Histoire que ce fil ne reste pas sans réponse...
La vie nous offre une liberté effarante:
libre de ne pas suivre une instruction, libre de se soigner ou non, libre d'aimer ou non quelqu'un. Libre d'être incohérent dans ses choix ou d'être, au contraire, d'une logique d'acier. Libre...
Mais cette liberté est très déstabilisante et certains se mettront des œillères ou des garde-fous.
Ça peut s'appeler axiome, loi, religion, éthique, maître à penser ou autres.
Les contraintes physiques sont effectives. Et heureusement qu'il y a par exemple la gravité.
Les contraintes sociétales n'en sont pas. Ce ne sont pas des contraintes, mais des transactions. Donner et recevoir. Parfois, ce peut être avantageux. parfois, désavantageux. Parfois encore un authentique marché de dupes. Libre à nous par exemple de perpétuer une relation que l'on sent battre de l'aile.
Cette liberté, je l'ai dit ci-dessus, n'est pas sans limites.
Même la liberté sociétale n'est pas absolue. Le principe de réciprocité prévaut. On ne peut en effet demander quelque chose que si l'on est prêt à faire cette même chose. Ceci inclut le respect, l'observation de principes écrits ou non ou autres.
On peut évidemment transgresser ou nier ces règles. Mais les conséquences, sans être aussi humoristiques que celles-ci (cliquer sur le lien) mènent invariablement vers (ou même à) l'exclusion du groupe concerné.
Bref, le seul guide-lignes que j'ai pu trouver en ce qui concerne les rapports humains s'il faut faire quelque chose ou non, c'est se demander si la situation inverse est acceptable, voire souhaitable. Dans le cas contraire, j'essaye de m'abstenir.
Oui, libre, on l'est tous. Mais c'est justement parce que tout le monde peut aspirer à cette liberté que je suis maintenant plus que méfiant quant à faire des choses avec autrui, car ce peut vite être des choses envers autrui, qui a le droit d'être tout aussi libre que moi. Méfiance exagérée, sans doute...
Ce n'est qu'un avis. Mais je pense, pour en revenir à ton post, que lutter tête haute avec un courage admirable quoi qu'il arrive, on le fait et pour soi et pour les autres. C'est une autre affirmation de la liberté. C'est prouver que la maladie ne réduit pas les choix possible à un seul.
Où qu'il soit, je tire un grand coup de chapeau à ce Monsieur (m majuscule)...