Creations of Dark-blood

Pourri.....Mais fait en quelques minutes aussi....

L'isolation meurtrière

« Chérie, t'as préparé quoi à manger ? ». Lui, c'est Hervé, mon mari. Il a à peine 32 ans, mais en paraît 45. Il est grand, environ 1m83, il a de magnifiques yeux bleus, il est châtain, il a un visage d'ange. Et pourtant... Je vais vite apprendre qu'il n'a que le visage d'un ange...
Tout à commencer un matin, on se lève, je vais lui préparer son café pour qu'il parte au boulot.
J'ai malencontreusement renversé son café sur ses genoux. Il a fallu qu'il se change, mais il était en retard, alors, il prit le premier pantalon qui passait sous sa main, et il est parti. Malheureusement pour lui, ce pantalon n'était ni repassé, ni recousu. Un énorme trou partait du bas de la jambe gauche et remontait jusqu'au genou. Pressé, il n'avait pas vu ce détail, et donc, est parti travailler comme cela. Seulement son patron n'appréciait pas un pantalon de ce genre pour travailler. Il lui expliqua donc que soit il revenait correct le lendemain, soit il le virait. Fâché, Hervé m'appela le midi et me reprocha de ne pas avoir recousu ce pantalon depuis 2 mois. Etant en train de faire la lessive, je lui expliqua qu'il pouvait le faire lui-même si il n'était pas content. Il raccrocha furieux. L'après-midi, il faisait son travail quand un de ses collègues lui débrancha son ordinateur. Mon mari qui n'avait pas sauvegardé était furieux, il cria tellement fort, que le patron est venu voir ce qu'il se passait. Il lui expliqua, mais le patron calmement lui dit que si il avait sauvegardé, il n'aurait rien perdu, et donc que c'était de sa faute. Furieux, il quitta son travail pour rentrer à la maison. Il dit qu'il rattraperait plus tard les heures non-faites. Il rentra en claquant la porte. Moi ne l'attendant pas, je demande qui est-ce. Il me répondit que c'était lui, qui voulais-je que ce soit, et il finit par idiote. Enervée, je lui dit que si il n'est pas heureux, il peut partir quand il veut, la porte est grande ouverte.
Pour détendre l'atmosphère, sûrement, il se tourne vers la porte, et dit que non, elle était fermée. Nous entrons dans une fou rire collectif, et on s'embrasse pour oublier ce qui venait de se dire. En s'allongeant dans le canapé, il me dit qu'il a eu une journée plus que dure, et que si je voulais bien, on irait au cinéma ce soir. Je lui demande ce qu'on va voir, il me dit, je sais pas bébé, mais enfile tes plus belles fringues, ce soir, cinéma, restaurant, et retour chez nous. Je m'exécute, et monte me mettre sur mon 31. Et là, le drame, mon plus bel ensemble, payé à 350 euros, déchiré, en lambeau. Mais qui a pus faire ça ??????? Je commence à vouloir hurler, mais je me rappelle que la journée d'Hervé n'était pas super, alors je pris un autre ensemble et le mit. Nous sommes sortis au restaurant d'abord. Magnifique restaurant, 3 étoiles, service rapide, bonne cuisine. Puis, nous nous dirigeons vers le cinéma. Là, les affiches se multiplient sur la route, des films en tout genres, et d'un coup, une affiche vient se détacher pour se mettre sur le pare-brise de la voiture. Cela gène un peu mon mari qui essaye de l'enlever, mais j'ai eu le temps de lire le titre, et le cinéma où c'est projeté. Le cinéma Ciné-polar. Spécial pour les films policiers, et moi qui adore ça, je propose ce film à mon mari. Hervé acquiesce et nous voilà tout deux partis pour ce film : '' Le meurtre silencieux ''. Titre accrocheur pour un film policier, n'est-ce pas ? Nous voilà devant le cinéma, le film est à l'affiche, mais pour la salle 245... Cela me paraît étrange que dans un petit cinéma ils aient 245 salles, mais n'y pensant pas vraiment, nous rentrons dans le cinéma, et nous commandons deux places pour le film. On nous demande si nous sommes sûrs. Nous répondons que bien sûr, pourquoi, ce film est-il retiré du cinéma ? On nous réponds que ce film n'existe pas. Mais pourtant, je l'ai bien vu sur cette affiche, et sur le cinéma, en gros, il y était, j'aurais mis ma main à couper. Alors là, nous sortons avec mon mari en nous excusant, et je regarde l'affiche du cinéma. Horreur, le film a disparu, et un film de Sherlock Holmes est prévu à la place, à la salle 3. Aurais-je eue une hallucination ? Bien sur, ce n'est pas possible de changer d'affiche en 2 secondes. Je me frottes les yeux pour voir si je vois bien, et là je revois l'affiche du film à la salle 245. Je me frotte à nouveau les yeux, et de nouveau le Sherlock Holmes. Mon mari commence à s'impatienter, et est un peu énervé suite à sa journée, et le fait qu'on soit passés pour des fous dans le cinéma. Nous sommes directement rentrés. Et que vois-je sur la route ? A nouveau l'affiche revient sur la voiture, et c'est toujours sur ce film. Je ne comprends pas ce qui m'arrive, et demande à mon mari ce qu'il lit sur l'affiche. Lui il lisait une affiche de cirque. Je n'en compris rien, je crue devenir folle. Je me frotte à nouveau les yeux, et je lis l'affiche pour un cirque. Je pris l'affiche, et l'enlevai du pare-brise en croyant m'enlever mes hallucinations. En rentrant dans la maison, mon mari s'allonge sur le canapé et allume la télé. Et là je vois un film qui est en cours, un peu du genre Columbo si vous voyez ce que je veux dire. Je regarde le film. Mon mari aussi, il est à fond dedans, il crie à la télé des trucs, mais je ne l'entends pas, absorbée par le film. Le film vient de débuter apparemment. Le mari dans ce film veut éliminer sa femme, et pour cela, achète des murs isolants, antis-bruits. La femme se fait tuer. Et l'inspecteur mène une enquête sur ce couple, et ce meurtre. Lorsque l'inspecteur arrêta le meurtrier je m'exclamai que c'était bien, que les gens comme ça doivent être arrêtés. Mon mari étonné me demanda si c'est parce que le joueur avait fait un tacle violent, qu'il avait pris un carton rouge que il devait être arrêté. Je me tourne vers lui, je le dévisage comme si il racontait des bêtises, et lorsque je veux voir qui jouait dans le film en regardant la bande-annonce, je vit un match de foot se finir sur le score de 2/1. Mais que se passait-il ? Je voyais des hallucinations depuis que mon mari est rentré. Mon mari me demande ce que j'avais vu à la place du match et me dit que ça l'étonnait de me voir devant un match de foot. Je lui raconte l'histoire du film, je le tiens en haleine, il me demande quand j'écris le livre et qu'on gagne des sous. Je lui dis que cette histoire devait déjà exister, il suffit de chercher, nous trouverons bien quelque part. Mon mari excédé par les évènements d'aujourd'hui, suggéra qu'il vaut mieux aller se coucher. Je monte dans l'escalier, et je repense à ce qu'avait dit mon mari. Si je publie ce livre, ça serait bien, ça ferait des sous. Et si on me dit copieuse, plagiaire, je dirais que je ne savais pas que cela existait déjà. Mais il vaut mieux dormir, la nuit porte conseil.
Pendant la nuit je vois ce film à nouveau et en entier cette fois-ci, le titre, les acteurs qui ne sont pas connus mais qui sont premier rôles. Et je vois aussi la suite, un oscar pour ce film, et les acteurs, en l'an 2040. Et cette date m'intrigue car nous ne sommes qu'en 2039. C'est l'année prochaine l'an 2040. Je ne comprends rien, c'est à devenir fou.
Le lendemain matin, je me réveille en entendant des bruits de marteau, et un objet que l'on casse. Je me lève, et je vois mon mari avec un marteau et le réveil-matin. Le réveil-matin fonctionnant encore un peu, je distingue 9h48. Et un coup de marteau vient l'achever. Mon mari est fâché contre ce réveil apparemment. Je lui demande ce qu'il lui avait fait ce pauvre réveil. Hervé énervé dit qu'il n'a pas sonné, et donc il n'a pas pus se réveiller à l'heure pour le boulot. Sachant qu'il commence à 8h30, je ne peut qu'acquiescer, et penser qu'il avait raison de taper le réveil. Hervé appela bureau ensuite, il vociféra des mots que je n'entendait pas, car une nouvelle hallucination me montrait ma maison remplie de murs isolants contre le bruit.
Et mon mari qui avait une carabine à la main, qui me demande pourquoi je l'ai trompé. Moi étonnée, je lui réponds qu'il ne sais pas ce qu'il raconte, que je ne l'ai jamais trompé, que je suis fidèle depuis le premier jour. Il avance la carabine sur mon ventre et me dit qu'il sait tout, qu'il a reçu le message d'un certain Didier, qu'il l'avait écouté, et qu'il lui racontait toute la vérité. Didier, Didier, ce nom me rappelait quelqu'un, mais qui ? Et surtout, j'aurais trompé mon mari quand ? Je lui explique que je ne connais pas de Didier, qu'il a dû mentir, que je n'ai rien fait, je suis toujours restée à ses côtés, je n'ai jamais été voir ailleurs. Mais mon mari ne veut rien entendre, il me fait mettre à genou, et me demande de me confesser, que faute avouée, faute à moitié pardonnée. Ne comprenant rien je nie évidemment avoir eu des rapports extras-conjugaux. Mais mon mari ne l'entends pas de cette oreille, et tire dans mon épaule. Quelle atroce souffrance !!!! Et le pire, c'est qu'il recharge, quelle partie du corps vise-t-il maintenant ? « Oh, mais qu'ai-je donc fait aux Dieux pour mériter tel sort ? Moi qui ait toujours été fidèle, j'ai toujours soigner ma conduite, jamais je ne t'ai tromper, pourquoi m'infliges-tu ceci ? Que t'ai-je fait ? » lui demandais-je tout en pleurant.
« Tu m'as trompé avec mon meilleur ami... Cela ne te suffit pas en plus ? » me répondit-il sèchement.
Mais oui, maintenant cela me revient, Didier est le meilleur ami de mon mari. Mais je n'ai pas plus couchée avec lui.
« Mais je n'ai jamais couchée avec lui. Il a du te mentir. Ce n'est pas possible !!! Je ne t'ai jamais trompé, je t'ai toujours aimé. » Repris-je tout en pleurant. Il se pencha vers moi en me tenant mon visage dans sa main.
« Ma chérie, je t'aimais moi aussi, mais regarde ce que tu m'obliges à faire, je n'ai jamais voulu cela, mais c'est trop, tu vas le retrouver bientôt ton Didier, et comme cela, tu pourras me tromper à ta guise, je vais t'envoyer le rejoindre. Crois-moi, je n'ai jamais voulu cela. Mais je ne peut pas laisser passer ça, moi qui t'ai tout donné, je t'ai donné plus que moi-même je ne pouvais me donner, et tu me brises le coeur ainsi, mais pourquoi ? Qu'a-t-il de plus que moi ? Ne suis-je pas assez bien pour toi? » me demanda-t-il en pleurant aussi. Il m'embrassa puis recula et repris sa carabine. Je sentais l'odeur du souffre derrière moi, comme la carabine avait déjà tirée, je sentais la chaleur sur ma tête lorsqu'il posa sa carabine sur moi.
« Chéri, écoute-moi, je ne t'ai jamais trompé, je t'en supplie, pose ta carabine, je t'aimerais toujours, ne me tue pas, je n'ai rien fait de mal !!! » dis-je paniquée.
« C'est trop tard, je t'ai déjà eu à l'épaule, il faut que je finisses. Ah ! Si seulement tu m'avais laissé le choix. Je n'aurais pas eu besoin de vous tuer si vous ne l'aviez pas fait. Mais maintenant, malgré tout mon amour pour toi, que tu oses encore même maintenant refuser de voir ce que tu as fait, cela me dégoûtes. Voilà, tu me dégoûtes ! Tu es à l'heure de la mort, tu devrait te confesser, mais non, tu continue à croire que tu n'as pas fait l'acte avec mon meilleur ami. Adieu, et si tu le vois, dis-lui que j'arriverais dans quelques années. Sûrement mort de chagrin, du fait que tu m'as trompé, et que j'ai du te tuer. Allez, à plus tard dans un autre monde ma chérie. » Et sur ces mots, il me mit en joue, et tira.
Le choc fut terrible, je me retrouve là avec mon mari en face de moi qui me met des baffes pour me réveiller, ce n'était donc qu'un cauchemar, une hallucination comme une autre. Mais des plus réaliste et terrifiante. Lorsque j'ai demandé à mon mari ce qui venait de se passer, il me dit que je suis tombée comme si j'avais pris un coup de feu dans l'épaule, et qu'ensuite je pleurais, et que je me suis cognée la tête sur le sol en tombant, et je me suis réveillée. Alors tous ce qui s'est passé dans l'hallucination s'est aussi déroulé en réel. Et si au lieu d'être des hallucinations c'étaient des prémonitions ? Et si mon mari allait vraiment me tuer ? Et si j'allais vraiment le tromper ? Toutes ces questions se posèrent dans ma tête, et je ne pus réfléchir de la journée. Pendant 1 mois je me posais la question de quand allait-il me tuer ? Ou bien, quand vais-je arrêter de voir ces hallucinations ? Et puis je m'y suis fait, même si elles devenaient de plus en plus fréquentes.
Je n'arrête pas de reprocher à mon mari qu'il va me tuer pour une fausse raison, et je lui explique que lorsque le jour viendra, il tuera une innocente. Lui ne comprenant rien, dit, qu'on verra bien quand le jour arrivera. Mais je savais moi ce qu'il allait me faire.
Un jour, de nouveaux voisins emménagèrent à côté de chez nous. C'était un jeune couple d'une 20 aines d'années. Ils avaient un bébé de 5 mois avec eux, autant dire que les nuits, comme nos maisons étaient collées, on entendaient le bébé pleurer. Cela énerva mon mari qui alla chercher de quoi isoler le mur. Ca y est, les hallucinations deviennent réalité. Les prémonitions allaient se réalisées. De l'anti-bruit sur les murs, et dans toute la maison, comme dans mes hallucinations. C'est mauvais présage... Mon mari pris 2 mois à tout installer, nous approchions de Noël maintenant, nous sommes en Novembre, le 24 Novembre 2039 plus exactement. Mon mari alla acheter les cadeaux, le sapin, pour recevoir la famille, les oncles, les tantes, les neveux, les cousins, les nièces, les parents, les grands-parents, et bien sûr les amis. Nous avions prévu un magnifique Noël à passer en famille, entre ami, et nous avions invités nos voisins, dont les nouveaux. Heureusement que nous possédons un jardin, sinon nous n'aurions pas pu préparer cette fête gigantesque. Et le fameux Didier faisait parti de cette fête. Nous avions donc préparé tous les cadeaux au pied du sapin, quand tout à coup, le téléphone sonna, c'était ma mère.
« Allo ma chérie ? Oui, c'est ta maman, je voulais juste savoir si vous aviez prévu de réveillonner quelque part ? Nous serons là avec ton père et tes frères pour noël comme prévu, ne t'inquiètes pas pour ça. Et si tu as besoin d'aide avant, appelle moi.
- Maman, merci pour l'offre d'aide, mais, on a déjà tout préparé, tout est prêt pour noël. Et non, nous n'avions pas prévu de réveillonner quelque part.
- Ah, bien ! Vous pouvez donc réveillonner chez nous ?
- Oui si tu veux maman, on verra ça, au revoir. » dis-je en raccrochant.

Seulement, je ne savais pas si j'allais passer noël, et pouvoir survivre jusqu'au réveillon, vu que je me rappelais que dans mon hallucination, mon mari me tua le jour du 28 Décembre. Vais-je tromper mon mari à Noël ? Je ne le sais pas, et compte bien ne pas le faire. Noël arrivait à grands pas, et toutes les conditions pour ma mort, comme dans mon hallucination, se recoupait. Didier qui vient passer la soirée du 25 avec nous, et ce soir l'on boira, le mur anti-bruits installé, mon mari qui est de plus en plus fâché contre moi, pour un oui pour un non... Mais les hallucinations, elles, avaient disparues, je ne voyais plus rien, j'aurais bien voulu pourtant, mais je ne commande pas cela.
Le soir de noël était enfin là, les personnes invitées vinrent toutes, c'était la fête, on dinait, on buvait, on parlait, on rigolait. Mais moi j'étais inquiète, j'avais peur de faire une bêtise ce soir, et donc, ne buvait pas, parlait peu et rigolait presque autant qu'une pierre tombale. Je fis attention à tout mes gestes, mes mouvements, mes paroles. Mais je commis une faute, en parlant de mes hallucinations à mon mari, plus en détail. Que je voyais qu'il allait me tuer, le 28, car j'aurais couché soi-disant avec Didier son meilleur pote. Je n'aurais pas du boire ce verre de champagne ! J'en avais trop dit à mon mari, qui parti brusquement se coucher, énervé. De toute la soirée je ne l'ai plus revu, mais les invités ne s'en souciaient guère, à part sa mère qui me demanda une fois où était passé Hervé. Lorsque je lui dit, elle décida donc de partir de la fête, si son fils n'y est plus, elle n'a aucune raison d'être ici. L'incident clos, la fête se termina vers les minuit, et je remonta vers les 1 heure, pour aller dormir, mon mari ronflait déjà. Je m'endormis. Cette nuit là, je ne rêvai pas, rien, aucune trace de rêve, pas d'hallucinations, que le vide. Lorsque je me réveillai le matin, je vis mon mari debout, qui avait déjà nettoyé la maison de fond en comble. Comme nous étions dimanche, mon mari ne partait pas travailler, alors nous passâmes la journée ensemble. Il m'annonça vers les deux heures de l'après-midi qu'il avait pris deux journées de congé, lundi et mardi. Le 27 et le 28 !! Tous se rapprochait, je me sentais piégée comme un rat dans un piège fatal. J'allais donc bientôt mourir, et tout cela pour rien.
La journée se passa sans un mot entre nous deux, à part à table, mon mari me demandait, le sel, l'eau, le pain, le fromage... Le lendemain, j'avais la désagréable impression qu'il allait se passer quelque chose. Mon mari sortit pour la journée, il me dit qu'il allait chasser. Et lorsque j'appelais Didier, son téléphone répondait occupé. Oh non ! Il est allé tuer Didier. Je laisses un message à Didier qui dit qu'il doit faire attention à Hervé, qu'il n'est pas en son état normal, qu'il va peut-être essayer de le tuer, mais je le fis sans espoir, mon mari devait surement déjà l'avoir tué. Lorsque mon mari rentra, il n'avait réussi aucune prise, et n'avais aucune tâche de sang sur sa veste, alors que d'habitude, quand il revient de la chasse, il revient avec la veste couverte de sang, et avec minimum 2 prises. Le plus souvent des lapins.
La soirée se passa en soirée-télé, on mangea un superbe rôti de veau que j'avais préparé. Et le dessert fût mon dessert préféré, une tarte au cocholat. Et oui, il fallait bien se faire plaisir pour son dernier diner.
Le lendemain matin, je me levai et vit que mon mari n'était pas dans le lit, je fit mine de dormir, mais il m'avait entendue me réveiller car je fais toujours un petit étirement en baillant pour me lever. Il me cria de descendre, le petit-déjeuner était servi. Je m'exécuta sans qu'il n'ai eu besoin d'un rappel. Et là, je vit qu'effectivement, il avait préparé le petit-déjeuner, du bacon, des œufs, un petit-déjeuner digne d'un anglais, ou d'un allemand, mais bizarre venant de lui qui aimait avoir du beurre, du pain et de la confiture en petit-déjeuner. Le petit-déjeuner était délicieux, et ensuite, je me mit devant la télé et regarda les infos. Un homme a disparu dans l'Aquitaine, tous les policiers le recherche. Cet homme, ils font une description, et je reconnu Didier !!!!
Mon mari a tué Didier, et aujourd'hui, je vais certainement mourir. Mon mari me dit qu'il a prévu un jeu pour nous cet après-midi. Et moi, je le connaissais déjà son jeu.
J'appréhendais ce que nous allions faire, et me préparais du mieux possible, mais on ne peut pas se préparer à mourir dans la journée. C'est moralement impossible, cela ferait peur au pire sanguinaire. Je comprends maintenant ce que ressentent les gens qui vont se faire exécuter. 1 heure de l'après-midi sonne, et mon mari m'explique le jeu, il va me mettre un bandeau sur les yeux et la bouche, et ensuite, il ferait ce qu'il veut de moi. Sachant ce qu'il voudra faire, et que si ce n'est pas aujourd'hui c'est demain qu'il me tuera, j'accepte. Il me met un mouchoir dans la bouche, et me bande les yeux, je ne vois plus que du noir. Je sens qu'il me ligotes les mains dans le dos, et qu'il m'agenouille. Je l'entends prendre quelque chose, et le pointer sur moi. Ca y est, la scène se passe comme dans mon hallucination, il va me tirer dans l'épaule puis la tête.
Et ce qui devait arriver arriva, la scène exactement pareil, mais il me dit que Didier à avoué avoir couché avec sa femme lorsqu'il le menaçait, alors que je devais avouer aussi. Mais évidemment je niais, sachant que je n'ai rien fait, et les mêmes paroles s'ensuivirent, suivi des mêmes gestes :

« Tu m'as trompé avec mon meilleur ami... Cela ne te suffit pas en plus ? » me répondit-il sèchement.
Mais oui, maintenant cela me revient, Didier est le meilleur ami de mon mari. Mais je n'ai pas plus couchée avec lui.
« Mais je n'ai jamais couchée avec lui. Il à dût te mentir. Ce n'est pas possible !!! Je ne t'ai jamais trompé, je t'ai toujours aimé. » Repris-je tout en pleurant. Il se pencha vers moi en me tenant mon visage dans sa main.
« Ma chérie, je t'aimais moi aussi, mais regarde ce que tu m'obliges à faire, je n'ai jamais voulu cela, mais c'est trop, tu vas le retrouver bientôt ton Didier, et comme cela, tu pourras me tromper à ta guise, je vais t'envoyer le rejoindre. Crois-moi, je n'ai jamais voulu cela. Mais je ne peut pas laisser passer ça, moi qui t'ai tout donné, je t'ai donné plus que moi-même je ne pouvais me donner, et tu me brises le coeur ainsi, mais pourquoi ? Qu'a-t-il de plus que moi ? Ne suis-je pas assez bien pour toi? » me demanda-t-il en pleurant aussi. Il m'embrassa puis recula et repris sa carabine. Je sentais l'odeur du souffre derrière moi, comme la carabine avait déjà tirée, je sentais la chaleur sur ma tête lorsqu'il posa sa carabine sur moi.
« Chéri, écoute-moi, je ne t'ai jamais trompé, je t'en supplie, pose ta carabine, je t'aimerais toujours, ne me tue pas, je n'ai rien fait de mal !!! » dis-je paniquée.
« C'est trop tard, je t'ai déjà eu à l'épaule, il faut que je finisses. Ah ! Si seulement tu m'avais laissé le choix. Je n'aurais pas eu besoin de vous tuer si vous ne l'aviez pas fait. Mais maintenant, malgré tout mon amour pour toi, que tu oses encore même maintenant refuser de voir ce que tu as fait, cela me dégoûtes. Voilà, tu me dégoûtes ! Tu es à l'heure de la mort, tu devrait te confesser, mais non, tu continue à croire que tu n'as pas fait l'acte avec mon meilleur ami. Adieu, et si tu le vois, dis-lui que j'arriverais dans quelques années. Sûrement mort de chagrin, du fait que tu m'as trompée, et que j'ai dûs te tuer. Allez, à plus tard dans un autre monde ma chérie. » Et sur ces mots, il me mit en joue, et tira.


Je me réveilla dans mon lit, ne comprenant pas pourquoi du tir dans la tête je me retrouve dans mon lit avec mon mari qui bricole, qui, qui, qui, qui installe des murs anti-bruits......

Les 6 compagnons.

Il était une fois, sur un bateau, un groupe de marins. 6 personnes composait ce groupe. Il y avait Dorian le Gourmand, petit homme, brun allant sur le noir, yeux d'un bleu éclatant, il était petit mais il savais se faire entendre et se défendre, c'était toujours le premier lorsque la cloche sonnait, pour annoncer que le repas était servi.Il y avait Franck le Médecin, homme de taille normale, châtain, yeux marrons, il était le seul à connaître la médecine à bord. On pouvait trouver Guillaume le courageux, il ne perdait pas une occasion de montrer son courage, il bravait les dangers avec tel arrogance et réussite qu'on dirait qu'il a un ange gardien. Le suivant s'appelle Nicolas le second, petit homme aussi, magnant le bateau d'une main de fer lorsque le capitaine n'est pas là. L'avant-dernière personne était Maxime le Commandant du bateau. Il était le plus grand homme sur le navire. Il savais faire régner l'ordre dans une ambiance de fête. Le dernier était Thibault le couard. Il était moins grand que Maxime, mais il dépassait les autres. Il était toujours vêtu de noir, avait peur de tout ce qui bougeait, d'où son surnom « Le Couard ». Ils partirent le 16 Juin 1859, vers L'Amérique Du Nord. Au bout de 2 jours de navigation, ils se perdirent dans l'océan. Maxime le Commandant demanda à ses hommes : « Avez-vous repéré une côte ? ». Ses hommes répondaient toujours en cœur : « Non. ».Le bateau dériva, le commandant commençait à s'inquiéter. Il posa encore et encore cette question à ses hommes, mais la réponse ne changeait guère. Personne ne voyait la côte, jusqu'au petit matin du 10e jour. Nicolas monta en haut du mât pour vérifier en personne l'annonce de cette terre en vue. Et effectivement il la vît. Il se mît à bondir dans tout les sens en criant : « Terre en vue, Terre en vue ... ». Thibault alla voir Maxime en lui disant : « Capitaine, je sais ce que vous allez dire, que je suis couard, mais je sens que quelque chose de pas net se passe sur cette île. ». Maxime rit en demandant à Thibault de ne pas dire de bêtises. Lorsque le bateau accosta, Guillaume descendit, mousquet à la main, il commença à sécurisé les environs et donna le feu vert aux marins pour descendre. Il n'y avait pas trace de personnes vivant ici sur la plage. Elle était pure, d'un sable d'or. Aucunes traces de pas pour casser ce merveilleux paysages, sauf celles laissées par Guillaume. Maxime respira l'air et se dit que cette île était parfaite. Thibault quant à lui resta sur ses gardes, et cru apercevoir une personne s'enfuir dans la jungle. Mais lorsqu'il racontait ce qu'il voyait, on lui disait qu'il devait arrêter de boire et qu'il devait arrêter d'avoir peur.Il ne prêta donc pas attention à ce qu'il avait vu, et se demanda si les autres n'avaient pas raison, il était peut-être devenu paranoïaque avec le temps.
Les marins allèrent pêcher pour pouvoir manger le soir. Nicolas avait penser à un abri pour la nuit, une des branches d'arbres entassées, avec du feuillage pour toit. Maxime avait la place la plus en hauteur car il était le commandant. Les lits étaient disposés par ordre de grade (Thibault le couard était donc presque au sol) tous superposés. La nuit fût calme jusqu'au moment où Thibault entendu du bruit dehors, des paroles. Il se ré-endormi en croyant rêver.Dorian entendit les mêmes voix, il alla voir. Il sort de la hutte, rien à droite, rien à gauche et ... « Aaaaaaaaaah !!!!! ». L'équipage se releva, alla voir, ne vît rien, absolument rien. Il ne se rendit même pas compte de l'absence de Dorian jusqu'au petit matin. Thibault se leva en premier pour préparer à manger, il voulut réveiller tous le monde, mais ne pût réveiller Dorian, car il avait disparu. Maxime se réveilla donc en sursaut et voyant cette perte, décida d'aller voir dans la jungle si il n'y avait pas de peuples qui l'habitait. Ils pénétrèrent donc dans la forêt, Guillaume devant. Ils appelaient Dorian, mais personne ne répondait à part les quelques singes qui peuplaient cette jungle non-hostile. Ils tombèrent sur un camp, un ancien camp, on dirait que des humains sont déjà passés par là. Le camp se composait de 18 huttes et une plus grande. Le camp était entouré d'une palissade. La hutte principale en face de l'entrée, les 18 autres alignés une à une de chaque côtés. Un genre de mirador était posé de part et d'autre de la porte. Tel les camps romains de l'antiquité. Toutes les huttes étaient recouvertes de rouge et blanc.Nos compères appelèrent, en vain. Maxime entra dans la grande hutte tandis que les autres entrèrent dans l'une ou l'autre des 18 huttes restantes. Dans la grande hutte trônait un siège, une table, deux divans, tout cela en bois. Sur la table restait une corbeille en osier avec des raisins, des pommes, des poires. Maxime pris une pomme, croqua dedans, elle était encore fraîche. Dans les 18 autres huttes étaient des genres de lit et de coffres pour ranger des affaires. D'ailleurs dans chacune d'elles se trouvait une équipement romain, casque, vêtements, sandales. Dans une hutte, un peu plus grande, mais moins grande que celle face à l'entrée, se trouvait des pilums, des boucliers et des épées. Maxime et l'équipage ne savaient pas quoi penser de ces découvertes. Les romains seraient donc allés jusqu'ici ? Loin du continent européen ?Maxime ordonna qu'on prennent les armes et les vêtements puis qu'on les apportes a la hutte où ils ont dormis. Nicolas émis l'idée qu'ils puissent dormir dans ce camp fraîchement trouvé. Maxime accorda, il ajouta qu'on referme les portes de l'entrée et que quelqu'un fasse le guet. Nicolas accepta et monta sur un mirador. Thibault, quant à lui, aimait de moins en moins le déroulement des choses, Dorian qui disparaît, ce camp mystérieux, cela ne sentait pas bon du tout. Nicolas faisait le guet lorsqu'une attaque se produisit. Pendant la nuit, il n'eût le temps de signaler l'attaque que sur l'autre mirador une personne cria. Il n'en crût pas ses yeux lorsqu'un régiment de légionnaires sortis des huttes et s'armèrent. Nicolas descendit pour ne pas se prendre de coup de flèches. Il vit que les légionnaires ouvrirent la porte et foncèrent dans le tas en formation de la tortue. L'attaque fût repoussé très rapidement, et les légionnaires purent regagner leurs huttes. Lorsque Nicolas monta à l'autre mirador, la personne qui cria n'était plus là. Il se secoua la tête, se frotta les yeux, elle s'était évaporée. Les portes étaient fermés alors que les légionnaires l'avait laissé ouverte. Il se dit que ce n'était qu'un mirage et retourna faire le guet. Le lendemain matin, Dorian était réapparu, il était devant la porte, demanda à Nicolas de lui ouvrir. Lorsque Nicolas lui demanda où il était passé, il lui répondit qu'il était parti manger. Tout le monde se leva. Maxime envoya Guillaume chercher si il y avait trace de vie ailleurs. Guillaume parcourut la jungle, il fît la moitié de l'île que voici la nuit qui tombe, il se réfugia dans un creux d'arbre, assez grand pour lui. Maxime et les autres dormirent dans les huttes, Dorian faisait le guet. Thibault pas rassuré ne dormait pas. Au milieu de la nuit, une sentinelle sur le mirador où n'était pas Dorian cria. Et identiquement à la nuit dernière, un régiment de légionnaires combattirent des indigènes. Dorian qui eût peur envoya une pierre sur la sentinelle, un bruit de jackpot se fit retentir. Dorian appela à l'aide : « Eyh les marmottes, venez vite, si on tape on gagne des pièces d'or ». Thibault étant à moitié réveillé alla aider Dorian. A chaque personne morte, une sonnerie de jackpot se fit retentir. Pendant ce temps là, Guillaume vît des indigènes trainés autour de sa hutte, il sortit pour les taper, dès qu'il en tuait un, un autre arrivait, mais personne ne frappait Guillaume. Guillaume arrêta alors, et là les indigènes emportèrent Guillaume de force à leurs bases. Guillaume n'en crût pas ses yeux lorsqu'il vît la base indigène. Une immense Cascade abritait une grotte profonde ou habitaient les indigènes. Les indigènes firent boire de l'eau ou une chose ressemblante à de l'eau à Guillaume, il s'endormit. Une musique de mort retentit, Guillaume était mort. Les autres le comprirent et sortirent tous du camp romain pour chercher où il a bien pu mourir. Ils franchirent la jungle, escaladèrent la montagne et pénétrèrent dans l'autre jungle. Lorsqu'ils furent arrivés à la cascade, ils sortirent les javelots, armèrent, lancèrent dans la cascade. Des sonneries de jackpot retentirent dans tout les coins. Une fois les javelots usés, c'était au tour des pilums. Puis vint le tour des mousquet, qu'ils utilisèrent dès qu'ils voyaient un indigène sortir.Et puis ils finirent au corps à corps, avec les épées. Lorsqu'ils arrivèrent devant le chef indigène, Dorian dit à Franck de sortir ses potions de soins. Nicolas dit à Maxime que ça devait être le fameux Boss. Thibault quant à lui pris une potion de soins de Franck et la donna à Guillaume. Guillaume se releva et remercia Thibault. Le chef indigène mesurait deux mètres de haut, il possédait un gourdin et un fléau. Guillaume fonça sur lui, épée à la main. Thibault ramassa le mousquet non utilisé de Guillaume et tira sur l'indigène. Maxime pris l'indigène par derrière. Nicolas par le côté droit et Dorian par le gauche. L'indigène écrasa son fléau sur Dorian. Dorian était gravement blessé mais possédait encore de la vie. L'indigène se prit un coup critique. Il vacilla et tomba. Ça y est, ils ont réussis à vaincre le chef indigène. Un bruit de pièces qui tombent comme lorsqu'on gagne le jackpot se fit entendre. Maxime ouvra sa fenêtre MSN, avec Dorian, Guillaume, Nicolas, Franck et Thibault.« On a tout niquer un ? » demanda Maxime. « Ouais, on leur a mis une grosse branlée. » répondirent les autres. Thibault demanda « On s'fait quelle map maintenant ?- Chais pas faut voir. » répondit Nicolas. « 1925 ? » demanda Franck. « Oh non! J'lai fait hier avec Dorian. » répondit Guillaume. « Ah, mince, mes darons m'appellent, je dois aller bouffer sûrement. » écrivit Thibault. « A ton retour on s'fait 2012 juste pour s'marrer. » dit Maxime. « Elle était mortelle cette partie, l'île hantée, un nom classe pour une partie simple et rapide, mais Thibault, arrête d'être aussi peureux, bien sûr qu'on va rencontrés du monde dans les parties. » dit Nicolas. « Ouais je sais, mais c'est drôle de faire le couard, bon j'go sinon mon daron pête un cable. ». Thibault ferma la session MSN, ferma internet, fît démarrer – arrêter. Et sortit de sa chambre en éteignant la lumière.

(Pingoo, doit y'avoir des fautes qui trainent )