Ceux qui ont lu mon vide sac le savent : je vais peut-être prochainement avoir un collocataire.
Ce n'est pas quelqu'un que je connais super bien, et il a, par certain coté, des idées assez "carrées" qui font que - à la base - c'est pas forcément quelqu'un à qui je me serais confiée au sujet de mes merdes, et en particulier de mon AM. Pas trop envie de passer pour une alien cinglée.
Là, la donne est un peu différente. On va potentiellement être collocataire. Donc vivre sous le même toit.
A moins de renoncer aux shorts chez moi, il va bien falloir que je lui parle de mon AM, sinon il risque d'être fort perplexe devant mes mollet et mes cuisses de zèbre...
Et même comme ça, j'avoue que je ne suis pas sure que - face à lui - j'oserai me ballader en short... Pas envie de regard apitoyé ou désapprobateur sous mon propre toit...
Et pas non plus envie qu'il soit mal à l'aise avec ca.
Déjà là doute : est-ce que je devrais renoncer aux shorts par simplicité, ou est ce que je me dis que j'assume et que je lui en parle. Et que en fonction de sa réaction, je vois si je me ballade - ou non - en short en sa présence ?
Ensuite, si je choisis de lui dire.. Je lui parle de ca comment ?
Humpf. Flippant, j'admets.
Y en a t il parmi vous qui ont eu à faire cohabiter collocation et AM ? Si oui, comment en avez vous parlé à votre - vos collocataires ?
Je précise : J'ai déjà eu deux collocs avant ça.
Mais la donne était un peu différente. Déjà, mon AM avait vachement moins pris des proportions visibles. C'était basiquement du griffage à coup d'objets piquants ou coupant. Des griffures plus que de véritables coupures. Et localisé sur le haut de ma cuisse donc facile à dissimuler si je ne voulais pas en parler. Stade qui est oublié depuis pas mal de temps. Ce qui rend mon AM vachement moins facilement dissimulable à quelqu'un qui vit avec moi au quotidien.
Qui plus est, les deux étaient des gens que je connaissais relativement bien - du moins via le net - avant la collocation. Qui étaient au courant que je n'étais pas Madame Santé Mentale. Un des deux gérait aussi ses merdes à coup d'AM. Et l'autre était pas mal suicidaire et un peu à la masse aussi (même s'il s'est surtout avéré être un immonde connard après coup. Mais là n'est pas le sujet). Et ce n'était pas des gens qui brillaient par leur relation saine et conventionnelle avec la vie.
Ce qui est, déja, largement plus le cas de Daniel, même s'il a ses merdes aussi...
Bref, je flippe vachement + là que pour mes deux autres collocations...