Des Accords

certains le savent
j'ai un soucis de personnalité
vu que nous sommes quatre

le soucis actuel
est que nous ne sommes
pas du tout d'accord
sur plusieurs point

actuellement la nourriture
n'est pas un soucis
est un soucis


au niveau du passé

ne pas en vouloir aux violeurs
leur en vouloir

ne pas en vouloir à mes parents pour leur
maltraitance
en vouloir à mes parents

continer le suivis psy
arrêter le suvis psy

c'est assez difficile à
gérer vu que parfois le corps
garde la sensation de mal être
d'une des autres

mon psy est au courant pour
nous 4
mode de survie de moment traumatisant pour lui

sauf que moi je ne trouve pas que
ça soit des éléments traumatisant

oar contre une autre le pense

que faire

C'est nécessaire d'être d'accord ?
La question à te poser serait surtout ce que ça change, en fait.

bah hu
si tu regarde quand même 
objectivement 
tout ce qui t'es arrivé
si tu regardes les réactions des autres 
(je parle ici des membres)
lorsque que ce genre de trucs arrivent
c'est rarement en se disant
"bon ça vaaa"
qu'ils réagissent, hien
donc 
même si le mot "tromatisant"
a pas forcément le même sens pour tout le monde
objectivement
hu, tout ce que tu à vécus comme merde
est quand même assez non potable pour le cerveau.

la discutions est facile entre vous 4?
vous pouvez essayer de discuter sur les 
peurs des uns et des autres
regarder les hm... points
objectivement
et essayer de mettre
hmm je sais pas.. des règles? limites? communs accords?
sur ces points, ensemble?


[edite]
j'avais pas vus la réponse de Spleen
mais je serai plus d'accord avec sa remarque à vrai dire
qu'avec l'accord.

disons que ça met un beau bordel dans le
cerveau
que c'est pas gérable a long terme
de faire des passage d'un avis à un autre

exemple avec le psy y a des sujets
que certaines ne veulent pas apporter
lors des séances mais moi oui

oui on peut discuter
mais on arrivera pas à se mettre d'accord
sur
des sujets
comme ceux
la

Mettez-vous d'accord sur le fait de ne pas être d'accord.
Que chacun laisse l'autre parler selon son ressenti. Ok, ça paraît étrange, parce que, de base, on aimerait avoir un fonctionnement harmonieux, être en accord avec soi-même patati patata. Mais euh... bordel, s'il y a dissociation, c'est que l'harmonie n'est pas là. Alors autant considérer que c'est le cas, et permettre à chacun de parler selon ce qu'il considère.

Plus 1.
Pour le psy, que l'une d'entre vous parle d'un sujet à la limite ça ne concerne pas les autres, non ?

Le plus important ce sont les ressentis. Pareil pour la bouffe et les évènements traumatisants. Si tu n'accepte pas totalement à l'heure actuelle de les mettre dans cette case, ne renie pas ce que tu as ressentie alors, ce sont des "faits" indéniables.

Pour le psy, que l'une d'entre vous parle d'un sujet à la limite ça ne concerne pas les autres, non ?

impossible de parler d'un truc qui concerne pas les autres
parce que tout le monde considère que ça
concerne tout le monde

ça concerne tout le monde.
Mais en quoi le fait que vous ne soyez pas d'accord empêche d'en parler ? Pourquoi forcément vouloir parler de ce qui est commun entre les différentes personnalités, et pas laisser justement les différences apparaître, qui sont le fondement même de leur existence ?

certaine ne veulent pas qu'on parle
de viol avec le psy
parce que gênant
aime pas
peur

alors que moi je sais pas
me dis que ça pourrait aider
m'aider moi

Implo, parle lui alors. Tu pourrais aborder le sujet, voir si tu te sens à peu près à l'aise, et puis voir si tu continues ou pas. 

Et pour l'histoire d'en haut, j'ai pas trop compris. Vous ne voulez pas parler de sujets qui touchent aux autres chez le psy ?

Je pense qu'il y a un problème de respect là. Si tu te sens d'en parler, mais les autres pas, bah... tu en parles, et les autres ont à le respecter.

T'sais, je suis rarement d'accord "avec moi même" sur certains points quoi. Jveux dire, même si je fonctionne à une seule voix et pas à 4, être ambivalente sur des sujets chauds, c'est juste normal. J'veux dire, tu crois que c'est pourquoi que ça m'arrive souvent, quand je veux aborder certains sujets avec mon psy, de le lui faire savoir par mail avant la séance ? C'est clairement pour court-circuiter le "dis lui". "non, dis lui pas". "Si, dis lui".
En mode "Oh ta gueule, il sait maintenant, donc plus besoin de tergiverser".

Le fonctionnement à plusieurs "personnifie" cette ambivalence, mais elle est vraiment présente en tout le monde je pense, quand il s'agit d'aborder des sujets difficiles. Et elle est vachement normale je trouve.

Pour autant, c'est pas une trahison d'aborder des sujets que certains parties de toi rechignent à aborder. C'est que à ce moment là, tu te sens de les aborder. Point quoi.

C'est justement parce que l'accord n'est pas unanime qu'il faut en parler. Au moins de ce désaccord, de ces tensions en toi. Et même aller plus loin...

Je pense que beaucoup d'entre nous ont ce genre de souçi-sans forcément que ça aille jusqu'à quatre,mais bon.Moi aussi je suis souvent tiraillée entre deux tendances,deux extrêmes,tout ou rien dans tous les domaines,et il est exact que c'est fatiguant à vivre.
  Si j'ai un conseil à te donner,c'est d'accepter,pour le moment,ces changements à répétition,donc prévisibles.Tu sais que tu dois toujours t'attendre à changer d'état d'esprit,n'importe quant.Ce n'est pas comme si ces changements n'étaient pas habituels chez toi-ce serait encore plus destabilisant.Et pour les évènements traumatisants de ta vie,je pense que tu essaie parfois de minimiser leur importance pour tenter de te protèger,mais ça ne marche pas toujours...Après,si tu arrive à les surmonter,tans mieux.
  Quant une partie de toi te souffle de faire une chose,et qu'une autre partie te dis le contraire,essaie de peser le pour et le contre,et d'ècouter la petite voix la plus constructive pour toi.Par exemple,je trouve que ce serait préférable que tu te confie à ton psy à tout point de vue si tu le peux,ça te ferais sûrement du bien.

Pourquoi ne pas vous dire que lorsque vous etes chez le psy chacun a droit, sans se bouffer, de dire ce qu'il ressent.

Tu peux aussi demander a ton psy d'essayer de vous recadrez quand un situation de desaccord se presente... je ne sais pas si c'est possible, mais il peut toujoirs essayer.

Si tu essayes tiens moi au courant.

Bisous et bon courage!

deux d'entre nous ne vont pas
chez le psy
on est donc
que deux
 a
y aller

en parler au psy ou pas
c'est pas vraiment la question
vu que ce sont des sujets
 qu'on abordera avec lui que
quand on sera plus stable
reprise du boulot tout
ça

on ne peut pas
contenter les 4
y a  forcément des choix à
faire

Je.ne sais pas si tu l'as déjà dis mais pourquoi n'etes vous que 2 a aller chez le psy ?

parce que les deux autres n'osent
pas
se montrer
l'une parce qu'elle
ne parle pas
l'autre parce qu'elle
est intimidé

D'aCcord , donc c'est peut etre plus facile de te mettre d'accord avec les 2 qui ne vienne pas avec toi..
Et si toutes les 3 vous essayiez, si c'est possible, de "convaicre" l'autre de vous respecter lorsque toi et elle etes chez le psy ... Si j'ai bien comrpis celle qui se rend avec toi chez le psy ne veut pas te laisser dire se que tu reSsents?

les deux en savent très peu faut
dire
l'autre est à l'opposé de moi
elle n'a pas vécue les choses comme moi
je les
ai
vécue
elle n'a pas ressenti les
choses
comme moi
donc elle ne peut s'exprimer comme moi

Et est-ce que tu pourrais discuter avec elle et justement vous dire mutuellement comment vous avez ressentis les choses, ce qui permettra peut etre un dialogue plus facile quand vous etes chez le psy

on a pas arrêté de parler
c'est une discussion qu'on a plusieurs fois par
jour parfois
au lever
 au coucher
pendant la nuit
rien ne change vu que
chacune a
des
arguments

Et les arguments sont ? Les siens comme les tiens.
Pourquoi elle ne veut pas en parler ?

par honte
 et avec colère
elle ne peut pas en parler
avec un homme
elle ne veut pas donner de
détails

Basiquement, je dirais que si tu en parles, c'est que tu as besoin de le verbaliser. Si ça dérange autant une part de toi mais qu'elle ne vient pas sur le devant de la scène pour empêcher cela et faire admettre que c'est "acceptable", c'est que cette part n'est pas dominante.

Alors ouais, la cohabitation, c'est mieux quand ça se passe bien, mais là, visiblement, la gêne est + présente à ne pas parler plutôt qu'à le faire, sinon, véritablement, tu ne te laisserais pas "dominer" par l'envie d'en parler, avec les mots de telle ou telle personnalité.

Donc si tu le fais, c'est que ça répond à un besoin impérieux, supérieur à celui, ambivalent, de taire la chose.

Et j'ai l'impression que dans ce que tu décris, la gêne et la colère sont rarement de bons moteurs lorsqu'elles sont "seules" et sans contre-pouvoir... pas une vérité générale, seulement mon avis sur la question, tu prends ce que tu veux dedans.