J'ai quitter la fac, il y a un mois.
Sans donné de nouvelle, comme à ma royale habitude.
Fuir sans laisser de trace.
Mais je ne veux plus fuir.
J'ai pris des coups trop puissants répétés dans mon armure.
Elle a finit par céder.
Le social.
L'environnement.
Moi-même.
Trop de choc en comparaison de ce qu'elle pouvait supporter.
Les dégâts ont atteint ma chair.
J'ai du cicatriser.
Et repenser mon armure en fonction des nouveaux paramètres hostiles, venant de l'intérieur et de l'extérieur.
Elle avait beau être solide, elle a fini par se fissurer et laisser une faille apparaître exposant mon corps.
J'ai eu mal et comme un animal blessé, j'ai fui.
J'ai encore une fois eux la faiblesse d'utiliser des drogues comme l'alcool ou le cannabis pour calmer ma douleur.
Mais ça ne faisait que l'enfoncer.
J'ai, une fois de plus, briser ses chaines que je commençais à me remettre.
En guise de pansement.
Saloperie de substance de merde, trop plaisante pour être bénéfique.
J'ai augmenté mon armure.
Parce que je peux continuer à me battre.
Je peux encore penser.
Alors je continue.
Elle est encore là, ma conscience.
Elle a optimisé mon armure en fonction de ses faiblesses.
Elle a comblé les failles et a renforcé les points sensibles.
Elle est en train de se sevrer de ses putins de merde de substances tiers.
J'ai pas besoin de ses merdes pour avancer.
Au contraire, ses substances pourries affaiblissent ma volonté.
Ses conneries m'anesthésient pour m'en rendre esclave.
Je ne dois pas oublier la douleur.
Elle me fait avancer.
Pour mieux la dépasser.
Pour mieux m'en protéger.
Pour mieux créer des stratagèmes et artifices que je nommes armure pour me protéger de ses forces qui brisent ma pensée.
Le monde, de manière général.
J'ai fini par la réparer et l'améliorer.
Je peux retourner lutter.
Plus solide qu'avant.
Plus fort qu'avant.
Plus impénétrable et blinder qu'avant.
J'y suis retourné.
Et j'ai senti la différence.
Je suis fier de moi.
Mon amure de nouvelle génération, bien qu'imparfaite, supporte bien mieux les agressions constantes.
Les coups qui m'avaient fait tomber rebondissent sur le blindage nouveau mis en place.
Je sais que d'autre coups que je n'avais pas prévu risquent de briser son intégrité.
Mais je continuerai à l'améliorer.
Encore et encore.
Dans un cycle récursif, tant que je serais conscient.
L'abandon n'est pas une option.
Mon armure est adaptable et modifiable à souhait.
Plus résistant encore.
Il faut que je devienne encore plus résistant.
Pour continuer d'avancer.
Jusqu'à ce que je ne puisse plus.
A cause de la mort de mon corps.
Saleté de tas de cellule imparfait.
Saleté d'esprit mal foutu.
Heureusement qu'elle est là.
Mon armure.
Ma création.
Mon salut.
Mon dépassement.
Mon évolution.
Je suis retourné cette semaine sur le champ de bataille.
Et je vaincrai.
Je vais certainement encore être abîmé, du moins, mon armure.
Mais je la réparerai, je l'optimiserai.
Et je retournerai encore.
Encore.
Encore.
ENCORE.
Sur ce putin de champ de bataille qu'est la vie.
Et actuellement la fac.
Tant qu'il me restera un putin d'éclat de conscience