pas moyen je refuse en bloque ce mots ou alors y mets beaucoup de guillemets et de pincettes). C'est important de savoir objectivement que l'on a été "victime de maltraitance". Même si ça ne résume pas toute ta vie. Comme tu le dis, tu n'as pas connue QUE ça, et oui, ça aussi c'est important de le souligner. Et important de ne pas minimiser les comportements dégueulasses de ta mère à ton encontre (je me répèètttee). Au fait, tu parles de "je parle trop". Les questions que l'on peut poser, les idées que l'on expliquer... tu n'es pas obligé de répondre dans l'heure, ou la journée ou même de répondre tout simplement. Le forum à une visée constructive, bulle safe etc etc Mais justement, si en parler et être confronté du coup au sujet H24 dès que tu viens sur le forum, chaque jour et que ça fini par trop rebouiller trop vite des trucs en toi qui finalement vont juste te faire bader à mort (on revient sur le sujet de l'auto introspection too much)... heu bah évite ce sujet un temps. C'est délicat, pas forcément évident, loin d'être agréable... Le forum restera toujours un lieux où tout le monde peut venir déposer son sac, parler etc etc Pas une expertise psy poussé H24. (je sais pas si j'ai été claire dans mes idées hum hum). | |
| | | Tatie Lem
Nombre de messages : 2517 Age : 36 Date d'inscription : 10/08/2011
| Sujet: Re: Vous aussi ? Mar 16 Aoû 2016 - 19:35 | |
| Comme Break & the legs, je t'encourage vivement à prendre tes distances avec ta mère. Je ne vois que ça pour, dans un premier temps, essayer de maintenir une humeur et une estime de toi un peu plus vivable.
Ou, autre solution... la recadrer, poser des limites. Fermement. Tu as compris une partie de son fonctionnement, tu peux t'en servir pour réduire les dégâts quand elle va trop loin et t'enfonce plus qu'autre chose. Tu as 19 ans, il est totalement légitime pour toi de définir un seuil qu'elle ne doit pas franchir, de façon non négociable. Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire. J'ai dû en passer par là avec ma mère, en plus d'un éloignement conséquent. Dans un style différent de la tienne, certains de ses comportements avec moi n'étaient pas acceptables, j'ai donc cessé de les accepter. Dans les moments où j'avais besoin de son aide, je lui ai expliqué comment m'aider au mieux. Mine de rien, ça a beaucoup pacifié nos relations.
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| | | Stana
Nombre de messages : 2849 Age : 50 Localisation : Epinal Date d'inscription : 05/10/2012
| Sujet: Re: Vous aussi ? Jeu 25 Aoû 2016 - 22:20 | |
| Je pense que nous avons tous-ou beaucoup d'entre nous-connu de ces périodes où l'AM est vue, vécue, comme un "plaisir", voire même une sorte d'exaltation, avec une impression de contrôle. Pour commencer, ça peux devenir une addiction: quand nous éprouvons une douleur physique, notre cerveau sècrète des endorphines pour nous protèger et recouvrir la douleur. Endorphines=dopamine, avec la sensation de bien-être qui vas avec. C'est aussi à ces poussées d'endorphines que nous pouvons devenir accro, parce-que ce plaisir factice est parfois le seul que nous ayons sur le moment...les centres de la douleur et du plaisir sont tout proches dans notre cerveau, ce qui explique partiellement toutes les formes de masochisme. Il y a aussi le fait que quand nous souffrons moralement, nous infliger une douleur, nous l'infliger nous-mêmes, nous avons cette impression de contrôle parce-que cette douleur-là est choisie, que pour cette fois c'est nous qui nous l'infligeons et personne d'autre...et qu'en outre elle "recouvre" en quelque sorte nos autres douleurs, ou paraissent les extèrioriser physiquement. L'impression alors d'avoir effacé ces autres souffrances. Tout ça est illusoire: après l'automutilation, nos problèmes sont toujours là, toujours les mêmes, et par-dessus le marché nos souffrances morales se retrouvent comme incrustées sur nous, de façon souvent indélébile. Comment alors les laisser derrière nous (je ne dis pas les oublier, on n'oublie jamais rien) puisqu'elles sont immortalisées, et sur notre propre corps, que nous voyons chaque jour ces mauvais souvenirs gravés?...nous pouvons alors regretter de garder les mauvais souvenirs d'une période, voire même d'autres personnes, indélébiles, alors que ce sont les melleurs souvenirs qui devraient rester gravés en nous-dans notre tête je veux dire, bien évidemment Par ailleurs, se faire du mal parce-que quelqu'un d'autre nous en a fait, n'est-ce-pas ironique?...N'est-ce pas, en un sens, laisser gagner la personne?... Grace à ces raisonnements j'ai pus arrêter l'automutilation il y a un peu moins d'un an et demi, même si la tentation est parfois forte. Je sais qu'une rechute est toujours possible, comme tout ce qui relève d'une addiction, et que je dois rester vigilante. Quand ça t'arrive il ne servirait à rien de culpabiliser bien sûr, si ce n'est à augmenter ton mal-être, mais en essayant de puiser dans ce genre de raisonnement, tu pourrais peut-être les limiter. | |
| | | Stana
Nombre de messages : 2849 Age : 50 Localisation : Epinal Date d'inscription : 05/10/2012
| Sujet: Re: Vous aussi ? Jeu 25 Aoû 2016 - 22:41 | |
| Pour ce qui est de la maltraitance, je pense que beaucoup de personnes qui en ont été victimes, particulièrement dans leur enfance, ne comprennent pas qu'ils le sont-maltraités. Un enfant qui a vécu ce genre de chose depuis toujours (ne serait-ce que par périodes, comme toi), pense que c'est une norme, que ça correspond à une vie de famille banale, que c'est pareil un peu partout...quand il finit par comprendre que ce n'est pas le cas, il est destabilisé, perd le peu de repères (aussi brouillés soit-il) qu'il ai connu, parce-qu'il a fait confiance au(x) parent(s) maltraitant(s) malgrés tout, parce-qu'il pensait que "c'est normal". Même si c'est difficile il vaut toujours mieux regarder la vérité en face, et ce que tu décris est bien de la maltraitance. Dès que ce sera possible ce sera bien que tu t'éloigne de ta mére...peut-être qu'un jour, quand de l'eau aura coulé sous les ponts, tu pourras parler calmement de tout ça avec elle. | |
| | | kelkun_kelkepart
Nombre de messages : 2887 Age : 36 Date d'inscription : 10/02/2007
| Sujet: Re: Vous aussi ? Ven 26 Aoû 2016 - 5:31 | |
| je suis de l'avis de stana: tu n'a peut etre pas encore conscience de toute l'empleur de la chose...
ça n'a peut etre pas beaucoup de raport mais perso j'ai mis dest années à poser un nom sur e harcèlement scolaire que j'ai vécu, à poser un nom sur les attouchements... j'ai mis du temps à me rendre compte que ce n'étais pas aussi normal que je voulais me faire croire comme moyen de communication avec mes pairs, j'ai mis du temps à me rendre compte que ça a eu une influence non négligeable sur ma vie, ma construction autant dans l'immédiat que sur du long terme...
poser un nom, se rendre compte que c'est grave c'est dur, ça ait peur, ça boulverse des repères. ça soulage aussi parce que on a beau s'imaginer que ce n'est pas si extraordinaire que ça, que c'est normal ba on se rend bien compte qu'au fond y'a un soucis que l'on arrive pas à identifier. poser un nom permet de savoir contre quoi on se bat, comprendre les mécanismes et agir en conséquence | |
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