Un texte... je l'ai commencé très inspirée et pi ça s'est envolé donc c'est plus une moitié de texte... en tout cas ! :
Je marche, tout est noir. Autour de moi rien n’est clair, embrouillé, mouillé des larmes que je ne peux verser. Le temps s’écoule, comme tout qui coule autour de moi, et comme la vie s’écoule en dehors de mon corps. Mon corps meurtri qui s’envole, ailleurs. Cet ailleurs-là n’est pas mieux, seulement plus calme, mais le celui-ci ne m’aide pas. J’ai besoin de tempête, que ça rugisse et crie, comme mon cœur qui ne veut que se déchaîner. D’amour, de haine, de tristesse, de colère, de peine. Mais il reste silencieux, paralysé. La peur me fige, comme un oiseau dont on aurait coupé les ailes. J’avance à petits pas dans le noir, ne sachant que faire, ne sachant où aller. Ma seule sécurité, on ne me l’accorde plus. Ma seule barrière s’est brisée en même temps que ma lame. Il ne me reste que mon équilibre avant de tomber au fond d’un abîme duquel je ne pourrai me sortir. On essai de me retenir mais mes doigts moites glissent sur les mains qui se tendent. Ou peut-être est-ce que je refuse qu’on me sauve. Je m’agrippe de toute mes forces à ce qui m’entoure mais je ne trouve pas d’appui solide. Certains en seraient mais je leur tourne le dos. Pourquoi ?...