Lettre pour mon psychiatre : comité de révision

Attention, passage explicite dans le deuxième paragraphe.

Citation :

Je ne sais pas si j’en ai déjà parlé. Peu importe.

Depuis au moins le mois d’avril 2008, je ressens une sorte de pression à l’intérieur de mon avant-bras gauche. Comme si mon bras « demandait » que je me coupe. Cette sensation va et vient, et je réussis à résister, mais ces temps-ci, elle est de plus en plus présente – et plus sérieuse. Dernièrement, ça empire, comme si je devait non seulement couper, mais ouvrir complètement mon avant-bras et en sortir mes muscles, tendons et autres nerfs. Je n’arrive pas trop à l’expliquer.

Également, ces temps-ci, j’ai l’impression de ne pas être capable de réfléchir. Les rares décisions que je prends me viennent comme par révélation, sans que je comprenne vraiment pourquoi. Par exemple, mon départ en appartement, mon retour à la maison, et beaucoup d’autres événements. Je change radicalement d'avis sur des questions importantes sans que je ne puisse m'expliquer pourquoi.

Je ne sais pas à quel point cela a des liens ou pas avec ma médication. Je n'ai pas, sincèrement, l'impression qu'elle aide. Je n'ai jamais ressenti d'effet de Prozac, et j'ai l'impression que le Zyprexa ne fait que me donner un QI de mollusque.

Je ne sais pas vraiment si ce sont des éléments utiles ou pas, et je ne sais pas trop si j’aurais pu ou dû en parler plus tôt.

Choses à ajouter? À modifier? À enlever? À reformuler?

J'allais dire que ça manquait de question relative à l'effet de ta médication, mais tu l'as rajouté.

Ca manque euh... de laitues.

Outre les points à aborder que tu aurais / as zappé, y'a un truc "spécial" qui motive ta lettre ? Tu veux en venir à quoi précisément ? Parce que c'est des trucs utiles, qu'il faut mettre sur le tapis, mais je trouve un brin décousus.
Listing de trucs à aborder pour préparer une séance ?
Correspondance pour déclencher quelque chose avant cette séance ?

Suis pas certain de voir ce que tu recherches avec la lettre.

Façon d'obtenir autre chose qu'un rendez-vous qui dure environ 5 minutes et où je répète que je suis fatigué, que mon sommeil est aléatoire, que je ne ressens aucun effet de ma médication, et qui se termine sur « aucun changementkthxbye ». Parce que jusqu'à présent, c'est pas mal tout ce que je dis.

Un paragraphe de conclusion, en disant que tu aimerais approfondir, et changer votre consultation-type parce que ça te travaille et que tu aimerais assez rapidement pouvoir améliorer ces points, non ? Histoire qu'il ne finisse pas mentalement sa lecture par "Oui... et ?"

Citation :

Je ne sais pas si j’en ai déjà parlé. Peu importe.

Depuis au moins le mois d’avril 2008, je ressens une sorte de pression à l’intérieur de mon avant-bras gauche. Comme si mon bras « demandait » que je me coupe. Cette sensation va et vient, et je réussis à résister, mais ces temps-ci, elle est de plus en plus présente – et plus sérieuse. Dernièrement, ça empire, comme si je devait non seulement couper, mais ouvrir complètement mon avant-bras et en sortir mes muscles, tendons et autres nerfs. Je n’arrive pas trop à l’expliquer.

Également, ces temps-ci, j’ai l’impression de ne pas être capable de réfléchir. Les rares décisions que je prends me viennent comme par révélation, sans que je comprenne vraiment pourquoi. Par exemple, mon départ en appartement, mon retour à la maison, et beaucoup d’autres événements. Je change radicalement d'avis sur des questions importantes sans que je ne puisse m'expliquer pourquoi.

Je ne sais pas à quel point cela a des liens ou pas avec ma médication. Je n'ai pas, sincèrement, l'impression qu'elle aide. Je n'ai jamais ressenti d'effet de Prozac, et j'ai l'impression que le Zyprexa ne fait que me donner un QI de mollusque.

Je ne sais pas vraiment si ce sont des éléments utiles ou pas, et je ne sais pas trop si j’aurais pu ou dû en parler plus tôt. La raison pour laquelle je vous écris cette lettre est que j'ai beaucoup de difficulté à amener moi-même des sujets de manière générale, et que j'aimerais apporter de nouveaux éléments sur la table pour commencer une nouvelle discussion.

Je trouve qu'elle est bien tant que tu parles de ce qui te préoccupe...

J'imprime?

C'est mieux, en effet, tu peux toujours tenter de l'apprendre par coeur et de lui réciter sans t'interrompre pour lui réciter, ou lui faire des signaux de fumé... mais l'imprimer reste le meilleur moyen...

Tu as beaucoup de courage de lui écrire une lettre... Je t'admire beaucoup pour ta démarche et j'espère vraiment qu'il pourra t'aider a avancer mieux grâce à elle!
Juste un petit conseille que je pourrais te donner pour éviter d'être déçue ou insatisfaite de sa réaction. Réfléchi (et met le par écris si ça t'aide) qu'est-ce que tu attends de lui, quelle réaction tu attends de sa et que peut-il t'apporter a ton avis?
Donne moi de tes nouvelles si tu es ok

Il n'a pas fait grand chose. Il n'a pas changé ma médication ou quoi que ce soit, et je n'ai pas été tellement plus communicatif qu'avant.

Once again...

Citation :

J’ai de nouveau besoin de recourir à un medium écrit pour vous transmettre des informations potentiellement utiles.

Je crois que j’ai des hallucinations. Dimanche dernier, j’ai entendu la voix de ma mère me parler, comme si elle était tout juste à côté de moi, alors qu’elle dormait dans une autre pièce. Plus tard dans la journée, j’ai vu un de mes pots de pilules qui semblait avoir des dents et qui mordait dans l’air. Cela s’ajoute à différentes sensations comme celle dont je vous ai parlé avec mon avant-bras. Des pressions, surtout. Dès fois, j’ai l’impression qu’il y a une main juste au-dessus de mes cheveux, et qu’elle se referme tranquillement sur mon crâne. J’entends des petits sons que je ne crois pas que les autres entendraient. Rien de grave, mais... ça m’inquiète. Je ne peux même pas blâmer le manque de sommeil, car il commence justement à se stabiliser.

Tout cela me fait peur. J’ai l’impression d’être dans quelque chose de trop gros pour moi.

Ben... Elle est bien.

Mais sincèrement, je serais toi, j'aurais tendance à attendre APRES la Suisse pour la lui donner...

Des fois qu'il décide de t'hopitaliser pour évaluation / observation / adaptation de la médication.

Du moins si tu veux être certain certain de pouvoir venir.

Après, si ça t'angoisse trop pour attendre jusque là, ben... Ok quoi.

Mais en tous cas, ouais, la lettre est claire, c'est un fait.

La lettre est plus que claire, mais, comme Caramel, j'aurais tendance à espérer que tu n'ai pas besoin de la donner avant le voyage en Europe... vraiment envie de te croiser hors msn, forum ect ect...

Tu le vois mercredi, il me semble non? Possible d'attendre?

En même temps, pourquoi attendre s'il a besoin de parler, d'en savoir plus...d'autant plus qu'une médication adéquate lui rendrait peut-être la vie plus façile...

Sans voilà trop m'avancer
Le Zyprexa me semble coupable désigné
C'est son effet second
Que les hallucinations
Et le wtf et l'énergie de moule desséchée

Approuvé. Après la Suisse. Après la Suisse. Je ne veux pas aller à l'hôpital. Pas là. Pas là.

EDIT : Anyway, ce n'est pas comme si moi qui ne dit rien pendant une rencontre était quelque chose de tellement surprenant.

Ta psy a l'air nulle pour parler franchement
N'as-tu jamais pensé à faire un changement
Pour un psy plus adéquat
Qui au Benadryl et Zyprexa
Préférerait un long dialogue enrichissant ?

Avec ma psy, je parle. Avec mon psychiatre... moins, disons.

Fuck. Mes parents ont encore lu mon blog.

Je vais devoir en parler avant le voyage. *peur*

C'est genre "ils t'y obligent" ?

Ils ont réagi comment ?