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 Faire taire celle qui va mal.

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Onagre
Demoness
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MessageSujet: Faire taire celle qui va mal.   Faire taire celle qui va mal. Icon_minitimeSam 25 Avr 2009 - 21:57

... quand il n'y a aucune raison que ça aille mal, je précise.

C'est l'impression que j'ai. Que malgré les efforts, une voix là-dedans persiste à hurler. Que je me sens mal, que je suis lasse. Qui m'empêche de dormir, même quand chaque partie de mon corps me fait mal, même lorsque je lâche mes occupations pour me coucher et perdre des heures à m'obstiner de garder les yeux fermés, de ne pas bouger, de faire la morte jusqu'au lever.
Alors que dans les faits, je continue mon petit bonhomme de chemin. En ce moment, les préoccupations sont surtout d'ordre scolaire, mais j'avance dans mes révisions. Même si le but me semble éminemment flou. Précisément à cause de ce côté qui ne va pas.

Je me sens pas mal stupide de ne pas arriver à museler ces pensées qui n'ont pas lieu d'être. Parce que non, rien ne me fait badder. Et, paradoxalement, tout me fait badder. M'expliquer ? Je ne déprime pas à cause de quelque chose. Non, sérieusement, tout est OK. Mais je déprime. Et cette déprime s'étend à tout. Tout ce qui me vient en pensée se retrouve noir et englué.

Les coups de déprime, c'est pas nouveau. Peut-être, probablement même, que j'arriverai à me tirer de celle-là, à grand coup d'efforts et d'énergie en moins, comme à chaque remontée. Mais ça m'arrangerait pas mal de me débrouiller pour ne plus avoir de gros boum. Et je cherche donc à savoir comment. Parce que, je sais pas, se débattre si c'est pour se prendre une nouvelle claque dans le moral le mois suivant, j'en ai plus vraiment envie à l'heure actuelle. Des bads, bon, d'accord. Des angoisses à propos de choses même bêtes, à la limite. Ça fait partie de la vie de tous les jours, et je cherche pas à m'élever au dessus de ça, ou alors plus tard quand j'aurai réglé le reste. Mais des bads sur rien qui se transforment en bads sur tout, non. Des bads qui me prennent des semaines à remonter et moins que ça pour retomber, non. Si c'est ça la réalité (me le dire tout de suite, alors, svp), bah sans moi, j'arrêterai de fournir des efforts dans des voies qui ne mènent à rien.


Dernière édition par Kagu le Lun 8 Mar 2010 - 1:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Faire taire celle qui va mal.   Faire taire celle qui va mal. Icon_minitimeSam 25 Avr 2009 - 22:28

Si je comprends bien, il y a deux partie en toi, celle qui est censée aller bien, et celle qui va mal, qui hurle, et donc "contamine" la partie qui va "bien" ...
Si tu n'as pas de raison précise à ton bad, c'est sûrement que la cause est générale. Je veux dire, peut être que c'est peut être toute la société qui te fait te sentir mal. En tout cas, c'est pas "rien".
C'est un mal-être qui est en toi, et qui n'est sûrement pas là pour -et à cause- de rien.
Je vais peut être exposer mes pensées (pas très claires, et qui me paraissent pas très logiques à moi même) mais je pense qu'il n'y a pas de bad sans causes. Souvent, je crois qu'il y a des causes et des déclencheurs de la dépression.
Enfin je ne sais pas, ça me semble aussi flou à moi même que ça l'est pour vous je crois.
Mais par exemple, imaginons le cas d'une jeune fille qui pendant toute son enfance, a souffert d'un abandon moral (c'est à dire qu'on la plus ou moins rejetée, qu'on a pas écouté ce qu'elle avait a dire, et donc elle s'est sentie inférieure aux autres, elle s'est sentie exclue du monde). A l'adolescence, elle badde, "règle" son problème avec l'abandon (de ses parents imaginons), apprends à se réconcilier avec elle même et le monde. Plus tard, à environ 30 ans, un de ses proches part vivre loin. Elle se sent un peu abandonnée et là peut survenir le bad. La cause, c'est le sentiment d'abandon psychique, c'est son enfance, tout ça. Le déclencheur, c'est le départ de son ami(e).
Ce qu'il faut qu'elle voit, c'est la cause de son bad, ses sentiments, pas seulement le départ de son ami(e).
Souvent, on a tendance à prendre le déclencheur pour la cause, et donc, on ne règle pas totalement le problème.
Si tu me suis, dans ton cas, tu ne vois pas de déclencheur, et c'est sûrement parce qu'il n'y en a pas.
S'il n'y a pas de "déclencheur", de chose précise qui nous fait souffrir, c'est sûrement très difficile de s'orienter sur la cause précise de ce qui nous fait mal.

Bon, je suis peut être totalement HS et idiote dans ma réflexion là-dessus, je n'en sais rien, c'est la première fois que j'en fais part...

Mais bon, je vois absolument de quoi tu parles, c'est aussi ce contre quoi je me bats.

J'espère t'avoir apporter des élèments de réponse, ou au moins un départ. Je ne peux pas faire grand chose d'autre, vu que je suis plus ou moins dans la même situation que toi (et je n'ai pas non plus trouvé de solution...). Mais n'abandonne pas stp...

Amicalement.
biz
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Demoness

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MessageSujet: Re: Faire taire celle qui va mal.   Faire taire celle qui va mal. Icon_minitimeSam 25 Avr 2009 - 22:53

Pinkwater je suis d'accord avec ta théorie. De plus tu l'a très bien expliquée.

Et Kaguya Hime j'ai plus grand chose à rajouter, mais je te comprends totalement. Moi c'est pareil très très souvent...
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MessageSujet: Re: Faire taire celle qui va mal.   Faire taire celle qui va mal. Icon_minitimeSam 25 Avr 2009 - 22:59

    Oui, deux parties, ou plutôt deux états d'esprit. Il n'y a jamais les deux parties en même temps. Heureusement, peut-être, ça m'évite un dédoublement de personnalité, haha.
    Je ressens très fortement ces changements d'état d'esprit. Et j'essaye de chasser la partie « bouhouhou j'en ai marre je veux rester dans mon lit même si j'arrive pas à y dormir », parce qu'elle ne m'amène que des putains de problèmes et des régressions puériles. Mais je n'y arrive pas. Ou pas longtemps. Et quand elle revient, le reste se casse la gueule, intégralement.

    Ça fait quelques années que je me tape le mot « dépression ». Théoriquement depuis plus de la moitié de mon existence d'ailleurs. Pratiquement, pas l'impression que ça remonte à aussi loin. Et impression que ça s'est terminé. En témoignent les moments où ça va bien.
    Parfois, j'y crois à cette saleté de dépression. Mais entre deux down, je vais bien. Alors je doute un peu, la dépression me semble pas que c'est un mois sur deux.

    Bref. Je ne sais même pas si à chaque fois que je retombe c'est dû à quelque chose, séparément d'une fois à l'autre (même si c'est la répétition d'une même chose, là n'est pas la question), et donc il s'agit de plusieurs déprimes qui s'enchaînent ou si en fait même lorsque je me porte plutôt bien je reste plus ou moins dans la même déprime.
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MessageSujet: Re: Faire taire celle qui va mal.   Faire taire celle qui va mal. Icon_minitimeSam 25 Avr 2009 - 23:21

Si tu essayes, c'est déjà quelque chose de bien, alors ne baisse pas les bras. Tu n'es pas désespérée, tu n'es pas tout le temps mal, ça veut peut être dire qu'il y a quelque chose en toi qui te rend nostalgique, mais je t'assure que tout n'est pas perdu. Et puis tu dis avoir quitté la dépression, ce qui veut dire que pendant un moment tu étais constamment déprimée, mais que tu as quitté cette phase. Maintenant, ta situation a évoluée. Alors oui tu as de gros coups de blues, mais par rapport à la situation globale, je pense que tu es en train d'avancer, et qu'il ne te manque que quelques trucs à régler. Ensuite peut être que tu iras bien de plus en plus souvent...
A toi de me dire si j'ai tord.

Le mot dépression n'est sûrement pas approprié, c'est juste que je parlais en général.

Je n'en sais rien, je n'ai pas encore trouvé la réponse, moi non plus... (sauf que les moments ou je vais bien ne dure pas un mois mais deux ou trois jours -_-).

Je ne suis pas très fraiche, désolée si mes idées sont un peu à côté de tout...

Amicalement.
biz
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MessageSujet: Re: Faire taire celle qui va mal.   Faire taire celle qui va mal. Icon_minitimeMar 9 Juin 2009 - 20:49

    Bon, je remonte, mais c'est mon cadavre.

    Encore la partie qui va mal sans fournir d'explication.

    De manière moins déprimée, je me sens plutôt stressée. J'attribue (ou attribuais) ça aux examens, mais je me rends compte que c'est pas le cas, ou pas comme je le pense. Enfin, en me basant sur les douleurs de stress en tout cas, en plus des deux crises d'asthme que je me suis fait depuis la fin de mon oral vers 15h, alors que ça faisait des mois sans (les douleurs dans la poitrine ayant pris le relais). Maintenant que j'ai passé deux des plus gros oraux, la douleur dans la poitrine revient. Si c'était lié aux examens en eux-mêmes, c'est juste avant et pendant que ça ferait mal, pas après, ou si ça fait mal après c'est que ça faisait au moins autant voire plus mal avant et pendant. Et ces derniers jours, au contraire, répit. J'ai eu pareil samedi passé, l'après-midi de mon dernier écrit. Une douleur qui revient, ce samedi-là c'était au point d'en faire un malaise, au moment où je recommence à me détendre. (Ou à essayer, du coup.)

    Je sens bien que je ne suis pas à l'aise avec tout ça. Ne plus être devant ce dilemme « Me présenter aux examens ? Ne pas le faire ? » et donc être devant le fait accompli devrait soulager, parce que maintenant c'est passé je ne peux plus rien y changer. C'est pas vraiment le cas. A la place, j'angoisse et je m'étouffe dans mes propres poumons. Et je ne sais pas pourquoi. Donc je ne sais pas quoi faire pour me calmer.

    Je suis de mauvaise humeur, surtout par rapport à ma mère. Bon sang, la dispute stupide du jour, c'est parce qu'elle m'a répété une explication plusieurs fois, avant que je hurle de se la fermer, je suis pas conne, merde.

    Je lui ai gueulé que je n'étais pas conne, même si au moment de le dire je pensais l'inverse, du coup. C'est pitoyable d'être aussi susceptible.

    *Continue d'étouffer*
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Onagre




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MessageSujet: Re: Faire taire celle qui va mal.   Faire taire celle qui va mal. Icon_minitimeMer 10 Juin 2009 - 0:17

Est ce que c'est possible qu'au contraire, ce qui te stresse, c'est qu'après les examens, y a plus rien? Au sans, plus de but immédiat, de tension qui te focalise quand même un peu sur quelque chose?

Ya énormément de gens qui dépriment après leurs examens.


J'ai envie de dire un truc qui va tout solutionner... Bon sang, pourquoi je suis pas Dieu?
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Mitaei

Mitaei


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MessageSujet: Re: Faire taire celle qui va mal.   Faire taire celle qui va mal. Icon_minitimeMer 10 Juin 2009 - 0:30

Onagre a écrit:
Bon sang, pourquoi je suis pas Dieu?

On est comme on est, et tu n'est pas Dieu car il faut apprendre a se débrouillé, si toutes les solutions nous était donné ou servi devant notre nez, sa ne serviré à rien de vivre.
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MessageSujet: Re: Faire taire celle qui va mal.   Faire taire celle qui va mal. Icon_minitimeMer 10 Juin 2009 - 0:42

    Le truc, c'est que c'est pas une déprime, enfin je ne le ressens pas comme ça donc si s'en est une elle est complètement différente de mes déprimes habituelles, pas de tension qui s'écroule, c'est en fait le contraire, un réel stress, angoisse pour quelque chose qui va arriver (par opposition au deuil de quelque chose qui est fini, d'un but qui est accompli, qui n'arrivera pas ou plus).

    D'où ma propre incompréhension.

    Je suis plutôt du genre à être assez contente dès qu'il n'y a plus de but. Je ne suis plus obligée de me bouger, youhou. En fait d'habitude je me traîne vraiment ce boulet en moi qui veut surtout pas avancer, qui veut s'enterrer dans son lit, théoriquement il devrait être heureux qu'après ces exams j'ai des mois de vacances, mais c'est l'inverse qui se produit.

    Là, c'est comme si tous mes sens se mettaient en : Aleeerte, il va se passer un truc de très moche ! Tu vas mourir, ça va être horrible et long, alors dépêche-toi de prendre de l'avance sur la mort, crève vite et bien.

    Mais lol, quoi ? Je ne peux pas me rassurer, me dire que mon scénario est franchement pessimiste et abusé, parce qu'il n'y a pas de scénario, juste le pressentiment d'un truc horrible. Je me suis rassurée par rapport au bac, en pensant que c'est les examens qui me stressaient, ce qui est en partie vrai parce que ça me stresse comme tout le monde, je n'y échappe pas. Mais il y a une partie qui n'est pas liée aux examens, qui augmente avec le temps et l'excuse des examens qui diminue. Je ne sais plus quelle excuse prendre pour me rassurer.
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Implo

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MessageSujet: Re: Faire taire celle qui va mal.   Faire taire celle qui va mal. Icon_minitimeMer 10 Juin 2009 - 19:36

Erf.
Angoissée/ être mal, ne rien gérer à cause d'un facteur X inconnu... baw.

T'arriverais à fixer le début de ce mal si " particulier"? Histoire de voir si ça concorde avec quelque chose...
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MessageSujet: Re: Faire taire celle qui va mal.   Faire taire celle qui va mal. Icon_minitimeMer 10 Juin 2009 - 20:44

    Euh, un mois environ, mais clairement en mode crescendo, c'est il y a un mois environ que j'ai commencé à détecter clairement. Donc j'ai associé aux examens.

    Après, si on compte le début de « coeur qui fait maaal », ça fait plus me semble-t-il, mais à ce moment-là ça alternait angoisse (= mal à la poitrine) et déprime, donc dans le doute, je limite à un mois.
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Caramel

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MessageSujet: Re: Faire taire celle qui va mal.   Faire taire celle qui va mal. Icon_minitimeJeu 11 Juin 2009 - 0:16

Et si c'était "la suite" qui t'angoisse ?

J'veux dire... le fait d'avoir fini les examens, c'est avoir fini la page "lycée".

Donc entrer dans des formations universitaires / professionnelles (au choix), et devoir faire les choix qui s'y rapportent :

- Quelle formation ? où ? quel mode de vie pendant cette formation ? quelle distance avec ta famille ? ...

Et bon... entrer dans l'âge "adulte", parce que c'est des formations "d'adultes" : flippant.

Est-ce que l'angoisse est vraiment tout à fait inexplicable, vu sous cet angle ?

Est-ce que ça te parle, comme hypothèse ?
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MessageSujet: Re: Faire taire celle qui va mal.   Faire taire celle qui va mal. Icon_minitimeJeu 11 Juin 2009 - 0:39

    C'est explicable oui. Ça me parle pas trop, en fait, mais ça reste explicable. J'y ai pensé, et j'ai identifié deux bémols sur ce changement de vie, mais ils sont compensés (et largement même) puisque les bénéfices et les réjouissances que j'ai sont à 10 contre 1. La distance avec ma famille, clairement do want. La chambre d'étudiante/appartement, aussi. Les études de médecine, je les attends depuis que j'ai environ 5 ans. Changer de ville, ça sera pas trop tôt. Quitter le lycée, j'en parle même pas.
    Bémols ?
    Liberté pour faire nawak (un peu compensé par le bonus : liberté pour faire nawak, bah oui on se change pas).
    Et si les études ne me plaisaient pas ? C'est surtout sur ce point que j'ai travaillé (en suivi). Je pense m'être rassurée là-dessus, même si une certaine anxiété subsiste, mais l'anxiété que je ressens par rapport à ce dernier point est passé de « AAAAAAHHHHH » à un stress que je pense normal, enfin dans ma tête les autres lycéens en train de finir ont aussi cette appréhension. Ou la majorité en tout cas.

    C'est possible que je n'arrive pas à me convaincre que l'angoisse est plus grande que je le pense. Mais ça m'étonne un peu que tout le travail que j'ai fait pour me rassurer sur cet avenir ne semble pas trop fonctionner. Ou pas assez puisque je commence à manifester des signes physiques de stress de plus en plus évidents (et plutôt chiants).

    Je sais pas. Il y a un truc qui va pas, mais penser à ce changement de vie ne m'affecte pas : dans cette angoisse précise, il ne me rassure pas et ne me stresse pas plus. Je sais pas trop quelles conclusions en tirer. Si ça ne me rassure pas, j'aurais tendance à penser que du coup ce n'est pas lié à la situation actuelle (familiale par exemple) puisque la perspective de coupure ne change rien, et que c'est pas lié ou pas comme je le pense, à l'angoisse de partir. Mais bon. Si j'étais douée en auto-analyse, ça serait réglé depuis un moment, haha.
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MessageSujet: Re: Faire taire celle qui va mal.   Faire taire celle qui va mal. Icon_minitimeJeu 11 Juin 2009 - 16:49

    J'ai trouvé un petit remède qui, dommage, ne fonctionne qu'à court terme : me mettre sous stress, consciemment.

    Exemple typique, un jeu stressant. Ou, puisque je suis en plein dedans, les examens (pas les révisions, être vraiment à ma table pour écrire mon exam, ou passer à l'oral, le « pendant »). Quand je suis stressée, mais que je sais pourquoi parce que la situation dans laquelle je suis est réellement stressante, je canalise généralement bien mon stress pour faire quelque chose de plutôt bien. Ouais, j'aime bien être stressée et savoir pourquoi, c'est un moteur qui dans certain cas a remplacé le moteur « envie ».

    Mais quand ça me prend au dépourvu, que rien ne le justifie, je perds mes moyens. Je ne sens pas le même stress, je ne le ressens que vaguement, par cette impression que j'ai décrite que quelque chose de fatal va m'arriver et que si j'identifie pas rapidement ce que c'est vaudrait mieux me buter pour arriver au même résultat, la peur en moins. (Chose que je ne ferai jamais consciemment je pense puisque ladite solution a tout mon mépris.)
    Donc mentalement, l'angoisse est moins forte, mais l'issue plus grave. Et c'est surtout par différentes douleurs complètement somatiques que se manifeste le stress, probablement parce que c'est le seul moyen pour que ça sorte.

    Seulement, j'aimerais bien une autre méthode, parce que l'escalade de l'angoisse consciente pour échapper aux douleurs, pour avoir une respiration convenable, euh, bof. L'overdose d'adrénaline, au bout d'un temps, me semble peu sain. (Et vachement crevant.)
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Elias




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MessageSujet: Re: Faire taire celle qui va mal.   Faire taire celle qui va mal. Icon_minitimeJeu 11 Juin 2009 - 17:03

As tu déjà essayé d'écouter de la musique assez speed? (je te passerai des liens s'il le faut, mais je pense que tu as déjà une idée de ce que tu cherches
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MessageSujet: Re: Faire taire celle qui va mal.   Faire taire celle qui va mal. Icon_minitimeJeu 11 Juin 2009 - 23:15

    C'est une bonne idée, je crois pas avoir essayé parce qu'en général j'aime assez peu la musique speed, mais sur un plan seulement « défoulement d'angoisse » c'est à essayer effectivement.
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Caramel

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MessageSujet: Re: Faire taire celle qui va mal.   Faire taire celle qui va mal. Icon_minitimeJeu 11 Juin 2009 - 23:23

Autre formule, variante de "se mettre sous stress consciemment" :

Choisir pour se mettre sous stress une activité au haute teneur en adrénaline mais nécessitant de la méticulosité et du calme dans les gestes ?
Genre de la grimpe ?

Histoire d'apprendre à canaliser ce stress, à ne pas faire dans la surenchère d'adrénaline mais dans le controle de l'adrénaline ?
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MessageSujet: Re: Faire taire celle qui va mal.   Faire taire celle qui va mal. Icon_minitimeVen 12 Juin 2009 - 0:19

    Bonne idée. C'est probablement ce que je fais en jeu vidéo (spécialement Wii, vu que ça demande une certaine précision)/exam (gestion du stress), donc ouais, c'est le point commun des situations où ça va. A développer donc. Le mieux serait de trouver quelque chose de pas mal permanent et/ou adaptable à un maximum de situations. (Ou je demande trop ?)

    L'ennui c'est qu'il me faut du stress (sous-entendu : identifiable) pour le canaliser et c'est pour ça que je provoque un stress particulier (et puis après, epic win ou fail). Parce que ce dernier mois, je me bloque au phénomène « Pourquoi j'angoisse ?? ». Je n'arrive pas à passer l'étape et cette angoisse, bah je la ressens surtout physiquement. (Dès que je ne m'explique pas les choses, j'ai tendance à faire des trucs qui s'apparenteraient à du refoulement.)

    Donc les méthodes que j'applique généralement sont...
    1. Bon, contrôle tes mains, c'est pas la peine de trembler
    ... et surtout
    2. Cette peur n'est pas cohérente, [pensée contraire à la peur, exemple en examens : tu as bien suivi les leçons donc pas de raison que ça n'aille pas]
    3. Arrête d'avoir les idées qui vont dans tous les sens, ralentis et organise-les

    Je n'arrive pas à les appliquer dans ce cas. Parce que le stress mental est minime, c'est juste cette impression que ça n'ira pas. Comme l'angoisse n'est dû à rien de concret, je ne peux pas me dire « AAAAHHH tu vas devoir gérer X truc » donc au lieu du gros bordel dans les pensées, c'est le reste qui prend le relai : jambes qui gigotent, cœur à 100 à l'heure, étouffement, tirage de cheveux, etc.
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MessageSujet: Re: Faire taire celle qui va mal.   Faire taire celle qui va mal. Icon_minitimeJeu 18 Juin 2009 - 22:27

    Examens finis.

    Je gère de moins en moins. 'tain, décidément, je ne me comprends plus.

    Oui, les 30min qui ont suivi le dernier exam, j'ai ressenti qu'un peu de pression était partie - celle que j'avais par rapport aux examens, mais c'est assez petit je me rends compte. Parce que jamais été très motivée par rapport aux cours. Enfin non, ça serait un mensonge. J'ai justement été très motivée. Appris une bonne partie du français écrit en six mois, avec deux ans de retard et j'en ai profité pour grappiller quelques années d'avance. J'avais l'impression que tout était à ma portée, que tout était possible, que j'arriverais à tout ce que je voudrais. Donnez-moi des challenges.
    Il y a un truc qui a merdouillé : le temps. Non, pas que j'en manquais, après tout j'en ai autant que tout le monde, j'ai pas (encore) de poussées mégalo si importantes. Au contraire, trop de temps, trop de répétitions, de révisions au sens propre en ce qui concerne les cours. Du temps pour noyer toute motivation. Pour supprimer tout challenge.

    Je crois que j'identifie peu à peu certains éléments du stress. Je me rends compte que les cours ont été un gaspillage, de temps évidemment que je ne pourrai jamais rattraper, mais surtout de motivation et là j'ignore si je pourrai la retrouver. Ouais, j'angoisse que ça soit irrémédiable. Je me suis habituée à ne plus bosser, à faire du tourisme scolaire, ça me réussit quand même alors pourquoi faire des efforts, boucler son travail mieux et donc plus vite (ça va toujours plus vite de se donner à fond que de merdouiller à chaque phrase d'un rapport à rendre parce que c'est chiant et inutile et que j'ai envie de pleurer plutôt que de me rabaisser à écrire des conneries pareilles) si c'est pour devoir s'emmerder le reste du temps ? Autant jouer à WoW / regarder Dr. House / se rouler en boule sur le canapé.
    Et là, je vais en médecine. Je n'angoisse pas sur le choix, je crois que c'est ça, en tout cas ça l'a toujours été. Je n'angoisse pas d'avoir mon chez-moi, parce que bordel, need. Je n'angoisse pas sur la difficulté, je suis convaincue que j'ai les moyens pour le faire. Mais putain, j'angoisse sur ma foutue incapacité à bosser, parce que j'ai beau avoir les moyens, pas sûr que je me les donne. Toute ma motivation et ma bonne volonté ne m'ont amené que des emmerdements en 2ème primaire (CE1) donc j'ai lâché tout ça. J'ai peur de ne pas retrouver celle que j'étais avant, quand je m'enthousiasmais devant de nouvelles choses à apprendre. Parce qu'en fin de primaire, au secondaire et au lycée, j'étais définitivement quelqu'un d'autre.

    J'ai peur que ça soit définitif, peur d'être une loseuse formatée Lycée (et collège, primaire), que j'exècre au passage. Peur que ce spectre de Lycée me suive et me fasse rater mes études, qui est probablement la seule chose que je garde en commun avec la gamine que j'étais. C'est pitoyable, j'en ai les larmes aux yeux. Putain, ouais, si ça foire, le meurtre est complet. Et moi, là-dedans, je suis victime et complice. Ça apporte encore un peu plus d'angoisse et de culpabilité, histoire de fermer cette joyeuse boucle.
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Onagre




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MessageSujet: Re: Faire taire celle qui va mal.   Faire taire celle qui va mal. Icon_minitimeJeu 18 Juin 2009 - 22:35

C'est un motif d'angoisse assez légitime en fait.

Mais tu ne pourras pas le savoir avant d'avoir commencé la médecine. Alors j'ai envie de dire, profite d'abord de tes vacances.

Si ca peut te rassurer, j'ai glandé éperdument pendant tout le collège plus lycée. Et une fois à la fac, j'ai su me mettre à bosser, au bon moment. t'as une pression qui te dissuade de faire autre chose quand c'est les examens, et le reste de l'année, c'est pas si dur que ca, parce que tu as ENVIE de réussir.
Même maintenant ou je fous plus rien hors examens, une fois que j'y suis je bosse 8 heures par jours dans la joie et la bonne humeur (presque) pendant un mois et demi...

C'est loin d'être impossible, t'inquiète pas! Ca te reviendra peut être pas tout de suite, mais ca te reviendra, surtout si tu aimes tes études.
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MessageSujet: Re: Faire taire celle qui va mal.   Faire taire celle qui va mal. Icon_minitimeJeu 18 Juin 2009 - 22:50

    Bah ce qui m'angoisse c'est que ce bac, j'avais prévu de le bosser plus. Ouais, j'ai fait à peu près ce que j'avais prévu en français, lu tous les livres d'auteur de maturité, fait tous les faits littéraires, sans forcément avoir lu tout les livres (ce qui est le cas de pas mal d'élèves donc je me rassure de ce côté là), mais je les ai faits. J'ai révisé les maths deux matinées, et clairement j'avais prévu plus, donc oui j'ai revu le programme de maths c'est un succès, mais très superficiellement, sans m'impliquer. J'ai fait mon petit rapport de géographie qui compte 1/2 à l'oral. (Donc 1/4 en tout.)

    Pour le reste, j'avais vraiment dans l'idée de bosser « comme si c'était médecine », pour me prouver que je pouvais être un minimum studieuse, et bah non. J'ai lu à peine quelques pages des œuvres imposées d'italien, pareil pour l'espagnol. J'ai revu encore plus sommairement la géographie que ce que j'avais fait pour les maths. Oui, c'était pas essentiel pour le bac en lui-même puisque je suis presque certaine de l'avoir et parce que tous les examens se sont bien passé. Mais c'est une preuve de ma foutue incapacité à me mettre au boulot, à éviter tout effort. Et ce, quelques mois avant l'Université. Donc je suis pas tant sûre que ça me reviendra à temps, là tout de suite. Parce que foutue impression qu'un truc est vraiment mort et que je me traîne et que si ça ne change pas...
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Onagre




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MessageSujet: Re: Faire taire celle qui va mal.   Faire taire celle qui va mal. Icon_minitimeVen 19 Juin 2009 - 12:29

Bah oui mais le truc, c'est que ca n'était pas médecine, et ca, ca influe sur ta motivation, quoique tu en penses. Quand je prépare mes examens à Pâques, je prévois toujours de bosser comme si j'allais avoir l'examen tout de suite. Et curieusement, je me retrouve parfois à juste lire mon cours.
Je pense que ca qui te manque, c'est la pression. Pas sûre, mais ca ne m'étonnerais pas.
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MessageSujet: Re: Faire taire celle qui va mal.   Faire taire celle qui va mal. Icon_minitime

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