Juste envie de me barrer.

On croirait une peine de mort.
"A ton stade, c'est soit de la schizophrénie soit des troubles bipolaires. Comme tu es encore ancrée dans la réalité, ce n'est pas de la schizophrénie."

Borderline à forte tendance bipolaire.
Et par dessus tout ça, début de TCA (trouble du comportement alimentaire).
Mais pfff.
J'en fais quoi de ces noms là moi ?
J'veux juste savoir si je peux continuer à vivre normalement en pétant les plombs H24.

Oui, je pense !
Après comment, ...

Il parait que les bipolaires sont plus créatifs, imaginatifs que la moyenne des gens ! Venges toi sur autres choses plutôt que de péter les plombs, c'est peut être un bon moyen de substitution.

Euh... Qui est l'abruti qui t'a balancé ça ?

Autant le diagnostic de Borderline que celui de bipolaire ne sont pas tellement supposé être posés à titre de certitude à l'adolescence (et mine de rien à 18 ans on est encore un ado). On peut y penser, les voir comme des hypothèses de travail, mais pas poser ces diagnostics là, la personnalité n'étant pas encore entièrement définie et construite à cet âge là.

Donc euh... Lol.

c'est pas posé comme définitif
juste
à surveiller justement, à vori comment ça éovule, j'dois tneir un journal.

Sérieusement, ne t'en fais pas.

J'ai eu exactement les même diagnostiques collés à 18 ans et 4 ans plus tard j'ai eu droit à un presque "on s'est trompés'. Un psychiatre ne se trompe pas, il n'y a juste pas encore de diagnostique qui définie ton état, même si tout va bien.

Bah c'est ce que m'a dit ma psy, que rien n'était définitif, mais bon que vu mon état, ce que je décris et ce que les autres décrivent de moi ...

Et si c'était quelque chose d'autre qui te fout mal mais que tu n'arrives pas à l'exprimer? ou ton subconscient qui cris qu'il y a quelque chose qui ne va pas mais tu n'arrives pas à l'exprimer ou tu l'exprime en le banalisant?

Je sais pas justement, j'ai tellement cherché, que ça me tue le cerveau à force de réfléchir. J'vois pas. Y'a jamais de facteur déclencheur. C'est ça le truc.

J'ai longtemps chercher aussi, mais je cherchais avec les oeillères que mes thérapeutes me mettaient.

Travail
Famille
Amis
Vie amoureuse
Loisirs
École

Tout semblais bien aller, mais ils oubliaient le plus important; moi. Je baddais toujours quand j'étais seul avec mon "moi-même".

Je me posais de questions qui peuvent sembler un peu incongrues ou absurdes, et, à la quelles la plus part des gens répondent par une évidence souvent sans réfléchir.

Des questions du genre

Est-ce que je suis rendu où je voulais dans la vie ou en voie de?
Est-ce que les gens que je côtoie correspondent à mes valeurs ou c'est juste parce que c'est plus facile rester avec eux que de changer?
Est-ce que mes valeurs sont vraiment les miennes ou je fais un copier/coller selon les gens avec qui je suis?
Quand je me regarde quand le miroir, est-ce que ça me représente? Autant physiquement que psychologiquement (attitude, personnalité, valeurs)

Il faut sortir des sentiers battus.

Je t'ai donné quelques exemples de questions, à toi de te poser les tiennes. Parfois on est mal, pas parce que tout va mal, mais parce qu'on ne se reconnait plus.

Les diagnostic c'est de la merde.
Ça sert à rien à part conforter le gens dans leurs éventuels troubles. Que tu aies des tendances borderline, bipolaires, ou schizophrènes, le savoir ne changera rien à ton quotidien, et ne changera pas le fait que tu peux aller bien.
Arrête de te focaliser sur un éventuel diagnostic ou sur des mots, et pose toi les bonnes questions. Essaye d'avancer sur des trucs moins concret que "hier j'ai mangé ça et ça, et puis j'ai fais ça, donc je dois être ça, et hop étiquette collée je serais jamais bien dans ma vie".

T'as 18 ans, t'as la vie devant toi techniquement, t'es pas foutue d'avance parce qu'une psy t'a dit que tu avais d’éventuelles tendances. Et puis les tendances ça s'inverse. Tu es maître de toi, c'est pas les "troubles" qui le sont.

Je plussois Gbrl. Les cadres que t'impose ta psy peuvent ne vraiment pas te convenir. Ma psy m'impose le ''la famille est la source de tout'' alors que je ne le sens pas et il faut que je réussisse à la contourner (puisque je ne peux en changer). Si tu as besoin de sortir des cadres qu'on te donne fais-le. Malgré ce que la psychologie semble parfois croire, chaque personne est unique avec des expériences uniques et il faut tout envisager.

Maintenant pour nuancer Alice et quelques autres sur le diagnostique, ce n'est pas vraiment une merde, même si on peut l'utiliser comme tel. Le diagnostique est une grosse boîte qui recoupe plein de symptômes un peu éparts que tu peux ressentir en totalité ou partiellement. Ce n'est pas toi et il faut l'utiliser comme tel. Si tu ne te laisse pas contraindre par le diagnostique, tu peux refuser qu'il te représente mais t'en servir. Par exemple, tu peux t'en servir comme point de départs de lecture pour tes problèmes ou pour trouver des gens avec des expériences semblables dans des groupes de soutient. Tu peux t'en servir pour comprendre un peu mieux ta situation, ou pour simplifier ta situation quand tu l'explique aux autres. Le diagnostique est rien. Il est ce que l'on en fait.

Chat-mauve a écrit:

Le diagnostique est une grosse boîte qui recoupe plein de symptômes un peu éparts que tu peux ressentir en totalité ou partiellement. Ce n'est pas toi et il faut l'utiliser comme tel. Si tu ne te laisse pas contraindre par le diagnostique, tu peux refuser qu'il te représente mais t'en servir. Par exemple, tu peux t'en servir comme point de départs de lecture pour tes problèmes ou pour trouver des gens avec des expériences semblables dans des groupes de soutient. Tu peux t'en servir pour comprendre un peu mieux ta situation, ou pour simplifier ta situation quand tu l'explique aux autres. Le diagnostique est rien. Il est ce que l'on en fait.

Je suis d'accord avec toi.

Pour ce qui est des psy.
Quand on en a la possiblité, ça se magasine.
Il faut parfois en voir plusieurs (pour quelques rencontres).
Afin d'en trouver un qui nous convient mieux.
Ils ont tous une approche différentes.
De part leur formation, leur interprétation, leur vécu, etc.