Phénomène space quand je somnole

Titre assez peu explicite, mais question assez concrète.

Quand je suis fatiguée, j'ai tendance à avoir un sommeil particulièrement anarchique (nuits peu reposantes, somnolence dès que je me pose dans la journée).

Dans ces périodes là, j'ai aussi des espèces de "rêves" dès que je me pose, sans forcément m'endormir complètement. Disons, je somnole ou rêve éveillée, et les rêves sont particulièrement vivaces... et souvent totalement incohérants. Ils sont souvent superposés à la réalité quand je ne dors pas complètement.

La plupart du temps, c'est des phrases qui se disent dans ma tête. Phrase est un bien grand mot : "assemblage pas mal peu cohérent de mots" serait plus correct.
Des fois il y a des images avec.
Des fois il a de la musique avec (dernier phénomène du genre en date, une "chanson" avec un petit air entêtant, composée de mots assemblés de manière totalement aléatoire et ne voulait strictement rien dire).
Très rarement ces rêves sont effrayants (ce qui m'a valu de hurler dans un bus. Idéal pour passer inaperçu).

Le problème, c'est que ces "rêves" sont particulièrement vivaces, et peuvent me tenir compagnie pendant quelques heures après mon complet réveil.

Par exemple la petite chanson mentionnée plus haut m'a tenu compagnie, en boucle dans ma tête, pendant bien deux heures... pendant lesquelles j'avais une réunion à mon travail !

Je ne suis pas inquiète de ces phénomènes, ça fait plusieurs années (depuis mon adolescence) que ça m'arrive par intermittence dans les périodes de fatigue / stress et que ça rentre dans l'ordre tout seul dès que je suis moins crevée.
J'ai eu des périodes où je faisais des épisodes de paralysie du sommeil quasiment chaque nuit, et ce phénomène est clairement du même ordre, probablement un peu moins "intense" que la paralysie du sommeil, mais c'est le même genre de décalage entre sommeil physique et activité "rêveuse" du cerveau.

Juste... J'aimerais beaucoup des idées pratiques pour tenir à distance les "pensées parasites" issues de ces rêves pendant que mon cerveau est supposé être opérationnel. Parce que pour se concentrer ou se fixer sur une activité efficacement, on a connu mieux que d'avoir des mots qui défilent anarchiquement dans ma tête.

Donc si vous avez des idées, plus ou moins saugrenues, ca me va, je teste.

bon concrètement j'ai aucune solutions.
moi le seul moyen pour enrayer le phénomène moin de stresse et surtout plus de sommeille.
enfin je suis heureuse d'avoir lu ce poste bien que c est dommage que tu vive ça moi d'une certaine manière je suis "heureuse" je me sent moin seul car personne de mon entourage a eu a faire face a ce genre de choses.

Ecrire les pensées parasites pour les "poser" quelquepart et passer à autre chose? Tu pourrais aussi nous faire partager LA chanson sur youtube par exemple!

(saugrenu tout ça? Noooooon)

Ca m'arrive régulièrement aussi, surtout les chansons. La dernière phrase en date parlait de "la marche des fourmis atomiques". J'étais perplexe, Guillaume trouvait ça trop cool.

Moi, j'essaie d'écouter de la musique/la radio, ça aide pas mal. Après tu as effectivement autre chose dans la tête et tu oublies graduellement les phrases wtf-esques, enfin moi en tout cas.

moi c est pas de la musique mais des image ,
comme un morceaux de papier ou une fenêtre msn avec des suites de mots illogiques ou simplement un début de mot ou encore plus souvent des lettres.
ça ne dure qu'une fraction de seconde, des fois j'ai même pas le temps de tout voir avant que ça disparaisses.
ce que je trouve embêtant c est que je passe le reste de la journée a essayer de comprendre ce que ça voulais dire,alors que je sais très bien qu'il y a logiquement rien a comprendre.
mais ça me donne toujours un sentiment de "tu doit comprendre le message"
comme j'ai déjà dit j'ai pas trouver de moyen pour pour combattre ça,
déjà écrit tout sur papier mais dans mon cas ça aide pas bien au contraire ça vire encore plus a l'obsession car je me met a réfléchir d'avantage a la signification "message cache" enfin moi ça m'aide pas mais pour d'autre on sais jamais.