le regard sur soi

SA: syndrome d'asperger

voila j'avait envie de vous faire partager ma réflexion sur ce sujet

alors voila pour moi le regard que l'on porte sur nous meme est au moin aussi important sinon plus que le regard des autres

pour un exemple perso avant mon diagnostique SA on va pas dire que j'était heureuse qu'on se foute de ma gueule mais sa passait depuis se diagnostique je suporte plus touss se qui peu me rapeler comment je me voi désormais c'est a dire comme une pauvre nulle handicapée (je sai parfaitement que mon identitée se résume pas a ça que j'ai aussi beaucoup de richesse mais j'ai plus de mal a les voir)

c'est peut etre contradictoire se que je vai dire la parce que beaucoup ici on des souci essentiellement avec eux meme et que peut etre la seule façon de s'en sortir c justement faire jouer se regard mais si possible des fois il fau savoir s'en délivrer l'abolir faire abstraction
moi j'y arrive pas sa me détruit sa me bouffe

voila mes réflexions sont souvent désordonnées donc si vous comprenez pas tout c pas grave

juste sa a aucun rapport mais je voulai remercier caramel pour tout son savoir sur le SA j'en suis tre heureuse pour une fois j'ai pas l'impretion de parler a un mur
et puis merci a tout le monde pour m'avoir accueuilli sans préjuger

Sérieusement.. tu n'es pas un "diagnostic psy sur pattes"...

Je pense que la plupart des gens qui se moquent de toi ne sont même pas au courant du diagnostic en question.. Et se moquent pas "d'un handicap", mais de tes quelques "bizarreries".

Mais des bizarreries, handicap ou pas, on en a tous. On a tous des comportements qui font rire les autres à nos dépends.

Tu en aurais surement autant sans le ton S.A.
Peut-être pas les mêmes, parce que le S.A fait partie de toi, de ta personnalité. Mais tu en aurais aussi..

C'est finalement ce que je trouve super dangereux avec les diagnostics psy. Selon la manière dont ils sont annoncés, ils nous enferment dans une étiquette, et il devient difficile de se voir comme autre chose que "un sydrome d'Asperger", "une phobie sociale", "un borderline", "un dépressif", "un bipolaire", etc...

Manifestement, tu en es parfaitement consciente.. mais ca n'en rend pas plus facile pour autant de ne pas te "dévaloriser" avec ça.

Oui, ok, un S.A, c'est à vie que tu vas l'avoir. C'est certain. Mais tu vas apprendre à en minimiser les effets, à gérer ça, ce qui fera que tu ne vas pas toute ta vie morfler autant..

En même temps, tu es en pleine adolescence. Et c'est le moment, je pense, où c'est le plus dur de faire abstraction du regard des autres.
Avant, quand on est enfant, on s'emmerde pas : on a notre famille, on en fait partie, et ca nous suffit.
Plus tard, on a notre boulot, nos petites habitudes, et ca aide aussi.
Mais pendant l'adolescence, se faire accepter, avoir des amis, se sentir "comme les autres", c'est vachement important. Et se sentir tout le temps "différente" à cause de ton diagnostic, ça doit être sacrément minant.

Cela dit.. Ici en tous cas, je pense que personne ne te voit comme "un diagnostic". Et on ne répond pas à "une personne qui a un SA", mais à toi.
Parce que des diagnostics, on en a tous (connus ou pas). On a tous notre lot de "bizarrerie". Et personne ici n'aurait envie d'être vu comme une "automutilation sur pattes". Alors on ne te voit pas non plus comme "un SA sur pattes".

merci tout sa au fond je le sai mais c tellement bon de se le faire entendre

maintenant il fau que j'arrive a prendre mes distances avec toutes ces définitions de dictionnaires et que j'arrive a vivre ma vie en pensant a autre choses qu'a mes difficulté