L'ordre des chevaliers de l'orthographe

Oui, ça existe. Ca vient du verbe enfaîter ( couvrir le faîte autrement dit la partie supérieur d'un toit) et c'est aussi un synonymes de strier. Rien à voir donc, avec la locution en fait.

Ok merci bien !

De rien. les règles d'orthographe ou grammaire sont bien vites oubliées après la fin de la scolarité, c'est bien dommage!

(Je ne les ai jamais apprise nuance)

Oui c'est vrai.

Soleilnoir a écrit:

Oui, ça existe. Ca vient du verbe enfaîter ( couvrir le faîte autrement dit la partie supérieur d'un toit) et c'est aussi un synonymes de strier. Rien à voir donc, avec la locution en fait.

Antidote dit [CONSTRUCTION], alors à tous ceux qui sautent sur les nouveaux mots, ne pas surutiliser.

Mais je vois très mal la synonymie avec strier.

Moi non plus en en fait. Mais ce qui a marqué dans le dico

Lequel? Robert? Je ne vois pas ça.

Dico sur internet, voici le lien: http://dictionnaire.sensagent.com/enfaite/fr-fr/

OK. Faudrait leur donner un [citation needed].

la virgule en français.
La virgule possède plusieurs significations, le ET, le OU, ou encore la qualification, ainsi que le changement de groupement de mot.

Ex: "Les nancéens qui sont tarés viennent me voir demain" signifie que les nancéens tarés viennent me voir.
"Les nancéens, qui sont tarés, viennent me voir demain" signifie que tous les nancéens sont tarés, et viennent me voir.

De la même manière.
"J'ai pensé à fuir, vivre, et comprendre" signifie que j'ai pensé à fuir ET à vivre ET à comprendre.
"J'ai pensé à fuir, vivre, ou comprendre" signifie que j'ai pensé SOIT à fuir, SOIT à vivre, SOIT à comprendre.
"J'ai pensé à fuir, vivre et comprendre" signifie que j'ai pensé SOIT à fuir, SOIT à vivre ET à comprendre (ces deux derniers étant liés, vu qu'il n'y a pas de virgules entre eux)

On peut également ajouter que "j'ai pensé à fuir, vivre, comprendre" signifie qu'en fuyant, je vis et je comprends. En effet, comme il n'y a pas de mot liaison à la fin, le français juste indique que vivre ainsi que comprendre sont des explications de fuir.

Le changement de groupe de mot par une virgule indique que le groupe de mot est lié au groupe précédent, mais n'en fait pas forcément partie. La virgule n'est pas forcément obligatoire et elle est même déconseillée si l'on en a trop placé, car cela alourdit le texte. Techniquement, la virgule a surtout pour but, dans ce cas, de donner le ton d'un texte. A noter: un groupe de mot, commencé par une virgule, se finit par une virgule ou un point.

Ouais, la virgule, faut l'avouer, c'est chiant, mais, cependant, ça n'empêche pas que, si l'on en a envie, on peut, au demeurant, l'utiliser abusivement.

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Iniaque a écrit:

On peut également ajouter que "j'ai pensé à fuir, vivre, comprendre" signifie qu'en fuyant, je vis et je comprends. En effet, comme il n'y a pas de mot liaison à la fin, le français juste indique que vivre ainsi que comprendre sont des explications de fuir.

La phrase voudrait plus dire que fuir, vivre et comprendre seraient le même concept dans la situation, possiblement suivant des étapes d'analyse différentes. C'est, en somme, une sorte de gradation (probablement ascendante, ou chronologique, selon ma compréhension). Il serait assez irrégulier (en omettant un usage pour le style, mais la règle #1 du français est que rien ne s,applique pour Maupassant) d'utiliser une formule comme ça pour dire "Je pense me lever, déjeuner, prendre le bus." Coordonner le dernier élément serait plus juste si on veut juste décrire chronologiquement les tâches. En les juxtaposant, on change le sens, ici, et on s'approche de la langue litéraire, qui accorde peu d'importance à la ponctuation en général.

La terminaison -rai est celle du futur simple (1re p. s.), et se prononce ré, comme la note de musique :

Ce soir, je mangerai une pomme.

Les terminaisons -rais, rait et raient est celle du conditionnel présent (1re et 2e p. s., 3e p. s., et 3e p. pl., respectivement), et se prononce rè, comme l'animal marin (raie), ou le verbe rayer au présent de l'indicatif (raie, raies, raie) :

Si j'avais faim, je mangerais une pomme.

Notons le sens de futur du passé du conditionnel présent :

Jules César devint gouverneur d'Illyrie et des Gaules cisalpines et transalpines en 58 av. J.-C. Il conquerrait bientôt toute la Gaule et en ferait une province romaine.

Notons également certains verbes dont le radical se termine par "r" :

Pendant qu'il mourait, elles dégustaient leur thé. (Indicatif imparfait 3 p. s., terminaison -ait)
Je mourrais de honte si elle dégustaient leur thé. (Conditionnel présent 1 p. s., terminaison -rais)
Je mourrai de honte quand elles dégusteront leur thé. (Indicatif futur simple 1 p. s., terminaison -rai.)

Pravda Morgendorffer a écrit:

La terminaison -rai est celle du futur simple (1re p. s.), et se prononce ré, comme la note de musique

ô_Ô On prononce de la même façon la première personne du futur simple et celles du conditionnel présent.

Apparemment les professeurs ont dans le temps (en france en tout cas) fait cette différence pour aider leurs élèves, mais la plupart des grammaires indique le même son. Peut-être pas toutes cependant?

Ça c'est (è) parce que les Français (è) ne savent pas parler (é).

Pravda Morgendorffer a écrit:

Ça c'est (è) parce que les français (è) ne savent pas parler (é).

Merci pour le petit cours en une phrase, surtout...
Je ne te parle que de la prononciation du futur simple, et il n'y en a aucune dans ta phrase.

Je viens de google-er un peu la chose. Apparemment, les grammaires qui indiquent une prononciation différente (et donc [é] pour la 1ère pers. du futur simple) indiquent également la même prononciation [é] pour la 1ère personne du présent du verbe avoir.

Ce n'était pas une explication. Les Européens prononcent tout mal. Pâte et patte ne sont pas des homophones, etc. Le Québec à la rescousse de la langue française! (Ce qui est rare.)

FH a écrit:

Je viens de google-er un peu la chose. Apparemment, les grammaires qui indiquent une prononciation différente (et donc [é] pour la 1ère pers. du futur simple) indiquent également la même prononciation [é] pour la 1ère personne du présent du verbe avoir.

... d'où la graphie -ai. Le conditionnel se pronconce comme le verbe « être », 2e/3e p. s., ou le verbe haïr, 1re-3e p. s., 3e p. pl. (+ verbe avoir au subjonctif présent, termisaisons de l'imparfait 1re-3e p. s. et 3e p. pl., etc.)

Donc tu prononces "j'ai" [é]. D'accord.
Toujours est-il que la plupart des nouvelles grammaires ici se sont cadrées sur une prononciation plus (trop?) unifiée.

Et en spoiler parce que HS par rapport à ce qui vient juste avant: trololol, une presque-chevalière de l'orthographe. Je ris.

Spoiler:

Hum... Je pense plus qu'ils se basent sur le fait que si on prononce è, les temps sont impossibles à distinguer à l'oral. Quand même surprenant, d'habitude, ils ont tendance à dire que tout ce qui n'est pas Paris est régional. (J'ai le souvenir d'un mot qui était classé comme (Québec)(Suisse)(Belgique)(Régional) sur Antidote, pourtant un logiciel québécois, c'était magnifique.)

Va essayer d'expliquer ça aux sudistes et on en reparle.

La mort de Stonewall Jackson a été une catastrophe pour le général Lee...

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Grès : Roche sédimentaire très moche.
Gré : Volonté.

Au grès du vent : très joli dans un poème d'Éluard.
Au gré du vent : expression consacrée.

Le grès s'effrite : cette roche est en train de se décomposer, parce qu'elle est sédimentaire et moche.
Le gré s'effrite : (figuré) une personne perd sa volonté, se laisse imposer.

Contre mon grès : Une roche sédimentaire m'appartient, et quelque chose est appuyé contre elle, par exemple.
Contre mon gré : Contre mon avis, ma volonté.

Le grès c'est pas moche !

Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

Calcaire > Grès.

Gré > Calcaire.

Ah non bouh le calcaire c'est mochhhhhhhhhhheuuuuuu !



CALGON !