Malheur rime avec liqueur

'lut, ce soir j'ai pas l'envie de me répéter, alors je cite mon avant-dernier post "coup de gueule" FB qui permettra de vous faire comprendre mes problèmes (sûrement) là :

"J'en ai marre, la coupe déborde.
Mes parents sont des gamins qui passent leur temps à se disputer en permanence sur le même sujet, machin et moi je suis juste un fantôme, aussi bien chez moi qu'au collège.
Qu'est-ce que je déteste le collège ... c'est simple : là-bas t'as pas mal de putes qui n'en ont rien à foutre de toi si t'es pas une racaille, un beau-gosse ou je sais pas quoi ...
Pendant ma dépression, il fallut que j'aille jusqu'à montrer mes cicatrices pour qu'on s'inquiète pour moi, merci bien bande de crevures !
Dans ma classe actuelle c'est la même : rien à foutre de moi, on veut pas me prendre dans leur putain de groupes de merde mais tout d'un coup dès qu'ils apprennent que je fais du rap et bien là tout le monde devient gentil, m'acclame et m'encourage, étrange non ? Pourritures
Je vous hais, quand je parle, tout le monde s'en branle, quand je levais la main pendant qu'on était en vie de classe, on me laissait jamais la parole, puis on me rabaisse ("untel a des sujets plus sympa que toi", "t'es vraiment con", "ta gueule"...).
Y'a du monde pour réconforter une victime d'harcèlement qui pète un câble en plein cours mais par contre quand c'est moi plus rien à foutre, je peux aller me faire voir, après tout, je ne serais jamais qu'un type impopulaire ...
Voilà, la prochaine fois les hypocrites fermez vos gueules et allez vous voir dans un putain de miroir avant de me faire des reproches."

Voilà, je bois depuis, en cachette mais pas vraiment par envie de "m'évader", encore moins pour me bourrer (pas pour l'instant en tout cas, je m'arrête à 2 verres : c'est déjà suffisant pour me désorienter et me donner un léger mal de crâne durant 2-3 h, en plus j'aime pas trop le goût perso) mais pour me sentir + "différent".
Enfin, je m'exprime mal mais c'est le feeling d'être désorienté, d'être dans un second état déconnecté qui me distrait.
Egalement, je pense que je le fais par imitation de l'artiste Davodka que j'adore énormément, pour + m'identifier dans ses sons mélancoliques où il parle toujours d'alcoolisme et mieux comprendre ce qu'il vivait lui-même back in the days.

https://www.youtube.com/watch?v=rfErXvXIyaM

Je sais pas si ça va guérir (je suis pessimiste en général), mais au moins avoir des retours serait bien, alors voilà, voilà.

je suis pas sure que de boire pour te sentir comme davodka soit une bonne idée
même si je comprends le fait de boire
essaie de faire tourner ton monde autour d'autre chose que l'école
t'as pas des potes ?

Merci pour ta réponse, nan j'en ai pas vraiment beaucoup mis à part un seul meilleur ami (par contre il est trop marrant), à la limite je m'entend bien avec la majorité des camarades de classes mais bon ...

c'est deja bien non
je veux dire essaie de te consacrer sur le positif plutot que le negatif
ca te ferais le plus grand bien

J'y arrive pas. Y'a pas assez de positif pour l'instant, je me sens rejeté par la plupart des gens, même mes proches

'lut, j'ai arrêté l'habitude pendant 3/4 semaines mais hier j'ai récidivé + prises de comprimés au hasard (heureusement il n'y avait que de la mélatonine et des vitamines).
J'avais déjà mal dormi la nuit d'avant, déjà, mais l'élément déclencheur est clairement ce qui s'est passé au collège (ENCORE) :
Alors que je sortais du cours d'EPS, énervé parce que j'ai fait de la merde face à la fille qui me plaît et fatigué, un de mes potes lourd dans la cour me pousse en me fonçant dessus de nulle part (j'étais en train de parler à quelqu'un à ce moment-là) et je suis tombé par terre (d'abord sur les gens aux alentours).
Non seulement c'était chiant pour moi, mais en plus c'était dangereux : il aurait pu me blesser et/ou me casser mes lunettes.
J'ai pété un câble, je l'ai poussé à mon tour pour lui montrer ce que ça fait de se faire jeter tel un objet (je l'ai ressenti ainsi) et je lui ai dit "va te faire foutre, fils de p*te", puis je me suis barré.
J'avais honte aussi parce qu'il y avait tout le monde autour qui nous regardait et ils ont réagi comme si c'était un bête clash.
Trop de choc émotionnel, bref.

Je me suis endormi vers 18H du soir, me suis réveillé à 1h du mat' pour rattraper le dîner que j'ai raté et j'ai continué à reprendre des pilules puis j'ai bu un verre, en écoutant des sons d'Eminem.
Bon, l'effet était moins fort, un peu désorienté, la tête lourde mais aujourd'hui je suis plus en état d'aller au collège, je suis trop fatigué et j'ai pas envie qu'on m'en reparle.
J'ai envie qu'on m'oublie parfois.