Un de mes psys avait demandé à voir mes cicatrices. Je l'avais assez mal pris, et j'ai refusé de le faire. Sinon, pour ce qui est d'en parler, j'ai mis une bonne année avant d'aborder le sujet avec ma psychiatre. Le temps de lui faire confiance, en fait. Parce que je ne pouvais pas lui en parler si je n'avais pas confiance en elle.
La seule fois où ça a été vraiment embarrassant et où elle a fait quelque chose, c'est quand les plaies étaient trop volumineuses et en risque d'infection. Je lui ai dis que je pouvais gérer, elle ne m'a pas écouté. Je me suis retrouvée à devoir aller au CMP tous les deux jours pour des soins sur mes plaies, ce qui m'a amené à une situation assez déplaisante. Trois infirmiers m'ont observé alors que j'étais en sous-vêtements, dont un homme, et sachant que je suis hyper pudique, c'est mal passé. J'avais l'impression d'être un animal de cirque.
Sinon, on ne m'a jamais hospitalisée parce que j'avais des problèmes d'AM. Du moins, c'était pas le facteur le plus fort dans l'équation. Il y avait toujours une raison "plus grave". Après, si tu te mets vraiment en danger avec ton AM, tu risques d'être hospitalisée. Tout dépend de toi et du psy, en fait. Il n'y a pas de raison universelle.