Comment allez-vous ?

On a des up, on a des down, on se débat dans le noir en hurlant comme un aliéné n'ayant pas d'autre moyen plus efficace pour que les grandes images psychédéliques négatives finissent par se faire la malle d'elles mêmes, puis ça passe, on fait des trucs et d'autres, on passe pour un allumer, on n'arrête de se battre contre ces idées parano débiles qui ne permettent pas de comprendre la raison qui pousse les gens à venir vers soi, on abdique, on s'épuise, on fait le fou, on s'amuse, on passe de bons moments, on regagne un vision trés instable et éphémère d'un semblant d'optimisme sur le futur, puis on late avec, on est jaloux de choses débiles, on se prends la tête sur des échos passés, on a honte de choses futiles, on accepte pas d'être soi, on en veux sans raison, on gerbe, on déteste ce que l'on est, on aime, on l'aime lui, on l'aime lui et il nous prends la tête, on spécule, on vit dans un monde étrange et coloré scintillant et incompréhensible, on a peur, en est un gosse apeuré qui ne sait pas ou aller pour trouver la paix ou du moins un certain calme intérieur, une stabilité, on s'excuse d'être soi, on s'excuse de ne pas être là pour ceux là qu'on aime et qui nous ramasse à la louche quand on a envis de se perçer le crâne de ses pensées que l'on accepte pas, on fait durer des états végétatifs non déprimants, on en a marre que dure des états végétatifs déprimants, on se rend compte qu'on n'arrive pas à bouger que l'on bloque pour la mise en pratique, on se sent seul, vraiment tout seul malgré la présence de ces gens là, on refuse les conseils qu'on nous propose, décidément on se sent incompris et l'on ne comprends pas soi même, on comprend rien, on voudrait le chasser de notre esprit mais il est là jour et nuit et inacessible au possible alors on le remplace et on en vient à se dire qu'on est vraiment détraqué pour ne pas arriver à faire un minimum la part des choses avec son trés peu semblant de relationnel qui te maintiens seul face à une solitude plus du tout fictive celle là, on mange mal mais mieux que les gens du forum qui mangent mal, on dort mal mais mieux que les gens du forum qui dorment mal, on se demande souvent pourquoi on parle pas, pourquoi on vit dans une sorte de rêve éveillé si fragilement attaquable, on refuse la réalité pourtant pas si moche du tout par rapport à d'autres, on refuse ses capacités, on n'a plus confiance en soi, on n'aime plus rien faire, on a des difficultés monstres à s'amuser, on passe son temps devant l'ordi tard pour glisser sur la spirale descendante, on délire, on divague, on arrive pas à exprimer ce qu'il y a, on parano sur les gens mais on reste honnête et ils nous comprennent eux ça change des années passées délirantes, on regrette, on est trop con de regretté ça mais on putain de regrette ce genre de matin en se réveillant un peu vaseux de pas être normal, on regrette d'avoir le con et d'être tout simplement un soi ingérable qui fini toujours pa tout casser, on aurait préférer l'illusion pour s'y plaire dedans, on préfere l'illusion c'est plus facile plus doux moins dur et excluant que la réalité, on écrit des choses illisibles sous forme d'une seule genre de phrase géante que personne n'arrivera à lire jusqu'au bout, ou peut être pas, on s'écrase mentalement pour survivre, on en a marre de faire du up down tout le temps ça fini par saouler, on refuse catégoriquement d'aller voir un psy c'est hors contexte, on aimerait quelqu'un qui ai un contact physique irl car à force de rester loin des gens on fini par se sentir pestiferé et en manque d'humanité, ouais on ressent un manque d'amour étrange, on aimerais pouvoir être meilleur pouvoir donner plusse pouvoir s'occuper de lui de ses jolies chaussures rouges de ses yeux bleus de ses cheveux lisses et sombres son sourire sa peau blanche, on voudrais arrêté de rêver mais on fait des mauvais trip et on aime ça au final se lacérer mentalement, on chiale intérieurement à défaut d'arriver à verser des larmes exérieures, on chiale sur son sort, sur lui et son indifférence, on sait plus si on veux aller de l'avant ou bien en finir, on en a marre d'être constemment inconstant dans ses pensées de ne pouvoir s'accrocher à rien ne rien promettre, on en a marre de décevoir ses amis, on se dit qu'on a bien mérité de pas se faire inviter à ce putain d'anniv de son soi disant meilleur pote qui nous fait la gueule parce qu'il refuse d'être autre qu'un contact hautement superficiel en couche, on se dit qu'on arrive pas à parler et que c'est de sa faute, on devrait franchir le pas mais pour aller ou de quelle façon dans quel but, on prend son temps, on stress pour le partiel demain, on aimerait bien avoir quelque chose à faire derrière pour pas sombrer dans un possibilité d'avoir le choix, on décroche, on bosse plus, on aime la magie d'internet, on aime les gentil ados sages, on aime les gantils petit garçon, on a peur, on s'enferme, on flotte, on est comme dans un rêve, on a des up, on a des down.