Douleur

Quelle est votre relation à la douleur physique? Culpabilité? Nécessité? Panique? Déni de réalité?
Votre perception est-elle différente si vous vous l'infligez?
Et est-elle proche de la douleur mentale?

je dirait panique ouai limite hypocondriaque des fois...

jdevrait etre habituée pourtant^^ j'ai toujours des symptomes bizarres pour au final pas grand choses...

enfin je dirait que la dimention imprévue de la chose accentue le phenomène...


quand c'est moi qui me l'inflige pareille tant que je garde mes habitudes je gère a peu près après il suffit que j'aille un demis micron plus profond que prévu que la plaie s'ouvre pas comme je me l'était imaginée et ouai ça vire panique (enfin de toute façon l'AM chez moi vire panique mais disons que ça devient ingerable...) quelque part ça a peut etre sauvé ma main...

La douleur physique ? HUm, spontanément ça me rappelle à ce qu'on nous apprend petits. On ne doit pas la montrer, on ne pleure pas quand on se casse la figure à vélo ce genre de chose. J'associe la douleur physique à faiblesse en général, e à larmes refoulées. C'est idiot j'en conviens et mes convictions ont heureusement évoluées avec le temps.

La douleur physqie est une entité à laquelle je ne pense pour ainsi dire jaismais, sauf quand elle nous tombe dessus. Pour moi, elle est directement associée au sport et ses désagréments : crampes musculaires, déchirures. Je le fuis le plus possible car j'ai l'hôpital et les soisn en horreur. Pourtant, je ne prends pas de précautions quant aux mesures de prudence. Je vis ma vie et si je me fais mal... Et bien cela m'énerve mais je fais tout pour me remettre sur pieds, et repartir. Comme tout le monde je pense.

Analogie parfaite avec la douleur morale, ayant longtemps cru que les gens faibles dévoilaient leurs émotions. La douleur mentale se soigne à échelle personnelle et contrairement à la physique on est relativement seuls face à elle. d'où la difficulté mais aussi la fierté et le bien-être décuplés lorsqu'on passe cet obstacle.

M'infliger une douleur ? Non, ça ne me viendrait pas à l'esprit. Même si j'ai conscience que la boulimie est une forme de mutilation..

Personnellement, pas plus une douleur physique que le sang, la douleur physique pour moi est...à défaut d'autre mots, négligeable, elle est passagère, généralement brève.

Je suis sensible du dos et des pieds. Si j'ai mal là, je prendrai un anti-douleur, même quand j'ai pas très très mal, par pure anticipation au cas où la douleur empire. Le dos c'est parce que c'est assez important, et qu'avoir mal au dos ça freine dans tout. Et c'est plus d'être freinée qui me gêne, que la douleur elle-même. Les pieds, parce que j'ai été opérée pas mal de fois là, et que j'ai toujours peur de me blesser là et que ça reparte pour un tour. Ça m'a rendue hyper anxieuse et craintive par rapport à ça.

Sinon, je me cogne beaucoup. Parce que je fais pas attention. Parce que la douleur physique ne me gêne pas, ne m'a jamais appris à faire attention. Je dis que je suis maladroite, mais c'est pas vrai. On voit très bien quand j'effectue des trucs très pointus que je ne suis pas du tout maladroite. La douleur ne me gêne pas, au contraire, même par surprise quand je me cogne/coupe/griffe, je ressens un soulagement. Je sais pas comment l'expliquer. Alors je vais prendre une image gore. C'est comme avoir une blessure infectée mais refermée, et à force de presser sur les bords de la plaie, on arrive à la rouvrir et faire jaillir le pus. Et là, c'est le soulagement parce qu'il n'y a plus de masse qui tend entre la cicatrice et la chair.

La douleur mentale, très différente par contre. Celle-là je la fuis comme la peste. Elle n'a pas cette petite vibration anesthésiante. C'est la douleur contre laquelle les neurotransmetteurs ne peuvent rien.

J

Culpabilité si je me l'inflige.
Nécessité si je vais mal.
Panique si c'est par accident.
Donc différente si infligée ou non.

Je suis aussi un peu maso, donc dans certains moment choisi douleur =>

Elle n'a strictement rien à voir avec la douleur mentale, la douleur mentale n'est jamais choisi, la douleur physique est choisi et si elle ne l'ai pas alors je l'ignore.

Sinon à certains moments j'essaye de me tester donc de provoquer de la douleur pour voir jusqu'où je peux l'ignorer.

La douleur physique, que je me la soit infligé ou non, j'ai tendance à considérer que de toute façon je la mérite.

Après j'ai souvent tendance à la nier, enfin je me suis souvent retrouvé à l'hôpital, parce que même si je souffrais beaucoup, je disais rien jusqu'à ce que mon corps me lâche. J'aime bien tester mes limites, et pour moi la douleur physique est juste là pour me prouver que je suis faible, et vu que je déteste être faible bien je vais l'"oublier".

La douleur morale par contre je vais tout faire pour l'éviter, en utilisant justement la douleur physique pour me concentrer sur autre chose, et éprouver un soulagement en me disant qu'au moins j'aurais fait un truc que je mérite.