évolution de l'automutilation

Bonjour, quand j'étais au lycée, je m'automutilais souvent et c'était voyant, je me coupais les bras, le visage, les mains... Ca a duré quelques années, puis avec mon entrée à la fac et dans la vie active j'ai par la force des choses réduit, puis arreté, comme si le fait que c'était incompatible avec une vie sociale, m'avait permis de trouver la solution pour arrêter... J'ai donc certes arrêté l'automutilation par les coupures, mais je continue une autre forme, qui celle la est bien plus ancienne, puisque aussi loin qui je me souvienne, je le faisais déjà... C'est la forme qui consiste à me frapper... Deja toute petite je faisais cela, je me souviens que je me cognais le nez pour le faire saigner... A la fac, alors que je ne m'automutilais presque plus, mes coups sur le visage et la tete etaient plus violents, je me suis fait un oeil au beurre noir et divers bleus sur le visage à cette époque, et des bosse sur la tete... Parfois je prenais une porte chez moi et je la tapais contre ma tete... Et cette forme d'automutilation malheureusement continue... Et le pire, c'est qu'elle ne me soulage pas... Me faire saigner, oui, ça me calmait, ça me rassurait... Mais me frapper, ça ne me soulage pas, c'est juste que je ne peux pas faire autrement, ça ne me soulage pas mais ça m'épuise, alors au bout d'un moment, je tombe d'épuisement, j'ai plus de force dans les bras pour me frapper encore, alors j'arrête enfin... Je ne sais pas comment sortir de ça, j'ai l'impression que je ne pourrais jamais en parler sans passer pour une folle, et j'ai aussi l'impression que je serai toujours trop pudique pour exprimer, à moi meme et à un autre (psy y compris) les raisons de cela... J'ai peur qu'un jour j'aille si loin que ça ait des conséquences graves... Maintenant, je n'ai plus de bleus sur le visage, parce que je fais attention de me frapper ou il y a les cheveux... Je m'arrache un peu les cheveux aussi, et je me mords, surtout les poignets, mais je trouve que c'est moins extrême... En bref je ne sais plus trop quoi faire... Bonne soirée...

Heu... tu as une question precise? Oo

Sinon, si tu eprouves le besoin d'en parler, n'hesites pas a t'inscrire

Question précise pas vraiment... Puisque je me sens un peu perdue dans ces moments là... Besoin de conseils et de repères... Mais...


Bah... je venais de me frapper justement, et j'avais besoin de m'exprimer... Un forum est parfois une bonne solution pour ça... Même si... Même si même ça je sais pas le faire la preuve avec ta réponse...

Je t'avouerais que je me frappe aussi. Effectivement, c'est souvent "par dépit", quand je ne peux pas me couper. Ou alors que c'est tellement impulsif que je ne prends pas le temps d'aller à la salle de bain chercher mon instrument habituel d'AM.

Les yeux aux beurre noir (j'avais réussi à les avoir les deux en même temps. Parfaitement pratique à justifier -_-"), je connais aussi...

Enfin.. Que te dire de fulgurant d'intelligence, à part que tu n'es pas seul(e?) à le faire...

J'm'exprime très mal aussi

mais je soutiens le si besoin d'parler, tu peux parler ici quoi >>

Je vais dire comme Caramel. Moi aussi ça m'est arrivé quelques fois, toujours dans ma phase « je culpabilise de m'être coupé ». Mais moins violemment que ça, par contre.

Si tu veux, n'hésites pas à t'inscrire. Le forum est là pour ça, pour qu'on puisse parler, partager nos expériences.

Je trouve que c'est plus tabou que de se couper, non ? Ou alors c'est l'habitude... Je voyais un psy à l'époque, il savait que je m'automutilais, mais quand il a vu mon oeil, il a pas compris d'où ça venait... Ça me semble limite plus primitif et moins "prémédité" parce que forcément, maintenant, j'ai jamais de lame de rasoir ou de cutter chez moi, meme les miroirs, à part le grand de la salle de bain, j'en veux pas... Mais les poings, on en a toujours, et ça va vite...

Inscription faite [li...]

C'est sur que...

Bah, mes amis le savent, que je me fous des coups.

Par contre, effectivement, j'ai aussi + de mal à en parler, et je me sens largement plus "cinglée" vis à vis de mes plans "je me fous des coups, je me fracasse la tête dans les portes et autre barbarismes du genre".

Bah... En même temps, je ne pense pas pour autant qu'on soient folles.

En fait. je me frappais, plutôt, je frappais mes points sur des trucs dur. En plus des coupures. Comme si c'était pas suffisant et qu'il fallait plus.

Rien de constructif à dire, en fait.