Oh toi, divin objet collant,
Qui de te peau de peche
Que le sang coule empêche
Dans un effort ravissant.
Oh toi, petite merveille
Qui de mes plaies cache
L'immonde tache
Et qui sur moi veille.
Sois béni des dieux
Invention merveilleuse
Qui me fait me sentir mieux
Dis-je d'une voix mielleuse.
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Après 145 odes à nos lames, le sparadrap devenait dépressif et jaloux. J'ai donc eu à coeur de lui dédier ces quelques vers.