Besoin d'avouer.

Je crois que je peux dire que je suis une ancienne du forum, mais depuis quelques jours je zone autours des post en me demandant pourquoi. La vérité, c'est sans doute que même si je vais bien, j'ai besoin de vider mon sac.

Ce matin, je me suis rendue compte, que pour me lever il faudrait que je fasse attention.
Pourquoi? Parce que lorsque je me lève brusquement, je suis prise de vertige et le sang me monte
à la tête. Je ne voudrais pas tomber et rester bléssée comme une idiote dans mon appartement.
Cet apres-midi apres avoir lavé 5 verres et autant de tasses, j'etais epuisée et mon bras s'est mis à trembler, comme avant.
Je ne vis pas cela comme une rechute. Psychologiquement j'ai l'impression que tout va bien.
Mais je ne peux pas nier que ce n'est pas "normal".
Depuis que je m'en suis sortie, je me suis laissée aller.
J'ai pris du poids mais je ne m'en inquietais pas, puis cet été,
j'ai remarqué sur les photos que j'etais redevenue un peu potelée...
Ensuite, j'ai commencé à ne plus rentrer dans mes vetements et pour finir,
LA reflexion de mon medecin et de mon copain.
Alors profitant de vivre seule, j'ai repris un regime draconien qui s'est finalement transformé en
"ne rien manger". A cela s'est ajoutée une grosse intoxication alimentaire qui a duré deux longues semaines.
Contrairement à avant, les effets se sont vus tres vite. J'ai perdu 10% de mon poids
en moins de trois semaines. Et aujourd'hui je n'ai plus faim. Je ne cuisine plus. Je ne vais plus dans les rayons alimentaires au supermarché. Je ne vois plus l'utilité de me nourrir. Manger me gave.
Tout le monde autours de moi à remarqué que j'avais énormement maigri mais je ne veux pas leur en parler.
Pour dire quoi? Je vais bien. Au pire, je me sens totalement vide. Mais rien de plus, rien de grave comme avant.

Mais la necéssité de controle que j'ai toujours eu semble se rejouir de cet état. Dans ma tête il y a un "je maitrise" qui raisonne en sourdine. Sans doute l'impression d'avoir une emprise sur ce qui peut se passer autours de moi.

Ce qui m'enerve le plus dans tout ça, c'est les autres. Je vais être vulgaire mais de vraies "mouches à merde". C'est marrant, tu ressembles à une icone et ils te sautent tous dessus. Ca a brisé un truc entre mon copain et moi. Le fait qu'il n'ait pas réalisé les conséquences évidentes qu'aurait sa reflexion sur moi, le fait qu'il m'ait premièrement félicité pour cette perte de poids. ( bien sur maintenant, il se sent très con. D'autant plus qu'il ne sait absolument pas comment me parler. Et moi, je prends du plaisir à le voir culpabiliser et patauger dans la semoule )

Et puis je crois que j'en avais marre d'être invisible (en vrai c'est juste que je suis associable). Et je me suis dit que si je devenais belle, mince, joyeux, marrante et tout le tralala ça irait mieu. ET ça a fonctionné, pendant un temps. Ca ne suffit pas, on ne change pas comme ça. J'ai toujours eu l'impression de dégager un truc repulsif. Avant mon père disait que je sentais la charogne mais je ne m'AM plus depuis 3ans.

Dans tout cela, il y'a tout de même du positif. J'ai pu faire un peu de tri et ouvrir les yeux sur les gens qui n'ont pas eu besoin d'une metamorphose pour me respecter.

Je ne sais pas pourquoi je poste, parce que je sais que mes propres conseils sont les meilleurs pour moi. Je me connais apres cinq ans de thérapie.

ps: Apres avoir relu ce que j'ai ecrit, je me dis que c'est un peu limite. Mais je sais que ceux qui me connaissent comprendront mon cynisme, et la réalité de ce que j'explique.

Je vois d'après ta rechute que tu as accordé beaucoup d'importance à ton poid en voyant que tu en ais repris . Les pensées reliées à l'anorexie t'on parlés.

Quelle était cette réflexion sur ton copain? tu ne le dit pas... Et oui, malheureusement les gens félicite les gens qui perdent du poid. C'est un peu une société qui rejette la différence sur la taille et je trouve sa dommage. Toutefois, ton copain est-il au courant que tu ait eu des troubles d'anorexie auparavant ? ( je dis cela parce que tu dis avoir eus des problèmes et t'en être sortie si je ne me trompe ?) Lorsque les gens autour ne nous comprennent mieux, ils parlent de façon un peu plus délicate. Les commentaires des autres sur le poid nous affectent beaucoup. Même lorsqu'on s'en sort. Il faut donc nous parler plus pour les éloignés et ce n'est pas toujours évident.

Considère tu que tu mangeais convenablement avant de décider de ne plus rien manger ?

Enfin, es-tu certaine que la minceur te rendra plus jolie et plus joyeuse? Ss tu as un jour décidé de t'en sortir, ce n'est pas parce que tu n'étais pas si joyeuse ?

Pour ce qui est des malaises, contulte s'ils persistent. Pour moi, sa l'arrivais parfois quand le métabolisme ressent un changement !! C'est peut-être le cas pour toi aussi

Excuse moi, mon message essaie de te comprendre et de t'aider, ne prend rien de trop personnel!

Hazehaze

Un jour, on s'est pesé tous les deux. Et quand il a vu mon poids il m'a dit "c'est pas que je te trouve grosse physiquement, mais là ton poids.." Puis j'ai bien vu qu'il me "desirait" moins qu'avant.
Oui, il est au courant que j'ai eu des problemes d'AM, de boulémie, d'anorexie et tout le reste.
Enfin il est au courant autant que le sont les gens que je me contente de cotoyer. Il refuse qu'on en parle et ça me pèse énormement. J'ai besoin d'en parler. Defois j'ai envie d'hurler de rage en pensant à ce que j'ai vécu, de pleurer quand je repense à ce qu'à pu être ma vie. De crier "pourquoi est-ce qu'on m'a fait ça à moi?" "pourquoi ça existe de souffrir comme ça?". Mais lui refuse de m'écouter dire ça. Il m'aime vraiment profondément et on est tres heureux. Notre bonheur sert souvent d'exemple autours de nous, mais il manque parfois de tact. Une fois il m'a dit "s'il fallait que j'écoute tous tes problèmes, il y a longtemps que nous ne serions plus ensemble", une autre "c'est la camille de maintenant que j'aime, pas celle d'avant".
Il ne comprends pas que la camille d'avant, c'est toujours moi. Mais quelque part, le fait qu'il refuse tant que je ressemble à ce qu'il s'imagine des gens comme "nous", le fait qu'il soit si "normalement bien" c'est ce que j'aime chez lui: il ne me poussera jamais vers le bas.
Mais il n'y pas que lui. Mon passé est un tabou. Les mots psy, malade, vomir, mal de ventre, pas faim, suicide, mutilation... sont proscits chez moi. Quelque part ça à toujours était comme ça, mais maintenant je le respecte, tout le monde a tellement souffert. Je leur dois bien ça, je leur dois bien d'aller bien.

Avant cette rechute? Je mangeais normalement, pas plus qu'un autre, tout en me faisant plaisir. Le problème c'est que dès que je mange normalement je prends du poids en tres peu de temps.

D'accord, je comprend.

Si tu ne peux pas lui parler à lui, tu pourrais peut-être essayer de trouver d'autres gens à qui en parler non ? Surtout que tu sembles en avoir très envie, et que tu aimes ton copain énormément. Peut-être qu'il ne sais juste pas comment agir dans ces situations la Sans lui parler de sa, tu pourrais peut-être lui dire quand tu te sens fragile pour qu'il prenne soin de toi ;

N'accorde pas autant de valeur au poid. Surtout ces jours ou tu sens que tu rechute légèrement. Je sais que c'est difficile, mais c'est ce qui te motive à ne pas manger. Enfin, ne le fais pas pour les gens autour de toi, mais surtout pour toi quand tu parle d'aller bien. C'est une meilleure clé je pense...

coucou shere

Je voulais te dire de faire attention à ton alimentation. Ne pas manger n'est pas la solution, même quand on a pas l'appétit, il faut se forcer. Je connais ça, durant ma dépression ça ma fait pareil, je mangeais plus et me forcer à manger me donnais envie de vomir... mais il faut absolument le faire pour 2 choses :

-pas que ton corps s'habitue à ne rien manger
-pour ton énergie (apport journalier "non-tenu"= effets néfastes comme les troubles du sommeil, le manque d'énergie, vite fatigué, cerveau qui fonctionne au ralentis etc.) et tout ça ne va pas te mener vers le haut mais plutôt vers le bas.

pas besoin de prendre des gros repas, un fruit, un légume, une céréale fait l'affaire. Tu peux toujours voir chez ton médecin pour qu'il te prescrive temporairement un supplément/complément alimentaire (c'est comme une pilule avec certaines vitamines etc. ça change selon ce qui est voulu) pour ne pas avoir le moral dans les chaussettes en attendant que ton appétit revienne petit à petit.


pour le coup de "bravo pour ton poids perdu...", j'avoue c'est pas très futé surtout que c'est une personne proche de toi...
il a simplement pas été clairvoyant.

Par contre, je ne pense pas "qu'on félicite les gens qui perdent du poids", je croit plutôt "qu'on félicite les personnes qui se donnent de la peine et qui atteignent leurs buts", je pense que ton copain la d'abord vu de cet oeil là même que c'est con, s'il connait tes anciens problèmes d'anorexie, il aurais plus dû te parler que de sortir ça... pas très futé pour le coup...


Pour les discussions avec ton copain, si il ne veut pas entendre parler de ton passé, oui c'est sympa. Mais de n'avoir personne à qui en parler et le garder au fond de soi... ça va jusqu'à quand il y a qqch qui se passe très mal et là tout risque de resurgir.
Mettre de coté, cacher etc. ça marche un moment mais ça veut pas dire résoudre. A mon avis, pour passer complètement par dessus, il faut se faire un avis personnel, réfléchie et d'en tirer une conclusion, mais jamais le faire à l'arrache pour passer à autre chose, prendre le temps jusqu'à avoir un regard nouveau sur la chose.

Vas-tu déjà chez un psy? Au début j'étais très retissant car (merci bourrage de crâne...) depuis petit on me disait que c'était pour "les fous"...
Mais finalement j'aime bien y aller, j'y prend même plaisir...
Enfin ça dépend comment tu voies le psy. Moi je le voie comme une personne qui à fait des études, qui est capable de faire abstraction de tout ses préjugés & influences (religion, moral etc.) pour répondre à ce que tu dis et te donner une autre vision qui remet en question la tienne. Au moins tu es sûr la bas d'avoir un discours constructif et réfléchi. Et c'est une personne tiers... tu peux tout lui dire, ça n'aura aucune influence sur ta vie, limite tu t'en fout de ce qu'elle pense de toi même si elle devrait normalement rester neutre. Enfin je te conseil un psy si tu peux et si tu en as l'envie

Peut être que comme ça, t'arriveras a concilier cette absence de discussion avec ton copain sur ton passé et rester "la camille d'aujourd'hui" qu'il aime...


J'espère que c'est constructif... je reviens d'une nuit blanche, je suis dead, je relierai demain pour voir, 'vai dormir...


[edit] : un petit plat vite fait et facile d'accès qui peut te permettre d'aller mieux physiquement, c'est le "birscher-müesli". Je sais pas si tu connais... Tu prend un yaourt, des céréale, tu coupes qques fruits (raisins, fraises par exempe...) et tu mélange le tout...
C'est lourd mais si tu veux te sentir mieux, ou pour des études/exas si tu en as, c'est le meilleure je crois, tu as un peu tout ce que t'as besoin en apport journalier...

Merci lilium pour ta réponse.
Mais le problème n'est pas vraiment que je n'ai plus eu d'apetit d'un coup.
c'est que cet apetit c'est moi qui l'ai fait partir.
Je sais que je me fais du mal totalement stupidement. Mais je crois que j'en ai besoin,
pour relacher la pression, pour comprendre au moins une chose à ce qui se passe dans ma vie.

En ce qui concerne le psy, je crois que j'en ai fait le tour.
J'ai suivi une thérapie pendant cinq ans. Et je n'ai plus rien à dire que je n'ai pas déjà dit.
Je n'ai plus rien à regler. J'ai tout compris, plus rien à apprendre. Ce qui n'a pas été reglé ne peut pas l'être.
Et puis, les dernieres fois que j'ai vu ma psy ( ce qui remonte a fort longtemps ), ba on a parlé de tout et de rien comme deux amies. Parce qu'il n'y a plus rien a dire.
Enfin, ce serait un tres gros echec pour moi d'y retourner.

mhhh tu me dis si je suis à coté de la plaque, je fonce dans le vide pour ce coup...

Dans ma propre expérience, j'ai fait pareil plus jeune. Je me privais volontairement de manger, priver n'est pas vraiment le mot approprié mais je faisais partir mon envie de manger.
Si je faisais ça, c'était pour avoir les yeux tournés une fois vers moi ce qui s'est jamais produit... je recherchais la discussion.

penses-tu que ça peut être pareil pour toi?

Et sinon pourquoi considères-tu "retourner chez le psy comme un échec?"
C'est sûr que je peux pas dire à tout le monde je vais chez un psy car je sais qu'ils me verront différemment simplement parce que "dans les moeurs", c'est pas forcément bien vu et c'est associé inutilement à des idées pré-faites...
mais si tu considère ça uniquement comme une personne tiers "cultivée" avec qui tu peu avoir un discours constructif, en quoi ça serait un échec? enfin je voie rien de négatif à cela à part si je regarde tout les préjugés que mon entourage peut avoir dessus.

Oui c'est possible que ce soit ça, je me sens tres seule.

Pour le psy, je n'ai pas du tout honte. J'en parle tres facilement.
Il en existe des vraiments tres nuls mais j'en ai recontré des vraiment supers.
Deja materiellement c'est compliqué, pour trouver un bon psy j'ai du aller le chercher à une heure de route de mon chez moi chez mes parents. Et si je devais revoir un psy je retournerais la bas, car rien que l'idée de tout raconter depuis le debut encore une fois m'exaspere.
De ce fait tu fais 5 ans, fois 52 semaines, à 42euros la seance (non remboursée) plus l'essence ba franchement ça fait mal là où je pense.
Ensuite, je crois que mon entourage ne supporterait pas l'idée. Et moi non plus, cinq ans c'est deja enorme je vais pas passer ma vie la bas.

Tu comptes faire quelque chose, que ce soit seule ou avec un psy finalement c'est un détail, ou pas ?

oui c'est sûr, je me suis déjà dit ça, si je devais tout raconter a nouveau...

je préfèrerais dans ce cas là en parler de temps en temps (quand j'en ressent vraiment le besoin) à des amis d'enfance ou des amis que je connais très bien et qui me connaissent très bien et ma situation aussi.

N'as-tu pas d'amis très ouverts dans ton entourage avec qui tu peux parler absolument de tout? les amis, je dis des fois que c'est les meilleurs psy qu'on peut avoir si ils sont ouverts...

Pour l'instant je sais pas quoi faire. C'est d'ailleurs pour ça que je poste et que je suis sur le forum pour parler en esperant que ça me fasse du bien, puis que du fait de me sentir mieu, mon problème de bouffe se regle tout seul.
Si la question que je suis censée comprendre est: est-ce que tu postes inutilement sans avoir de réelle envie de t'en sortir? La reponse honnete est: je ne sais pas. Je ne vais pas mentir.
Maintenant je me dis, que j'ai surement beaucoup de volonté puisque j'ai reglé tous mes problèmes depuis longtemps. Il faut juste que j'ai mon déclic, que quelque chose me parle. Qu'il y ait cette voix dans ma tête pour me dire stop c'est bon, ça suffit ça sert à rien. En attendant, j'ai nulle part où en parler. Et je sais que c'est pas trop fidel au reglement de dire les choses comme ça mais le but étant l'entraide, j'ai besoin de parler.

Lilium: comme je l'ai dit precédement, c'est tabou aupres de mon copain, de ma famille. Et j'ai pas vraiment d'amis. J'en ai un peu mais pas qui peuvent entendre ce que j'ai à dire. C'est comme un secret si tu preferes. Si je vais mal, je ne dois pas en parler. Alors pour eviter d'exploser toute seule dans mon coin, je prefere en parler ici.

j'allais droit dire ça, ici c'est bien aussi en fait

Et si tu écrivais dans ton journal 100% positif, ça serait déjà un bon début, non? =)

Non, je te préfère honnête, et ici ça servirait à rien de dire que tu veux t'en sortir si c'est pas le cas. Que ce soit "bien vu" ou "mal vu" c'est pas important, de toute manière il n'y a rien de contraire à la charte si tu donnes pas de chiffre ou si tu ne prône pas les troubles alimentaires, ce qui est différent.

Après, pour être honnête à mon tour...
Tu fais de la prévention, mais soit un peu conséquente. L'œsophagite, c'est "que" une des nombreuses merdes qui peuvent t'arriver et se combiner en laissant plus ou moins de séquelles, et quand tu décideras de te mettre un grand coup de pied aux fesses ça te donnera juste des raisons de t'en vouloir de pas avoir réagi avant si t'es un peu lucide, de "bouh on n'est pas informé" si tu te voiles la face.
Te dire "stop, ça suffit ça sert à rien" sincèrement je doute que tu ne le penses pas déjà un peu. Tu l'as déjà vécu une fois, et tu le dis maintenant à l'usage des autres, alors ne t'exclues pas de ton propre conseil : les troubles alimentaires ça n'apporte rien que des merdes.

Pour relâcher la pression ou comprendre des choses (au passage, TCA et comprendre des choses, je ris - les illusions ça peut être joli, mais là c'est juste dangereux) il y a des méthodes bien moins merdiques. Tu choisis quand même l'une des pires, qui touche à l'une des fonctions de base du corps humain, et tu le sais pertinemment. Alors au-delà de ça, pourquoi attendre ? Le déclic, il est là. Tu peux l'actionner toi-même, c'est pas forcément évident mais loin d'être impossible, ou laisser un problème de santé venir l'actionner après plusieurs mois ou années. C'est plus facile, passif, fataliste et donc ça sera plus cher payé. Parce que se tirer de là après deux-trois mois, c'est vraiment pas pareil que de réagir après un an ou plus.

Le message de prevention je l'ai fait parce que j'imaginais pas quand je me faisais vomir qu'un jour je subirais ça. C'est vraiment pour informer.

Pour continuer d'être honnete la verité c'est que j'ai un métabolisme merdique.
Je suis coincée entre être mal parce que je fais la conne avec la bouffe ou être mal parce que je vais prendre du poids tous les mois jusqu'à ce que je puisse plus me regarder dans un mirroir.
J'ai essayé de manger équilibré et tout le tralala mais la vérité c'est que c'est comme ça. Je dirais même que c'est génétique quand je regarde ma famille.
Alors peut-etre qu'un jour j'arriverais à me regarder dans la glace, mais pour l'instant j'y arrive pas.
J'arrive pas à m'aimer comme ça. Je me sens tellement mal que je supporte plus qu'on me touche, qu'on me regarde. J'ai plus envie de sortir. Plus envie de voir des gens. J'arrive plus à m'habiller parce que je rentre plus dans mes jeans et qu'en robe j'ai tellement les cuisses qui frottent que j'ai mal.
Alors je suis peut etre defaitiste, mais j'ai l'impression d'être dans une impasse.

Tu es allée consulter ? Métabolisme lent ou pas, c'est pas normal de prendre du poids de manière systématique en mangeant équilibré. Alors il y a plusieurs choses, soit tu penses manger équilibré mais en fait non, soit tu as un problème quelconque qui fait que tu prends du poids pour pas grand chose (la thyroïde peut faire ce genre de chose par exemple), soit tu as une mauvaise idée du poids normal (ne pas l'accepter, psychologiquement) et tu grossis parce que tu en as besoin et décides de reperdre avant d'avoir ton poids de forme. Ça me semblerait un peu surprenant parce que j'ai l'impression que tu es quand même au clair avec la réalité, mais c'est pas impossible, le déni ça peut prendre des proportions assez dingues et sembler plus vrai que nature.

Bref, c'est trois hypothèses qui me paraissent possibles (mauvaises connaissances diététiques, problème physiologique ou psychologique) et qui peuvent se combiner, et d'après ce que je lis la thèse purement "physique" ça me semblerait bien de la faire contrôler. Parce que s'il y a un problème génétique qui cause ces prises de poids c'est aussi possible que ça influence d'autres choses et ça peut être embêtant.

(Ah, pendant que j'y pense, on dit boulimie, boulémie ne veut rien dire.)