C'est assez impostable,mais je ne suis pas un imposteur.

La mort qui pue.

Les chiens aboyèrent, puis se turent dans un silence oppressant.
Des vitres ont volé en éclat, et dans la rue, les alarmes des voitures se sont déclenchées.
Stoppés nets dans leur vol, tel Icare déchu, Les oiseaux tombaient des cieux comme des feuilles mortes.
Oui mon sphincter avait éructé en me mettant au passage le fondement en fleur.
La chaise sur laquelle j'étais assis fut calcinée au troisième degré; Il faudra probablement l'enterrer dans le jardin. Sur sa sépulture, l'épitaphe sera: "Un incendie aurait été préférable, repose en pet."
L'air flatulent aurait pu faire se dissoudre des cloisons nasales, et fondre des orbites oculaires de l'intérieur.
Au loin, j'ai entendu régurgiter une grosse mouche bleue aux relfets irisés... j'avais le sentiment d'avoir accompli quelque chose....

...Puis me torchay d'une poulle, d'un coq, d'un poulet, de la peau d'un veau, d'un lievre, d'un pigeon, d'un cormoran, d'un sac d'advocat, d'une barbute, d'une coyphe, d'un leurre.
"Mais, concluent, je dys et mantiens qu'il n'y a tel torchecul que d'un oyzon bien duveté, pourveu qu'on luy tienne la teste entre les jambes. Et m'en croyez sus mon honneur. Car vous sentez au trou du cul une volupté mirificque, tant par la doulceur d'icelluy dumet que par la chaleur temperée de l'oizon laquelle facilement est communicquée au boyau culier et aultres intestines, jusques à venir à la region du cueur et du cerveau. Et ne pensez que la beatitude des heroes et semi dieux, qui sont par les Champs Elysiens, soit en leur asphodele, ou ambrosie, ou nectar, comme disent ces vieilles ycy. Elle est (scelon mon opinion) en ce qu'ilz se torchent le cul d'un oyzon, et telle est l'opinion de Maistre Jehan d'Escosse. "

Gargantua, chap. XIV et XV

http://fr.youtube.com/watch?v=ldLdExkRt0Q