la douleur me lance mais je ne m'en occupe pas,
je l'ignore elle ne merite que ça et rien d'autre.
elle, elle elle m'a detruite.
elle a fait de moi ce dechet, en crystal.
mon sang est chaud,
il coule et s'écoule sur ma peau glacée,
parcourut de frissons.
pardonnez moi, de ne savoir arreter.
de toujours recommencer.
de toujours y aller trop fort.
je me suis fais mal.je l'ai pas fais expret.
enfin presque.
je ne sais pourquoi j'ai laceré, laceré et encore...
je suis choquée, par l'image du miroir.
il y a longtemps que je n'avais regarder les degats.
je me dis tant? au point ou j'en suis je n'en suis pas a une dizaine pres.
je peux continuer.
me dire que plus personne ne voudra jamais de mon corps.
ne me retiens plus en rien.
j'ai mal pourtant je continue.
je suis obsedée par cette image dans le miroir.
cette pauvre fille, qui chancele, qui saigne en abondance.
ce qu'elle doit souffrir.
le sang ne s'arrete plus, mais je n'ai pas le temps de m'en preocupper.
en remontant mes vetements, lame a la main,
je dechire superficielement ma cuisse.
bien sur je pourrais appeler quelqu'un,
mais qui?pour dire quoi? et qu'est-ce que cela changerait?
de toutes façons le mal est fait.
je sers tres fort la ceinture de mon pantalon,
je sens la douleur qui me supplie d'arreter.
mais il y longtemps que je n'ecoute plus ses plaintes.
[|--le sang coule sur ma peau glacée--|]
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