Que faire ???

Bonjour à vous tous,

Alors voilà je sais pas si ma place est sur ce forum, mais je tente le coup. Je suis une maman qui cherche des réponses.
Il y a 3 semaine mon fils de 15 ans m'a appelée au secours. Il m'a avoué que depuis un certain temps il était dans le noir, que ça faisait une année qu'il se mutilait à la lame (j'ose le passé, bien que ca ne fasse que depuis ce moment là qu'il a arrêté de le faire). Maintenant il frappe sur son lit à coup de baton et les murs à coup de poing. Il a eu une séance chez le psychiatre et va être suivi. Il lui a donné des antipsychotiques ( seroquel, si vous connaissez).

En fait j'aurai aimé savoir dans votre situation comment vous attendez que votre famille réagisse pour vous aider sans vous prendre la tête?

De quoi avez vous besoin pour vous aider à déceler une lumière dans le tunnel ?

Comment ne pas être gauche pour ne pas vous gaver ?

Bref pleins de question d'une maman qui ne sait pas comment elle doit être pour aider son enfant à ne plus penser suicide mutilation, mais simplement que a un moment donné, la vie va être belle et qu'il vaut la peine de se battre. Vous le méritez comme chaque être sur cette planète.

J'espère ne pas faire tâche sur le forum en tant que maman, et que vous auraz envie de m'aider à y voir un peu plus clair sur ce que vous avez besoin après avoir tout révélé, vu que la révélation est déjà un bon début, je n'aimerai pas gâcher cet énorme effort que mon fils a fait par des attitudes mal placées. En tout cas je vous remercie de m'avoir lue. Pleins de courage à vous tous

T'en fait pas, tu as ta place parmis nous

Sinon, y faut essayer de parler avec lui, c'est un des plus grands bien. Mais bien sûr, sans le forcer. C'est déjà bien qui t'ai appellé au secours, ca prouve qu'il a confiance en toi.
Il tape sur son lit et les murs? C'est un des moyens qui trouvent pour se défouler à la place de se mutiler

Je ne sais plus quoi dire d'autre

d'accord avec fille-seule. tu as ta ta place parmi nous

Si j'ai bien un truc a dire c'est de peut-être essayer de pas trop l'embêter avec sa, il t'a fais confiance mais il est peut-être pas prêt à tout te débaler. Tu peux quand même essayer de lui en parler sans trop forcer genre si il veut pas faut pas le pousser.

En tout cas c'est seulement ce que je pense (de toute manière il est plus vieux que moi et il va peut-être pas agir de la même manière)

Bienvenue parmi nous !

Ne pas le surveiller à la recherche de nouvelles marques
Ne pas le submerger de questions
Ne pas le disputer ou lui reprocher son comportement automutilateur
Ne pas lui demander sans cesse si ça va
Ne pas lui faire remarquer systématiquement : "t'as vu, un lever de soleil, c'est superbe, la vie vaut la peine d'être vécue", "t'entends les oiseaux qui chantent, la vie vaut la peine d'être vécue"

Être présente pour lui s'il a envie de parler
Lui proposer de temps à autre (pas à flots continus non plus !) une sortie ou autre activité
Lui témoigner tout l'amour et la douceur que seule une maman peut donner

Et pourquoi pas lui donner l'adresse du forum ?

Malheureusement, il n'y a pas de recettes miracle, chaque personne réagit différemment à chaque situation. Tu risques de faire des erreurs, de commettre un impair. A toi de relativiser et de prendre sur toi pour éviter une escalade d'énervement ou un "refermement" de ton fils.

Question peut-être indiscrète (mais je suis très curieuse..), as-tu la moindre idée du pourquoi ?

En tout cas, courage à vous deux !

Et surtout, il a de la chance d'avoir une maman pareille. Bravo pour cette démarche de te renseigner pour l'aider au mieux, cela n'a pas du être évident, chapeau !

Ne t'inquiète pas. Avoir des cicatrices ou de se jouer dans la peau ne sont pas des conditions obligatoires pour être membre.

Personnellement, je ne veux pas que ma mère s'implique dans la chose. Ça t'inquiète probablement beaucoup, et tout, mais n'en parle pas trop. Ce que je veux de ma mère, c'est quelle soit là, qu'elle signe les chèques, et qu'elle parle de tout sauf ça.

Dis-lui que tu es là, mais que c'est lui qui doit faire les premiers pas, s'il veut en parler avec toi. De l'écoute si besoin est. Tu dois le supporter dans ses démarches, mais de loin. Il ne veut pas nécessairement que tu sois avec lui pour toutes les démarches, mais tu dois être là si besoin est. Et pour payer psy et médicaments, s'il le faut.

N'oublie pas qu'à part « ça », il est encore une personne. Il ne définit pas sa personne autour de ses problèmes. Si tu dois avoir des discussions avec lui, après avoir dit que tu es prête à en parler s'il le demande, et tout ça, trouve des sujets aussi éloignés de la chose que possible.

N'essaie pas de te rapprocher de lui « parce qu'il va mal ». Son lien avec toi est peut-être un problème, je ne sais pas, je ne connais pas tout le contexte. Mais si tu changes ton comportement à cause de ça... Ma mère fait ça des fois, et c'est juste irritant, ça me met sur la défensive. Mauvais.

Et ne parle pas de manches longues. S'il veut porter des vêtements lourds quand il fait 35°, ne questionne pas. C'est juste irritant.

Il n'est probablement pas en danger de mort. En général, ce n'est pas trop dangereux. Ne le force pas À TOUT PRIX à arrêter. Aide-le, mais ce n'est pas comme s'il voulait se suicider. Il faut toucher au problème de fond, les coupures, c'est un symptôme d'« autre chose ». Ne force pas les choses. Tous les membres du forum ici ne sont pas en danger de mort, et on peut se couper des années durant sans en mourir.

Bonne chance. Je ne détiens pas la vérité universelle. C'est seulement ma façon de voir la chose, d'après mes expériences personnelles.

P.S. Achètes des produits désinfectants et autres, et place les de sorte qu'ils soient accessibles. Histoire de le « motiver » à les utiliser.

EDIT : Je vole l'idée à HES, mais tu peux lui donner l'adresse du forum. Ou d'un autre, si tu ne veux pas qu'il voit tes démarches ou quoi que ce soit.

EDIT 2 : Bienvenue! Tu peux utiliser le forum pour toi moi-même s'il y a quoi que ce soit, problèmes divers, sans nécessairement de lien avec « ça », ou des changements dans la situation présente, ou alors si tu veux aider, dans les limites de tes connaissances.

Je crois que tout à été dis

Béa a écrit:

Il lui a donné des antipsychotiques ( seroquel, si vous connaissez).

Eh bien, ça dépend à quel dose il est prescrit.

Personnellement je prend le Seroquel à très faible dose (25mg ou 50mg), ça fait donc office d'anxiolitique et m'aidait à dormir dans mes pire phases d'insomnie.

Vers les 300mg ça fait office d'antidépresseur et c'est juste vers les 700 à 800 mg que le Seroquel est considérer comme un antipsycotique.

Perso, j'ai eu un traitement antidépresseur avec le Seroquel.

+1 à tout ce qu'à dit HES.

Mais je rajouterais aussi d'essayer de pas avoir l'air triste en lui parlant, ou si tu vois ses cicatrices. Personnellement, quand ma mère voit mes cicatrices, y'a comme un voile dans ses yeux et ça me fait beaucoup culpabiliser. Et s'il te dit que c'est pas de ta faute, crois-le.

Je veux juste te dire aussi que j'admire énormément ta démarche.

Franchement, à part redire ce que les autres ont déjà dit, je ne vois pas grand chose d'autre à dire.

Si tu parles anglais, je connais quelques sites d'information sur l'AM qui ont des pages destinées aux proches, mais je n'ai pas l'équivalant français.

Je vais essayer de suivre vos conseils du mieux que je peux maintenant. J'ai bien peur de déjà avoir mis quelques fois les pieds dans le plat. Je lui ai dis que j'étais là pour lui à tout moment. Mais quand il me lance une perche pour me signifier son mal être. Il est vrai que je ne lâche plus, en me disant qu'à force il saurait mettre les mots dessus.
En fait, je crois qu'il m'a parlé de son a.m. parce qu'au fond de lui il voulait arrêter, il m'a dit vouloir se " soigner "et voir un psy. Démarche que nous avons faites ensemble. Il est vrai que je me fais plus présente du fait que je ne vis pas avec lui, il est resté vivre chez son père, pour ne pas changer d'école et d'environnement au moment de la séparation.
Là, il me dit que son corps est en manque, que c'est très dur, qu'il pense suicide aussi dans les moments d'énervement . Est ce que l'un ne va pas sans l'autre ? Je ne lui reproche rien bien sûr, au contraire, je le trouve pleins de courage d'en avoir parlé, et faire au mieux pour s'en sortir. Je crois que maintenant il sait que je suis dispo pour lui dans le bon et le mauvais, j'espère qu'il l'a bien entendu et qu'il saura venir quand il en a besoin.

Oui, si je peux aider quelqu'un dans la limite de mes connaissances , c'est avec plaisir.

Un grand merci à vous tous

Ha oui, pour son traitement de seroquel, le psy veut le monter à 200 par jour.

Quelle tartine je vous fait

AM et suicide ne sont pas liés. Enfin ça peut mais généralement non .
Je vais tenter de m'expliquer :
L'AM est plus une libération, plus dans un but d'aller mieux que dans un but destructeur. Une facon de relachée un surplus , se libérer , pour être mieux ensuite.

Je sais pas si j'ai était tres claire , désolée .

Quand au fait d'avoir parfois mis les pieds dans le plat, tu ne peux pas non plus être irréprochable ..t'es humaine ...

Le fait que tu sois venue posté ici montre que cela t'inquiete, que cela te préoccupe et je pense que c'est vraiment bien . Il sais qu'il est plus seul , il en a parlé , c'est un bon point.

Quand à l'envie que son corps demande ...sache que la rechute et hélas possible, mais il faut veiller à ce qu'elle ne sois qu'accidentelle , et pas une rechute totale....

Je laisse les autres répondre, suis pas assez en forme ce soir.

Béa a écrit:

Ha oui, pour son traitement de seroquel, le psy veut le monter à 200 par jour.

Je sais pas, j'aurais tandance à vouloir demander un autre avis d'un autre psy...
Parce que bon, je vois pas pourquoi il aurait besoin d'antipsychotique. Mais encore là, je suis pas psychiatre hein.
Juste que j'aurais plutôt tandance à penser à un traitement avec antidépresseur et anxio que de prendre des Seroquels à ce dosage

Mais bon si ça l'aide? Voilà quoi.

A 200 mg par jour de Seroquel, ça reste dans les doses où c'est prescrit à titre d'anxio et d'antidépresseur. Le médicament semble n'avoir de vrai effet antipsychotique qu'à une dose bien plus élevée.

Il me semble avoir lu quelque part que les psy préfèrent parfois faire prendre UN SEUL médicament que d'en prescrire deux différents (parce que moins d'effets secondaires, et aussi plus simple pour le patient qui n'a qu'un seul comprimé à prendre plutôt que deux), donc c'est possible qu'il ait choisi de grouper l'effet anxio et l'effet antidépresseur en un seul médicament, d'où le Seroquel.

Après, si ça le préoccupe, il peut (et doit, je dirais) demander à son psy pourquoi ce médicament-là. Le psy, au final, est un médecin comme un autre, et il se doit de nous renseigner sur le traitement qu'il nous fait prendre.

Sincèrement, c'est peut-être aussi important de lui dire que l'arrêt de l'AM n'est pas "un but" en soi... L'important, à mon sens, c'est qu'il fasse ce qu'il peut pour essayer d'aller mieux - ce qu'il fait en voyant un psy et en travaillant sur les causes de son mal-être.

Si des rechutes arrivent, elles ne sont pas graves en soi, du moment qu'il ne se met pas en danger... Et personnellement, je trouve "mieux" (ou moins pire) de se donner le droit de craquer niveau AM tant qu'on ne se sent pas prêt à arrêter relativement sereinement plutôt que d'en arriver à des idées suicidaires parce qu'on se prive de notre moyen de gérer la colère / la tristesse / le stress / l'angoisse avant d'en avoir trouvé un autre réellement efficace de gérer.

Franchement, peut-être que le fait de squatter ce genre de forum pourrait lui faire du bien... Dans le sens où parler, dire des conneries (ou parler sérieusement, selon les gouts et l'humeur du moment) sur le forum ou avec des gens qui vivent la même situation peut -être un moyen pas mal de "vider son sac" sans avoir peur d'être jugé ou d'inquiéter outre mesure (parce que bon, ici, personne ne va être complètement paniqué s'il dit "Ca va pas trop, y a ma lame qui me fait de l'oeil, j'ai besoin de m'occuper un moment en attendant que ça se calme".)... Après, tu le connais mieux que nous (sans blague... Je dis des trucs intelligents ce matin...) et tu es la mieux placée pour savoir si c'est quelque chose qui pourrait le tenter ou pas. Et aussi pour savoir si tu as envie - ou pas - qu'il sache que tu es allée chercher des infos.

'tous cas, bonne chance ^^.

Question, tu viens d'où ? Si ce n'est pas indiscret.

Ah euh... Si tu pouvais passer par l'espace de présentation... Ca serait cool. Toujours agréable de savoir à qui on parle, pas uniquement pour ce qui est des problèmes mais aussi des intérêts, du parcours ^^.

Caramel a écrit:

A 200 mg par jour de Seroquel, ça reste dans les doses où c'est prescrit à titre d'anxio et d'antidépresseur. Le médicament semble n'avoir de vrai effet antipsychotique qu'à une dose bien plus élevée.

Oui, vers 700 ou 800mg. Sauf que son médecin semble déjà parler d'antipsychotique. Ce que je trouve étrange...

Caramel a écrit:

Il me semble avoir lu quelque part que les psy préfèrent parfois faire prendre UN SEUL médicament que d'en prescrire deux différents (parce que moins d'effets secondaires, et aussi plus simple pour le patient qui n'a qu'un seul comprimé à prendre plutôt que deux), donc c'est possible qu'il ait choisi de grouper l'effet anxio et l'effet antidépresseur en un seul médicament, d'où le Seroquel.

Ah ouais pas bête!
Je suppose qu'a partir d'une certaine dose, ça n'endors plus autant? Parce que juste à 25mg, à moins d'être en grosse crise d'angoisse, je dors en moins de 30 min et j'ai du mal à me réveiller complètement avant midi! Encore là, ça doit dépendre de chacun.

Bref, c'est une autre histoire

Les autres ont beaucoup répondu mais je voulais ajouter que ce qui est peut-être le plus important, c'est un soutient. Personnellement, ça m'a beaucoup aidé que ma mère me dise qu'elle m'aimait, qu'elle était fière de moi, qu'elle ne voulait pas me voir mal. La communication dans ma famille n'était vraiment pas bonne (enfin maintenant que j'ai déménagé, on s'appelle au téléphone et on se voit, ça va mieux mais quand j'étais ado et que je vivais à la maison, c'était pas top) et du coup, j'avais trop souvent l'impression de devoir en faire des tonnes pour être remarquée...

Sinon, si tu parles anglais, je te mets volontiers en relation avec une maman d'un autre forum dont la fille a eu des problèmes d'automutilation (elle s'en est depuis sortie et est aujourd'hui mariée et maman de trois petite fille, pour te donner du courage) et qui a admirablement bien réagi. Je pense que pouvoir parler de tes sentiments à toi sans forcément te retenir, dire que ça te fait mal, que ça t'inquiètes, que tu ne comprends pas, que tu ne sais pas ce que tu as fait de faux peut être important.

Je t'envoies encore en MP la traduction que j'ai fait d'un site anglais ou tu trouveras j'espère quelques réponses...

*À des larmes aux yeux, pas s'en faire, juste angoisses de femme enciente*

moi j'ai juste un truc a te dire...
tu dois être une maman géniale!Tu ne juge pas tu reste présente tu te renseigne pour faire du mieu que tu peux...
ma maman te ressemble sur se point et si aujourd'hui je suis entrain de m'en sortir, c'est aussi grace a elle donc garde toujours espoire!
courage a vous 2

Merci à vous, ce que vous dites me touche beaucoup. C'est dingue les ailes et le courage que donne l'amour pour son enfant. Je ne retire aucune fierté dans ma démarche, ça me semble tellement normal.
Le plus dur c'est vous qui le faites. Vivre avec ce grand mal être qui vous ronge, essayer de trouver la solution toujours, tenter de trouver les mots pour demander de l'aide à vos proches, alors franchement, quand vous y arrivez pourquoi vous lancer la pierre, non perso je vous tire mon chapeau, et souhaite que chacun de vous trouve son chemin, le moins tortueux possible.
Bravo Didoune d' entrevoir le bout du tunnel, la force c'est toi qui l'a eue et ta maman l'amour en elle pour te guider.
Rain-Eve, merci pour la traduction ( non je parle pas Anglais) et merci de me montrer que s'en sortir et possible, je commençais à me poser la question.
Ziel, toutes mes félicitations pour se petit bout à venir, je te souhaite tout le bonheur possible.
Et merci à vous tous pour vos réponses et explications sur le médic que prend mon fils. Encore merci ( ho, mais j'arrete plus, LoL) pour votre acceuil, c'est tellement sympa.

Je te souhaite bon courage. Tiens nous au courant pour ton fils

Bonjour Béa, bienvenue à toi

Je sais que je répète un peu ce qui a été dit mais je tenais à te féliciter de ton courage à toi aussi pour la démarche que tu as entreprise afin d'aider ton fils. Ce ne sont pas tous les proches qui se demandent quelles sont les meilleures méthodes afin de ne pas compliquer les choses, ou qui acceptent de chercher les causes et etc..

Vu que chaque personne a une histoire différente et qu'elle est tombée dans l'automutilation ou autre problématique pour des motifs différents, chaque personne a donc certains besoin qui diffèrent de ceux des autres. Par contre, pour les trucs habituels, tout a été bien dit mais je rajouterais peut-être une ou deux choses.

( Vu que je ne cherche pas à généraliser, je parlerai surtout de mon cas pour expliquer ce que j'essaie de dire )

Certaines personnes dans ma famille, lorsqu'ils ont appris que je m'automutilais, ont pensé que la meilleure solution était de me pousser à bout afin de me faire arrêter.. Par exemple, je me suis fait dire " d'arrêter mes conneries ", " d'arrêter de faire mon intéressante " et etc, jusqu'aux claques parfois.. ou aux menaces " si tu n'arrêtes pas.... " et etc... Pas tous heureusement, mais une partie..

Avec un certain recul aujourd'hui je peux mieux comprendre que c'est l'inquiétude et le sentiment d'impuissance que ressentent souvent les proches qui les ont persuadés que ça me ferait réagir pour le mieux.. mais évidemment, ça produit l'effet inverse.

Malgré le sentiment d'impuissance, il est important comme ça a été dit d'être un soutient pour ton fils, d'essayer de pouvoir l'écouter mais en respectant son rythme même si ça peut être très difficile pour toi aussi, et lorsqu'il réussit à te parler un peu plus, de ne pas le juger car l'automutilation, peu importe les raisons du début, est souvent un moyen de gérer une douleur intérieure en l'extériorisant par une extérieur.. Ça peut être bien des choses, dont aussi une difficulté à exprimer ce qu'il pense, ce qu'il ressent, peut-être.. Dans ce cas, ça peut rendre les discussions plus difficiles à envisager pour lui, si son moyen d'expression habituel est l'automutilation, mais s'il a déjà commencé à se confier à toi c'est un grand pas de fait. ( Bien sûr vu que je ne connais pas ton fils je peux me tromper, c'est pour ça que je ne peux que supposer que.. )

Tous les conseils qui ont été donnés depuis le début de ton poste sont aussi très vrais, très importants.

L'important finalement c'est de rester présente pour lui lorsqu'il en a besoin, mais en n'oubliant pas qu'il ne se résume plus qu'à cela comme ça a été mentionné. Ne pas trop le bousculer ou essayer de le pousser au pied du mur pour le forcer à réagir, comme je l'ai expliqué au début de ma réponse. Tu es sa mère alors c'est toi qui le connais le mieux, donc pour le reste je suggèrerais de te fier à ce que tu crois bien pour lui.

Courage, et n'hésite pas à poster si tu as besoin d'aide.

Béa a écrit:

Ziel, toutes mes félicitations pour se petit bout à venir, je te souhaite tout le bonheur possible.

Merci
*Espère très fort que son bébé finira jamais par avoir les problèmes qu'à eu sa maman...*

Ziel a écrit:

*Espère très fort que son bébé finira jamais par avoir les problèmes qu'à eu sa maman...*

Normalement ce n'est pas congénital...