bon ba voila, j'ai décidé de raconter une partie de ma vie en histoire...
pour que personne ne ce doute de rien dans mon entourage, j'ai pris un faux nom "angèle"
mais le nom du garçon est bien mathieu dis Mat...
je vous laisse la découvrir...
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Un passage a l'âge adulte
Je me nome Angèle, j'ai 13 ans. Ma vie de petite fille a pris un tournant considérable il y a peu de cela... En effet, je suis vêtu de noir de la tête au pieds, les jupes sont déchirée, en lambeau...Je ne serais plus jamais sage...
Tout en moi devient sombre...l'allure fait penser au style vestimentaire gothique, tout comme mes yeux qui sont barbouillés d'un noir profond.
Je comprend, j'adhère, je deviens bien en avance pour mon âge, beaucoup trop...
Les soirées sont entres amis. Il a de tout là bas, de l'alcool, de l'herbe, des lames de rasoir, de la cruauté, de la tristesse, de l'amour, de l'envie, du sexe...
Pourtant, c'est dans ce monde que je vais évoluée et petit a petit me former pour prendre ma mentalité future.
Mon premier bédo, 13 ans, bien trop jeune...
La musique rythme la soirée, les corps, bougent, ce frôlent, s'envolent...
Malgré l'extrême du milieu, je ne suis pas la plus jeune, ce qui peut paraître étonnant.
Je pourrai catégoriser le milieu de « monde de mort »,tout est sombre et la mort nous tient par un unique fils qui peut a tout moment être rompu.
Dans tout ce petit monde dans lequel je bouge, je regarde, il y a Mathieu.
Nous sommes en Août, le six précisément.
C'est la première fois que je le voie...
Me faufilant a travers toute cette foule de corps squelettiques, je le découvre.
Il paraît bien perdu, au milieu de tout ce monde. Au milieu de ce monde qui danse, me frôlant sans jamais me toucher, je reste planter là, le regardant, et son regard viens effleurer, prendre part du mien.
Dans trois jours, j'aurais 14 ans et ce soir sera pour moi, mémorable.
Dans un élan, je prend sa main, et l'entraîne a part, sur ce petit muret ou je regarde les autre, toujours, sans une expression.
Il me sourit et ce laisse faire.
Assis, tout les deux, une bière à la main, je fixe ces corps en mouvement, qui ce décortiquent de leur écorce a chaque mouvement, muette.
Il ce tourne vers moi et me lance un regard charmeur.
Il a dix-neuf ans, et ce sera mon unique amour, celui qui brisera la pierre pour laisser filtrer mon unique rayons du jour ; il sera, ma foie, mon amour...
Les jours ont passés, et chaque soir, c'est le même rituel. La petite fille que je suis reste dans ses bras, prononçant moindre parole ; Lui, m'enveloppant de ses bras.
Il ne regarde aucun autre de ces corps avec attirance, il est tout simplement comme moi, une âme égarée qui cherche où découvrir sa place.
Mais un soir, tout ce chamboule. L'être qu'il était, ce met a vibrer., et moi, d'un regard remplit d'innocence, je me fond en lui.
Il me traînera dans un endroit, peu loin, les ruines d'une vielle bâtisse.
Et là, le désir de l'homme qu'il est, ne ce fera pas attendre.
Tout commencera par un baiser, simple, doux, envoûté.
S'en suivra, les coups, la force.
Plaquée au sol, je ne pourrait réagir ; son sexe sera le symbole, de son empire.
Il enfoncera son membre, contre ma volonté, dans mon corps si sombre, sans pitié. Je planterait mes dents dans sa chaire, toujours plus profond, sentant son sens couler le long de ma bouche, seule touche de couleur.
L'acte passé, ce fut le jour anniversaire. Tous étaient là, la soirée ce passa tout ce qu'il y avait de plus normal ; Mais je sentait mon corps devenir froid, glacé, quand soudain deux bras m'entourèrent pour me décongelée.
C'était lui, il était là, les yeux mouillés. Il me répétait « pardon, pardon ».
D'un geste de la main, j'essuya ses larmes et déposa un baiser du bout des lèvres.
Malgré le mal qu'il m'avait fait, je ne pouvait me résoudre a lui en vouloir, a lui, mon seul espoir...
La nuit ultime, fut corrigée, le mal réparé.
Ma vie avait pris un autre tournant, et la fillette de 14 ans que j'était, ce voyait découvrir la vie avec celui qu'elle avait choisit.
Le bien n'est jamais durable ? n'est-ce pas...
Du moins j'en ai une preuve...
Ce soir là, a la sortie de la fête, tout ce déroula très vite.
Un homme ce jeta sur toi, un autre m'empoigna.
Le premier sortit un couteau et te taillada, l'autre pris sa force et me frappa.
Touché gravement, tu trouva la force de te relever.
Complètement effondrée, je ne pus que regarder...
Redoublant d'énergie, les deux ont déguerpis, mais toi, tu ne pouvais pas, et tu resta là.
Sous la pluie torrentielle qui s'était abattue entre deux, ton corps s'effondra.
En un court instant je te pris dans mes bras.
Tu avais le sourire, toi, qui étais a deux doigts de mourir...
J'entendait au loin les ambulances, qui ne te seraient d'aucune chance.
Dans un dernier souffle, tu me dis
« refais ta vie avec quelqu'un qui te mérite et oublie moi, s'il te plais...je t'aimais, tu sais, alors fait ça pour moi, Angèle, mon ange... »
Ma dernière larme fut son dernier soupir.
Quelques années ont passées depuis ce jour funeste mais mon cœur, lui, ce souvient toujours autant de cette tragédie.
Tu m'as dit « refais t'a vie » et j'ai essayée, j'ai trouvée quelqu'un de bien, d'aimant.
Mais malgré cela, je t'aime toujours, et je n'ose le lui dire.
Car il serait difficile, n'est-ce pas ? de jalouser un mort...
Sujet: hum hum ? 
Sam 9 Juin 2007 - 18:52
