De l’espoir, sûrement un chouia mais surtout, surtout, de la détermination, et pas de découragement ou de je m’en foutisme en cas de rechute, bref de la persévérance (ça pas de problème, je suis extrêmement bornée niark niark !).
Après pour ce qui est de garder ses lames ou non, je pense que dans mon cas c’était plus de la lâcheté qu’autre chose étant donné que le but avoué était de pouvoir m’achever où et quand j’en aurai envie si j’en avais en avais envie, une sortie de secours en fait. Donc c’était pour d’une part me rassurer en quelque sorte, et d’autre part c’était un ptit challenge personnel assez kamikaze. Je me doute que ça peut paraître bizarre, mais je suis un poil cinglée des fois (des fois seulement).
En tout cas bravo à toutes, avoir pris la décision d’arrêter est déjà un grand pas, si en plus ça dure que demande le peuple ! Même si comme fiofio, je pense qu’on peut jamais s’estimer complètement guéri. Et arrêter l’am c’est bien (très très bien même), mais faut pas oublier de réfléchir au pourquoi du comment on en a eu besoin, pourquoi on n’a pas su évacuer d’une autre façon, identifier le problème (si c’était pas clair dès le départ), etc… etc… (ça y est j’ai mal à la tête).
Et puis arrêter le découpage apporte quelques récompenses, cet été je serais quand même moins dans la m***e, à pas avoir peur de « mais qu’est ce qui t’ai arrivé à ton bras ? », ou du remontage de manches instinctif. Y a pas à dire, les vieilles cicatrices ça se voit quand même beaucoup moins. Pensez y à ça, ça m’a déjà retenu. Se mettre à un instrument de musique aussi c'est peut être pas inutile si on en a la possibilité, mon piano m'a beaucoup aidé à me vider la tête (et à force de jouer ça fatigue les bras jusqu'à avoir mal dans les articulations parfois).