Tout d'abord, je pense que les comportements totalement ou partiellement désinhibé dus a la prise d'alcool ou de drogue ne peuvent s'interpréter comme révélateurs de notre identité. C'est un tout.
C'est aussi nos non-dits, nos tabous, nos limites et nos peurs qui nous définissent en tant qu'individu a part entière...Nos points de rupture aussi.
La consommation de produits susceptible de faire tomber ses barrières de manière artificielle révèlent au mieux nos pulsions basiques et dans certain cas, un comportement grégaire exacerbé...En gros, nos instincts. Et ce qui fait de l'homme ce qu'il est, c'est ça capacité a contrôler et a refouler tout ces trucs (pas forcément négatifs, hein !) et a s'élever au dessus.
Donc, nan, chercher a appréhender avec ce genre de méthode new age son ''mwah profond" revient au mieux a une grosse perte de temps accompagné par les effets indésirables de toute tentative de recherche identitaire au fond d'un verre...La gueule de bois. Aieuh.
Bon, ça, c'est dit. (ouais, j'ai un peu bloqué sur ça a première lecture)>.<) Ensuite...Waaah, vaste question.
En l'absence d'une réponse convenue et universellement accepté (ça fait des siècle que les plus grands philosophes ce bouffent le nez sur l'concept) il va falloir chercher le "soi" a la source.
1) Qu'est ce qui fait de nous un être humain a part entière ? "Contexte" Tout être humain est la somme de ses expériences passés. Ça transparait partout, ça suinte. On s'adapte en fonction de ses expériences et on reproduis assez souvent les mêmes réactions face a un même stimuli. (jusquà y avoir trouvé une réponse plus adapté, heing, on est pas si con...)
Ouais, savez, les souris de laboratoire, le conditionnement toussah...Bon, ça c'est du domaine scientifique. Y a d'autres moyens plus réjouissants d'attaquer le rossbif...Il faut aussi voir les choses a une plus grand échelle. Être né dans un société fortement marqué par le christianisme sa morale et ses dogmes (quoiqu'on puisse en penser, aussi agnostique qu'on puisse être...) car on aura beau le nier, toute la pensée occidentale et plus particulièrement européenne est marqué par des concepts moralisateurs et même les plus grands penseurs en sont imprégné. (autant pour Nietzsche, hein ? T_T) ça, ça se couple a d'autres paramètres introduits par notre pas si récente que ça société consumériste véhiculant des valeurs de consommation et d'estime de soi sur des bases encore plus marrantes. On touille un peu tout ça et on le range bien gentillement dans la petite case "contexte sociale" a coté de "truc de base sur la structure même d'une personnalité et sa construction". On pourrais les coller ensemble, mais c'est moins marrant, hein ?
2) Euh...Là, je comptait terminer sur une touche optimiste tirant tout ces trucs un peu aseptisé vers le haut, mais en fait, non, nouvelle problématique.
Ce mettre d'accord sur ce qui défini le "soi". Vu de l'extérieur ? Les fringues que tu porte, la musique que tu écoute. Ta façon de consommer en gros. Tes opinions, ton vocabulaire et ton attitude passent en deuxième ligne (bouhouh)
Mais faut pas perdre de vue, que tout ça, c'est uniquement un repérage culturel pour marquer ta place dans la "société" (tiens, pas de péjoratif là dedans non plus, on a assez craché sur ça...).
Après, tout le reste s'axe sur ta réponse aux stimuli décrits dans le 1)
Uuh...M'enfin.
Au vu de tout ça; être soi, ça veut pas dire grand chose, heing ? C'est limite un tas de méga-coïncidences cosmique ! Et donc, changer de comportement, juste une réadaptation face a de nouvelles données.
Comme arrêter de manger du nutella parce qu'on a lu que finalement, la parte a tartiner au noisettes, c'est plus glop.