J'appelle ou non?

Je passe mon temps à angoissouiller depuis mardi, aucun signe de si ça va arrêter ou non, et pas de rendez-vous avant le 21. J'appelle mon psychiatre pour avancer mon rendez-vous ou non?

Vous avez quelque chose comme une heure pour répondre.

ça dure depuis mardi... oui !

Reste pas comme ça.

Si c'est pour "on augmente les doses" pas des masses utile à mon sens.
Vu que j'imagine que tu le fais très bien tout seul.

Si en revanche, le revoir, à déjà eu un effet sur ton angoisse, que ça a déjà permit de t'en dépêtrer un brin, why not ?

+1 Joker.

Mais je dirais que si tu poses la question, c'est que tu vois une utilité possible à appeler, donc appelle !

Le problème, c'est que je ne sais pas ce que j'attendrais de tout ça. Peut-être juste parler. Ouais, parler serait un bon début. Mais en même temps, c'est clair qu'avec ce que je dirais, elle augmenterais la médication. Peut-être que ce ne serait pas une mauvaise chose au fond, je sais pas, mais je passe déjà suffisamment de temps au lit sans ajouter les effets d'un changement de médication.

Après, tu peux accepter ou refuser l'augmentation des doses, il me semble.

Mais si parler te fait du bien, franchement, oui appelle.

Et insister, si nécessaire, sur le fait que si tu veux régler le problème d'angoisse, c'est pour être FONCTIONNEL et que donc, t'abrutir à coups de médocs abrutissants à souhait, ce serait bof bof ?

Pas mal d'accord avec les autres.

Appelles, mais pose D'ENTREE DE JEU la donne que tu refuseras toute augmentation de médication, parce que passer ton temps à comater ne fait pas partie de ton plan pour vivre bien !

(et être AUSSI au clair avec toi même, parce que tu as un certain potentiel à agir comme un mouton bien dressé quand il s'agit de suivre les diagnostics / ordres d'un gourou psychiatre

Finalement j'ai appelé. Je risque d'avoir une réponse lundi parce que c'était après la fermeture du secrétariat de la clinique. Et je risque de demander juste quelque chose de plus puissant que mes 75mg de Seroquel au besoin, parce que ça ne donne strictement rien. EDIT : Par contre, je suis physiquement incapable de refuser une augmentation de médic. Je suis clairement le chienchien de mon équipe de traitement

Au moins le travail (surprise, mais travail quand même) s'est bien passé. C'est rassurant. Ça risque de me permettre d'arrêter l'angoissouillage permanent.

Pravda a écrit:

Par contre, je suis physiquement incapable de refuser une augmentation de médic. Je suis clairement le chienchien de mon équipe de traitement.

Gruh ! Tu ES une personne à part entière pas un cobaye pour psy qui aime prescrire à tour de bras de jolies petits cachets multicolores.
Tu feras quoi si les angoisses reviennent, si après quelques temps, ton corps s'y habitue à nouveau et que tu te vois dans "l'obligation" d'augmenter de nouveau ? Bordel, tu peux pas augmenter jusqu'à perpét' !

Et pourquoi être le chienchien de ton psy ?

Je sais pas. Probablement que je n'ai pas envie de m'impliquer trop là-dedans, encore moins contredire des gens. Puis en même temps, faut pas le cacher, je réagis super bien aux médicaments. Ou plutôt, je réagis super bien aux médicaments quand je suis aussi dans un cocon de protection, mais bon, c'est mieux que pas mal d'autres, je crois.

Mais je vais quand même essayer de faire en sorte que le changement soit dans ma médication au besoin, pas dans le traitement de fond.