Depuis une semaine que je vogue sur le forum sans commenter, je me suis dis qu'il serait peut-être bien de poster un sujet, pour avoir vos avis, vos réponses, etc...
J'ai commencé l'AM en septembre de l'année dernière comme je l'ai déjà dis. Pour une banale histoire de coeur, je dis banale, car je ne pense pas que j'étais vraiment amoureuse, au début c'était juste un jeu, mais c'est devenu vite sérieux, j'en suis devenu presque accro, tout comme à la cigarette quelques semaines plus tôt. Pourtant le problème de coeur n'a pas continué puisque je suis retombé amoureuse dix jours après et que je sors actuellement avec ce garçon. Paraîtrait que j'avais tout pour être heureuse, seulement vous connaissez le sens du mot paraître.
Très vite, d'autres problèmes ont remontés à la surface, premièrement l'alcoolisme de mon père, et ma mère qui s'obstine à fermer les yeux presque, puis des mauvaises notes, enfin une prise de conscience affreuse : une amie s'est suicidé en mars dernier, et j'ai eu un contre-coup en octobre. Je l'ai caché évidemment, et finalement j'allais mal mais les autres ne savaient pas pourquoi, alors ils ne pouvaient rien faire, et ça me faisait mal. Puis j'ai décidé de vider mon sac, à ma meilleure amie qui n'a eu qu'une seule réaction : me dire d'arrêter, évidemment ça ne suffisait pas. Puis à mon copain, première réaction, il m'a engueulé. J'ai cru que ça allait mal finir, j'étais en larme et je continuais de plus belle pendant qu'il me sermonnait par sms, c'était pendant les vacances, il me restait dix jours avant de le voir, finalement avant la rentrée ça c'est calmé, et il m'a dit que c'était pas si grave en fait. Mais au fur et à mesure, ça devient de plus en plus grave, je le remarque.
Et puis il y a un autre problème une amie, que je nommerais Charlène, pour plus de clarté, qui elle aussi à des problèmes, qu'elle s'invente à vrai dire. C'est des problèmes légers, de coeur, comme quoi le mec le plus beau et le plus populaire du lycée ne l'aime pas, qu'elle est grosse, alors qu'elle est super maigre, qu'elle est moche, alors qu'elle est plutôt jolie, qu'elle est nulle en cours, alors qu'elle a des meilleures notes que la plupart des gens de notre "bande", qu'elle, elle n'a pas de copain, etc.. Et à chaque fois qu'on veut la contredire, par des arguments plutôt solides, elle trouvait toujours des choses pour nous contredire, pour montrer qu'elle avait raison. Et puis il y a aussi sa façon de dire : - j'ai quelque chose de grave, de très lourd à porter, un super secret, mais je vous le dirais pas ! Ca me gonfle un peu, et souvent je l'ai engueulé, ça me permettait de me défouler d'une certaine manière. Un jour j'ai eu le malheur de lui dire que je m'AMais, depuis elle souhaite faire la même chose, elle ne cesse de me demander des conseils, le meilleur endroit, le meilleur objet, comment je cache, etc... J'ai beau lui répéter que ce n'est pas bien, qu'il faut pas qu'elle commence, elle m'écoute pas et me rétorque son éternel : t'es mal placée pour parler ! mais justement je pense que je suis assez bien placée.
Mais en vérité le véritable sujet de ce post commence hier, une amie a fait une crise d'angoisse en cours, et elle m'a fait extrêmement peur, si bien que j'ai commencé à en faire une aussi, que j'ai réussi à calmer, et qui est passer inaperçu. Et depuis ce moment là, je me sens mal, comme une dépression, mais dont je ne connais même pas la cause véritable. Je me suis mise à fumer beaucoup plus, à augmenter dangereusement le nombre de cigarette par jour d'ailleurs, et à midi alors que j'étais sur les genoux de mon copain, j'ai pleuré. Il ne l'a remarqué que lorsqu'un autre ami m'a demandé ce qui n'allait pas, et lorsque mon copain m'a demandé ce qui n'allait pas, je n'ai pas pu répondre. Je me suis sentie conne à ce moment-là. Déprimer pour rien, ça fait pitié. L'après-midi ça allait légèrement mieux, 17 en français, ça m'a redonner un petit coup de pêche, de courte durée, puisque chez moi je replongeais, et je me suis AMer toute la soirée. Sauf que la fois-ci ma mère a vu, elle a voulu m'envoyer chez un psy, ce que je n'ai pas voulu, lui rétorquant que c'était la première fois que ça m'arrivait et que une adolescente pouvait traverser des mauvaises périodes.
Aujourd'hui, en sport, j'ai du parler à la prof' car la semaine prochaine on est censé faire piscine, et que j'ai pris peur par rapport à mes plaies, elle m'a demandé si c'était volontaire, et j'ai répondu oui comme une idiote, mais je lui ai dit que ma mère était au courant (ce qui n'est pas faux), mais j'ai peur de me faire convoquer par l'infirmière du lycée (qui se mêle un peu trop de la vie privée des lycéens) pour m'emmener chez le psy. J'ai peur qu'on me catégorise de dépressive. Et cette après-midi j'ai eu une très mauvaise note en anglais, mais ce qui m'a le plus détruit, c'est une amie qui m'a dit qu'elle invitait son copain chez elle demain, alors qu'elle m'avait dit qu'elle viendrait chez moi, pour mon anniversaire (alors qu'on était déjà censé être trois, juste pour se retrouver comme au temps du collège). J'ai eu un gros coup de blues, et j'ai failli pleuré deux ou trois fois dans le dernier cours, mais je me suis retenu jusqu'au train, ou j'ai éclaté en sanglot dans ses bras. Finalement elle a annulé pour venir chez moi, et c'est excusé. C'est à ce moment là que je me suis sentie très possessive mais aussi très égoïste.
Plusieurs questions que je me pose, si vous avez des idées de réponses.
*Par rapport à Charlène, que dois-je faire ? J'en peux plus, j'ai beau l'engueuler, rien ne change, et je sais que si moi j'arrête de m'AMer, elle ne voudra pas me suivre, pour encore se démarquer.
*Que dois-je faire par rapport aux adultes au courant ? Dois-je aller voir un psy ?
*Mon copain et ma meilleure amie ne me disent plus rien par rapport à l'AM, parfois j'aimerais qu'on m'engueule, pour que ça produise peut-être un déclic pour que j'arrête. Au début mon copain était super protecteur, à cause de mes idées noires (je parlais souvent de suicide, sans vouloir le faire forcément, j'ai toujours eu les idées morbides), et j'ai l'impression qu'il s'est habitué (sauf pour la cigarette), et j'aime pas. J'ai pas un problème ?
*C'est possible que de "vieux traumatismes" remontent à la surface après plusieurs semaines sans y penser, et dans des moments où on s'y attend le moins ?
*Suis-je si égoïste et possessive envers ma meilleure amie, que je le pense ? Avais-je réellement des raisons d'être triste et en colère ?
*D'autres impressions sur ma petite histoire ? Cela pourrait me servir.
Si vous avez des questions, allez y, je répondrais au maximum tant que je garderais mon anonymat. Désolé pour les longs pavés, mais il fallait que je raconte, je ne pouvais plus garder pour moi, j'ai besoin d'autres avis que mes subconscients qui se battent dans ma tête. Merci d'avance. Et désolé pour mes fautes, de frappes, ou d'orthographe !