Relation avec la douleur

Je pensais à ma relation avec la douleur tantôt et je me demandais si c'était comme ça pour d'autres personnes qui s'AM.

Voilà, je supporte très mal la douleur, j'ai toujours très mal supporté la douleur. Quand je m'AM, je ressens tout, je sors pas de mon corps ou rien, je ressens tout et j'ai la grosse majorité du temps les idées parfaitement claires. Déjà dans mon cas avoir commencer à se couper, faut qu'il y ait un gros quelque chose qui cloche, étant donné ma sainte horreur d'avoir mal. Je sais que si je ressentais pas cette douleur j'irais beaucoup plus profond. Pourtant dans les bouts ou je m'AMais chaque jour, mon corps "s'acclimatais" à la douleur jusqu'à temps que je puisse aller quand même relativement profond.

Donc, je me demandais si j'étais la seule folle dans cette situation

Je ne pense pas que tu sois seule à être douillette.

Pour ma part, l'AM m'anesthésiait complètement. J'étais complètement détaché de ce que je faisais pendant l'acte.
La douleur arrivait le lendemain, quand je ne pouvais pas bouger de manière fluide sans avoir les échos douloureux des coupures (les cours de sport au lycée étaient particulièrement sympas, à ce titre). Je savais pertinemment que la douleur serait là après coup, mais ça ne m'arrêtait pas le moins du monde. A l'inverse, je me suis déjà AM à des endroits "charnières", de sorte que chaque mouvement réveillait cette douleur physique. Histoire de ne pas oublier, comme s'il y avait un quelconque risque
La douleur, même si j'en avais l'habitude, elle n'était pas supportable pour autant. Je me suis fait à l'idée d'avoir mal, mais je ne trouvais pas ça supportable pour autant, ne pouvant pas faire abstraction de la douleur physique après coup. Donc je n'ai pas trop poussé le délire dans le "plus profond". Plutôt dans le "plus nombreux, plus souvent", mais ça, c'était le résultat direct de mes humeurs, pas de ma volonté ou non de ressentir la douleur. C'est un peu contradictoire avec le début... mais j'étais contradictoire, et je pense l'être resté. C'était un peu les deux à la fois. Tout faire pour sentir la douleur de manière permanente. Même si cette douleur est une addition de douleurs superficielles, et pas de gros bourrinage. Pas envie de passer pour le suicidaire loser qui se rate. Je n'ai jamais tenté de mettre fin à mes jours.

Pendant certaines crises d'am, je ressens la douleur, je sais que cela fait mal, mais en même temps, je ne la ressens pas comme de la douleur, juste comme une sensation, froide, maîtrisée, sans limites
Je sais, c'est pas vraiment clair...

dans la vie quotidienne je suis plutot douillette

mais quand je m'AM je le suis beaucoup moin quand sa me prend serieusement le chou je suis régulièrement capable de me faire des marques limite point de suture en tout cas sa néssésite des steri strip (ke je ne met pas systématiquement d'ailleur pô bien)

et puis au fur et a mesure il y a l'abitude aussi ki joue plus j'en fait moins j'ai mal

Pareil.

Je suis douillette généralement... sauf quand je m'AM !
Là, je peux y aller, non seulement, je ne ressens presque rien. Mais le peu que je ressens, j'AIME ça ! Et puis, ça me fait un bien fou !
Des fois, je me dis que je suis sado-masochiste (Ce terme existe en dehors de la sexualité).

Je ne suis absolument pas douillette, au contraire, au quotidien je supporte très bien la douleur physique, même si je ne l'aime pas particulièrement...
Sauf quand je m'am évidemment, là la douleur me fait du bien, je la ressens complètement et même si parfois elle devient insupportable (dans le cas des coupures profondes), je ne la redoute pas...
Mais c'est vrai qu'au bout d'un moment certaines zones deviennent insensibles (on s'en rend compte facilement quand on passe à d'autres zones...), j'avais déjà constaté ça avec une amie, et c'est malheureusement un phénomène qui m'oblige régulièrement à abimer de nouvelles parties de mon corps...
Par contre je ne sais pas du tout si cette insensibilité dure longtemps...

J'adore la douleur.
Que se soit la subir ou l'infliger, qu'elle se soit physique ou pire ^_^.
J'essaye de me contrôler pour pas devenir accro.

Par contre j'ai rarement très mal, la dernières fois j'ai passé 2 semaines avant de me rendre compte que j'avais le bras péter...

Dans la vie, je supporte très bien la douleure, je ne fais qu'un avec elle. Je la ressent que très rarement et c'est dans des cas désespéré.

Mais quand je m'AM, je ne ressent aucune douleur, mais je sens ma chaire ** ********* sauf quand j'attein le nerf ou la c'est normale pour la douleur. mais cette douleur me met en extase et me procure un plaisir fous, mais c'est seulement le lendemain ou plusieur jours après que je ressent la douleur, selon la profondeur de la blaissure

Il faut savoir que généralement quand on s'inflige une blessure à soi-même, quand on décide de se faire du mal, on contrôle la douleur. Tout est une question de mental. On supporte beaucoup mieux la douleur quand on décide de s'infliger une blessure, parfois même on ne la ressent pas.
Je dirais donc que c'est tout à fait normal

katagena a écrit:

Il faut savoir que généralement quand on s'inflige une blessure à soi-même, quand on décide de se faire du mal, on contrôle la douleur. Tout est une question de mental. On supporte beaucoup mieux la douleur quand on décide de s'infliger une blessure, parfois même on ne la ressent pas.
Je dirais donc que c'est tout à fait normal

C'est comme les chatouille. Scientifiquement prouvé.

Voilà Laure, t'as tout compris

Je suis exactement comme Tempérence.

J'ai un peu une impression bizarre de me dire que la douleur a toujours fais partie de moi.

Que même étant petite je faisais des trucs étranges rien que pour avoir mal parce que les autres enfants ne le faisaient pas forcément..

Fin , assez étrange

Je supporte très (beaucoup trop) bien la douleur, qu'elle soit auto infligée ou autrement, je me suis souvent demandé si j'avais pas un problème de terminaisons nerveuses. En même temps j'imagine que la boucherie que je faisais de mes jambes m'a pas mal habituée à avoir très mal et que du coup je suis devenue resistante.

Pour ma pomme sa dépend de la cituation
Quand je m'Am par besoin parce que je suis male etc et ben je sent pratiquement rien
tandis que si je m'Am com' sa pour dire de m'Am sans spécialement en avoir besoin je le sent et je peu pas aller très loin

la douleur me dérange pas tant qu'il y a une raison(genre mal à la tête ça me fait péter un cable)

par contre quand je m'am je sens rien de toute façon

J'ai une relation finalement assez fluctuante à la douleur.

En fait, tout dépend des "genre" de douleur.

Là, je me rends compte que les douleurs de type "Je me suis fait une coupure pas trop grosse et ça brûle" m'énervent. Alors que des coupures plus profondes, qui me font une douleur style "Aie je me suis pris une gros coup dans la jambe", je les supporte parfaitement bien.

Je suppose que c'est, aussi, parce que je suis + habitué à ces douleurs "profondes" qu'à des douleurs superficielles, parce que, pendant toute mon adolescence, j'ai fait du basket assez intensivement malgré des gros problèmes de cheville. Je courais en faisant abstraction de la douleur. Et quand je n'arrivais pas à en faire abstraction.. je courrais quand même. (Tétue, la miss...). J'ai des souvenirs de match où j'ai fini avec une bande de tape (Bande autocollante que tu peux entourer autour de la cheville jusqu'à la maintenir comme avec une attelle) à chaque cheville, parce que mes deux chevilles avaient laché en cours de match.
J'avais les larmes qui coulaient tellement ça faisait mal, mais je refusais de m'arrêter. (à vrai dire, je pense que c'est comme ça que j'ai évité de commencer à me couper à cette période là, qui était pourtant une période difficile pour moi... Mais je pense que c'était à la limite de l'AM.. parce que j'avoue que cette douleur, je la recherchais, et en tous cas je ne fesais rien pour l'éviter... ).

Cela dit, comme je l'ai dit quelque part ailleurs, je n'arrive pas à m'AM sans être à cran, angoissée, mal. J'ai essayé, j'étais curieuse de savoir jusqu'où allait ma résistance à la douleur "hors crise". (pas obligé de vous en inspirer, hein...), et bah.. Je n'ai pas vraiment réussi à me couper.

Sinon.. Effectivement, comme l'a dit (je ne sais plus qui. Tempérance, je crois), les zones que je coupe régulièrement (en particulier une cuisse qui a été ma "cible" pendant des mois) ont une perception modifiée de la douleur. Moins forte je crois, ou en tous cas ressentie différemment. Je ne sais pas trop s'il s'agit d'une question d'habitude, ou de "les nerfs superficiels se sont mis en crève, en ayant marre de se prendre des coups de lame régulièrement.

Caramel, tu t'es abituée a certaint type de douleurs et a certaints endroits.
C'est ceci qui nous rend moin vulnérable et moin senssibles a certaines choses.

J'ais aussi des problèmes de chevilles, maintenant, je fais tellement abstraction de ma douleure au niveau des chevilles que je peut me trainer une fracture ou une belle entorse durant plusieurs mois sans m'en rendre compt.
Pour la mutilation c'est la meme chose, le corp s'acclimate lentement a la douleure phisique, car a chaque coupure ou autres, on resent la douleur légrement différament ou légèrement moin forte.

Dans mon cas je ressens assez facilement la douleur mais c'est lorsque je m'am que je commence a avoir un plaisir un peu trop puissant...

Je pense aussi que le fait d'être douillet ou pas peut dépendre du vécu... Personnellement, j'ai une "maladie" qui m'a causé d'énormes quantités de douleur pendant toute ma vie et je sais que c'est pour ça que je résiste beaucoup mieux à la douleur, ça m'a appris à être stoïque et résignée face aux douleurs. Mais je ne sais pas si c'est le cas de tous les "non-douillets"...?
Comme l'a dit Ellouh ça donne une impression bizarre de se dire que la douleur a toujours fait partie de nous.

Eh bien... faut croire que je suis vraiment la seule qui a une relation avec la douleur aussi étrange pour quelqu'un qui s'AM !

Je trouve pas que ta relation à la douleur soit si étrange que ça.
Y'a eu un panel de réponses assez varié... Chacun ressent ça différemment, et toi aussi. C'est pas pour autant que t'es la paria de service.

Disharmonia a écrit:

Je trouve pas que ta relation à la douleur soit si étrange que ça.
Y'a eu un panel de réponses assez varié... Chacun ressent ça différemment, et toi aussi. C'est pas pour autant que t'es la paria de service.

Exactement, nous sommes différents les uns des autres alors ce n'est pas étrange, seulement, ça diffère de ce que les autres ressentes par rapport à la douleur.

De toutes façons, je ne pense pas qu'il y ait de normalité à ce niveau-là... On ne peut donc pas parler non plus d'anormalité... Ce genre de relation est beaucoup trop complexe pour ça...