Une envie

Je ne sais pas ce que je fais.
Je ne sais pas à quoi je joue.

Cette envie est très forte.
J'aime la brulure de l'alcool dans ma gorge.
Cette soudaine chaleur.
J'y est déjà gouter 2 fois, hier et maintenant.

J'ai des obligations familiales qui ne me permettent pas de sombrer.
Je ne veux pas recommencer à boire.
Les anciens qui me connaissent savent comme moi que boire ne me va pas du tout.
Pas du tout.

Une gorgée seulement...

Une claque derrière la tête, peut-être?

Un pied au cul ouais.

Faire tes conneries peinards, soit. Quand tu n'avais pas de gamins.

Là, avec deux gamins ca parait juste un brin foireux.Parce que tu sais que quand tu pars sur cette pente, tu fais de la merde.

C'est pas du "j'ai envie de me mettre une grosse murge de temps à autre". Ce qui est acceptable en ayant des gamins. Et tu le sais.

Je le sais...

Je sais aussi que c'est du déni de croire qu'une petite gorgée par-ci par-là c'est pas à risque...

Comment s'en empêcher?
Pourquoi cette envie?
Ce manque de motivation pour m'en empêcher?

Mon état d'esprit actuel penche beaucoup du mauvais coté: "c'est pas grave", "juste un peu", " t'arrêtera après", "personne va le savoir/remarquer".

Il n'y a même pas de raison.
Du moins, pas de raison claire.
Tout est diffus, confus.

Pourquoi ce regret de ces moments passer?
Comme si je n'étais pas aller assez loin la dernière fois.
Comme si, ça me manque.

Qu'est-ce qui se passe dans ma tête?
Pourquoi là, maintenant?

L'envie n'est qu'un symptôme, qu'une conséquence. Un peu comme quelqu'un peut se couper pour gérer une situation, alors même qu'elle a arrêté de s'automutiler des années auparavant.
Les vieilles habitudes reviennent vite, mais elles ne sont pas là par hasard.

Pas de raisons claires, d'après ce que tu dis, mais même flou, ça donne quoi ?

Oui, de vieilles habitude... Il y en a trop qui reviennent en même temps.
Sans raisons apparentes.

Une impression.

La fatigue.
Une grande fatigue qui s'explique et se comprend très bien.
4 ans sans dormir une nuit complète. 3 ans et demi a survivre avec moins de 3h et demi de sommeil consécutif.
Ça joue sur le système.

Il fallait que je tombe sur 2 modèles de nain de jardin avec un défaut de fabrication dans la case "sommeil réparateur".

Le premier qui fait des nuits de plus de 3h a 2 ans et 2 mois.
Le second qui arrive 2 mois plus tard et fait des nuit de plus de 3h30 a 16 mois.
Le premier qui reprend le relais avec des douleurs de croissance et des cauchemars.
Le second qui pète parfois une coche la nuit et décide de se réveiller aux 1h.

On ajoute a sa les crises incompréhensible du premier (en processus d'évaluation).
Et avant ça, un caractère intense qui ne laisse pas 2 minutes de répits.

Je ne me plaint pas. Je les aimes et je ne regrette pas.
Juste le constat.


L'angoisse.
Qui ne m'a jamais vraiment lâcher.
Ces images, ces "intrusions" qu'ils appels ça.
Si réel que j'en est mal au plus profond de moi.
Mais qui ne le sont pas pourtant.


Les deuils.
On pense passer par dessus et les laisser derrière.
Mais ce n'est pas le cas.

Un tas de raisons mis ensemble dans un fouillis qui cause toute cette confusion.

L'impression de ne pas avoir de justification.
Tout en en ayant trop.

Oua, une vielle dans tout les sens du terme qui revient. Toujours ce ton larmoyant de merde? La ponte n'a rien arrangé? C'est con hein...

Toi aussi tu m'as manquer Vlad.