Jeu dangereux

Bonsoir, (techniquement bonjour)

Je voudrais vous parler de ma descente au enfers, de mon retour a la réalité et de ma rechute .
Mes amis m'ont fait découvrir la drogue par inhalation, une drogue qui porte plusieurs d'autres noms mais j'ai nommé la mienne "ma loterie" parce que la particularité de cette drogue est que la mort peut subvenir à la première prise ou à la centième, c'est un jeu de hasard.

Effets :

Spoiler:

J'ai commencé à en prendre sur le trajet du lycée, soit matin et soir, puis j'en ai aussi prit à midi et puis aussi au récré. Enfin j'en prenait à chaque intercours... Soit environ 10 fois par jour. 10 fois ou j'ai frôlé la mort. Le pire c'est que je l'ai fait en toute connaissance des risques, je jouais à ce jeu dangereux en sachant que je provoquais la mort à chaque fois mais je m'en fichais totalement. Souvent même, je prenais une feuille, j'inhalais ma bombe et j'écrivais "vivre, mourir, vivre, mourir, vivre, mourir" sans cesse...

Lorsqu'un jour j'ai été trop loin et qu'à mon réveil a l'hôpital, on m'a annoncé que mon cœur s'était arreter et que j'avais faillit mourir, honnêtement, j'ai été déçue de ne pas etre morte. Mais en voyant le mal que j'avais causé à ma mère, J'ai réussit à m'éloigner de la dépendance. Seulement voilà, avant-hier j'ai replongé... J'ai toujours été trop fière pour avouer que j'ai besoin d'aide mais imposer à nouveau mon addiction à ma famille, ca me fait vraiment peur... Que faire ? Comment repousser la tentation ?

Merci
Mz. Hyde

Pourquoi tu ressens le besoin de te décalquer?
Tu n'as personne à qui en parler?

Tu as replongée, mais est-ce dans la durée?

Replonger, c'est pas la mort.

Stone_Or_Die a écrit:

Pourquoi tu ressens le besoin de te décalquer?
Tu n'as personne à qui en parler?

Tu as replongée, mais est-ce dans la durée?

Replonger, c'est pas la mort.

Pour etre honnête j'ai décidé il y quelques temps de me séparer de tous mes amis, à part une... qui est partie d'elle même maintenant...

Je sais que je suis capable de revenir accro... Rien que d'en parler, je sens l'odeur de mes spray et je creve d'envie de sniffer...

Pourquoi as-tu décidé de te séparer de tes ami.es?

postblue a écrit:

Pourquoi as-tu décidé de te séparer de tes ami.es?

Alors... comment dire... Quand j'ai commencé à vraiment sombrer dans mes idées noires, à devenir cynique, amère, je me suis rapidement rendue compte que je n'étais plus à ma place dans mon groupe d'amis au lycée, qui était plutôt dans le genre "gros délire" ; je me suis éloignée, je préférait rester dans mon coin que d'être la seule du groupe à ne pas sourire. Quand à ma bande de chez moi qui m'a initiée à la drogue et plusieurs autres choses, nous avons une relation très particulière que peu de gens comprennent et qui est plutôt basée sur "larmes + silence + joint" que sur "se confier". Enfin, la fille que je considérait comme ma sœur depuis des années n'à pas hésité à me dire que je la plombait avec ma négativité et ma noirceur et que ça l'empêchait d'avancer...

postblue a écrit:

Pourquoi as-tu décidé de te séparer de tes ami.es?

Enfaite je vais développer :p
Comme je l'ai dit, mon ancien groupe du lycée était un groupe de blagueurs, des insouciants mais des gens super sympas avec qui je tapais de bons délires et qui m'aidaient beaucoup à conserver ma joie de vivre. Mais plus le temps passait, plus je me sentais partir en vrille et je n'avais plus l'impression d'être à ma place. Leurs délires ne me faisaient plus rire, je me sentais mise à l'écart. J4ai essayé de leur parler, de leur expliquer que j'allais mal, que j'avais peur, que j'avais mal. Et toujours la même rengaine "si t'as besoin de moi jsuis là tkt", et quand on leur dit qu'on à besoin d'eux : "Courage ma belle"... c'était bien de m'envoyer du courage, j'en avais presque assez pour me jeter dans le vide....
Et puis j'ai commencé à disparaître très souvent à cause de la drogue, je restais dans les toilettes aux récrés, je ne mangeais plus avec eux le midi et plus ça allait plus je m'isolais. Jai fini par me couper totalement d'eux. JE me suis raccrochée à S... qui m'à lâchée quelques jours plus tard.

Sur tes amis de lycée,
Des amis qui te proposent leur aide et te répondent sans t'en mettre plein la gueule (genre tu exagères et gnagna) quand tu leur parles, même si c'est d'une façon qui peut te sembler niaise, c'est déjà beaucoup, je trouve. Je comprends pas très bien ce que tu leur reproches en fait. Après perso j'ai tendance à penser que si on attend de l'autre qu'il nous comprenne à 110 % (d'autant plus quand lui ne vit pas dans le monde merveilleux et un peu particulier des troubles psys) c'est mort, on va être trop exigent et bousiller toutes nos relations.

Pour développer le poste le Postblue, en gros tes amis bah.. ils ne sont pas dans ta tête, se ne sont pas des psy non plus... c'est pas simple de trouver les mots.
Je comprend la frustration hein, de recevoir une sorte de sms bateau type "bon courage" quand toi t'es au bord du suicide. Quand toi t'attendais plutôt une sorte de réponse magique.
Sauf que de 1/la réponse magique n'existe pas.
De 2/ Ils ne sont pas dans ta tête, ne sont pas des professionnels non plus.. Qu'aurais tu voulu qu'ils te répondent? Qu'aurais tu voulu qu'on te réponde?
Et enfin, est ce qu'une réponse, quelle qu'elle soi t'aurait vraiment aider à régler touuuut ce que tu trimballes comme casseroles?
Au mieux ça aurait juste retarder une autres crises suicidaires.
Ce que tu as fait tout seul avec beaucoup de courage et de volonté, contrairement à ce que tu peux te dire (comme quoi il faut du courage pour se buter blablabla... il en faut aussi pour vivre bordel!!).

Tiens, petit exercice tout bête, tu es libre d'y répondre ou non (comme à chacun des postes sur de forum en fait), mais toi, tu te serais répondu quoi -à toi même- quand tu as demandé de l'aide?

Par curiosité, tu as parlé dans ta présentation de procès, tu avais été pris en charge à un moment donné par un.e assistant.e sociale, et/ou un.e psy?
Si oui, il est était ressortie quoi?

Brise-patte a écrit:

Pour développer le poste le Postblue, en gros tes amis bah.. ils ne sont pas dans ta tête, se ne sont pas des psy non plus... c'est pas simple de trouver les mots.
Je comprend la frustration hein, de recevoir une sorte de sms bateau type "bon courage" quand toi t'es au bord du suicide. Quand toi t'attendais plutôt une sorte de réponse magique.
Sauf que de 1/la réponse magique n'existe pas.
De 2/ Ils ne sont pas dans ta tête, ne sont pas des professionnels non plus.. Qu'aurais tu voulu qu'ils te répondent? Qu'aurais tu voulu qu'on te réponde?
Et enfin, est ce qu'une réponse, quelle qu'elle soi t'aurait vraiment aider à régler touuuut ce que tu trimballes comme casseroles?
Au mieux ça aurait juste retarder une autres crises suicidaires.
Ce que tu as fait tout seul avec beaucoup de courage et de volonté, contrairement à ce que tu peux te dire (comme quoi il faut du courage pour se buter blablabla... il en faut aussi pour vivre bordel!!).

Tiens, petit exercice tout bête, tu es libre d'y répondre ou non (comme à chacun des postes sur de forum en fait), mais toi, tu te serais répondu quoi -à toi même- quand tu as demandé de l'aide?

Par curiosité, tu as parlé dans ta présentation de procès, tu avais été pris en charge à un moment donné par un.e assistant.e sociale, et/ou un.e psy?
Si oui, il est était ressortie quoi?

Je vais du coup vous répondre à toi et à postblue en meme temps

Je suis tellement contradictoire que je ne supporte pas qu'on me laisse mais que la compassion me fait gerber. Je pense que ce dont j'avais besoin c'était un coup de fouet, qu'on me dise d'arreter de ne penser qu'à mes problèmes, de cesser de me morfondre comme si j'avais la misère du monde sur le dos, qu'on me réveille...
Je crois que si j'en demande trop à mes amis c'est parce que je suis quelqu'un qui pourrait faire n'importe quoi pour ceux que j'aime et que j'en attend autant d'eux, mais je ne devrais pas j'imagine...

Par rapports aux psy ça à été une très mauvaise expérience pour moi. C'était des psy qui devaient m'écouter et dire au juge si je mentais ou non lors de leur rapport au procès. On ne m'à jamais crue... Si je ne suis pas forcée de vivre à moitié chez mon père c'est juste parce qu'après des années ou mon père à cessé de payer la pension alimentaire, une clause à permit à ma mère de devenir mon unique tuteur légal.