Pourquoi je vis ? Pourquoi je meurs ?

Mon passé me hante, mon présent me pèse et mon futur m'indiffère.
J'ai pas de rêves, pas d'objectifs de vie, pas de grandes aspiration.
Je ne suis pas heureuse mais je ne sais pas ce qui pourrait me rendre heureuse.
Je ne sais pas pourquoi je me lève le matin, je ne sais pas ce qui me retient ici.
Je n'ai pas envie de mourir, mais je ne sais pas combien de temps je vais supporter de vivre de cette façon.
Pourtant je continue de me lever chaque jour, je continue de discuter avec mes amis, je continue de plaisanter avec mes collègues, j'invite même ma famille à manger.
Mais le cœur n'y est pas.
Je ne sais pas pourquoi je continue.
Je ne sais pas ce que je fais là.
Ça sonne définitif. Et c'est effrayant.
Pourtant je sais que je ne pensais pas comme ça hier, sûrement que je ne penserais pas ça demain non plus, emportée par le quotidien.
Mais là tout de suite, ça m'apparaît comme une évidence : pourquoi continuer ? A quoi bon ?

Bonsoir :3 !

Je n'ai pas de réelle réponse à t'apporter mais ce que tu dis je le comprends assez bien, c'est ce que je ressens depuis un paquet d'années et je compatis vraiment donc si besoin est un jour je suis une oreille attentive.
Tu ne sais pas pourquoi tu vis mais tu n'as pas envie de mourir et c'est déjà un bon point.
A mes yeux en tout cas.
Est-ce que t'as un suivi particulier avec un psychologue ou un autre professionnel ?
Est-ce que ton parcours de vie à accentué cette lassitude de vivre ?

J'ai beaucoup pensé à cette question. J'ai pas vraiment trouvé de réponses, j'ai finit par conclure qu'au moins, en vivant, tu pouvais toujours faire quelque chose, n'importe quoi, pour rendre le monfe un peu meilleur, à ton échelle.

Pour tout les petits moments du quotidient?
Je part du principe qu'on est assez insignifiant, des petites poussières dans l'univers.

Et pourtant, on a le droit de vivre, de profiter, pour les quelques moments où le monde est beau. On mérite de donner une chance au monde dans lequel nous vivions comme à nous même

je trouve que LEM, Rise-and-Carry-On et Anaam ont bien dit tout ce que je pensais aussi sur le sujet.

J'ai lu, prend soin de toi.
J'aimerais bien te revoir un de ces quatre d'ailleurs.
Ma proposition tien toujours hein :p
Moi pour ces moments là, même si venant de moi c'est un peu l'hotpitale qui se fout de la charité, je me dis que la vie vaut des fois le coup.

Je vous ai lu.
Je vais tenter de dormir
Merci d'avoir pris le temps d'écrire
Je vous répondrai demain

La palme du message de l'hôpital qui s'fout de la charité te revient Brise-patte.
Je sais pas trop quoi vous répondre en fait.
Ça ne va pas vraiment mieux, et je pense que si j'avais pas eu de la famille à venir aujourd'hui, j'aurais eu beaucoup de mal à surmonter cette journée.
J'essaie de donner du sens à ma vie, mais quand on demande ce que je veux faire dans deux mois quand j'aurai mon master, je réponds en boucle les mêmes phrases bateau parce que de toute façon j'en sais rien, j'me projette même pas jusque là en fait. Pourtant je sais que c'est ce que je veux, bosser dans le social, accompagner des jeunes dans leurs projets... Que c'est ce qui m'a toujours motivé. Mais même en ayant un boulot qui me plait et qui a du sens, j'ai l'impression que ça suffira pas en fait.
Je suis présente pour mes amis, pour ma famille, je viens de m'engager dans une nouvelle association.
Pourtant je voudrais disparaître.
J'ai de nouveau des idées suicidaires.
Je suis fatiguée d'alterner entre toutes ces humeurs.

Pour te répondre LittleLady, j'ai un suivi en CMP depuis janvier avec infirmier psy et psychiatre une fois par mois, psychologue chaque semaine (mais il est en vacances il y aura donc un mois entre le dernier rdv et le prochain). J'ai rdv avec l'infirmier mercredi et après rien jusqu'au 13.
J'ai terminé mon stage vendredi. Je vais donc passer des semaines seule chez moi.
Soit j'arrive à me motiver et à sortir pour aller voir ceux qui me l'ont proposé, à aller courir, à faire tout le boulot que j'ai à faire pour les cours.
Soit je me laisse couler.

C'est fou parce que j'ai l'impression que cette passe elle vient d'un coup, et qu'elle n'est pas rationnelle.
T'es as parlé avec ton psychiatre de cette sensation?
Ton traitement à bougé depuis la dernière fois?

L'impression que ça sert à rien, un future inutile et nul, la fatigue... Concrètement, il n'y a rien qui te pousse à ça, comme tu le dis toi même.

Je me plante peut être complètement, mais je verrais plus ton coup de blouze lié soit au fait que ton suivit psy remue des trucs en toi depuis un certain temps qui accumuler font que t'es pas le moral très haut et que ce soit fatiguant, soit que ton traitement n'est plus si rose ni inocent dans l'histoire.

Soit tu restes chez toi soit tu te lasses couler?
Mais tu vas te bouger oui! Non mais attend, t'as pas fait tout ce chemin pour en arriver à un putain de coup de blouze et tout laisser en plan comme ça.
Faut vraiment que tu t'accroches, que tu remettes la machine en route là.

Il n'y a rien Dody, rien qui t'empêche d'avoir une vie pétillante, de faire des trucs épanouissant, des trucs qui te construises, qui te fasse profiter de ton quotidien au jour le jour, de vivre.
Pas de survivre, je dis bien de vivre.
Non, je ne pense pas non plus que tu sera dans tout les livres d'histoire à ta mort, future reine du monde, réincarnation de Gandhi ou Jésus, inventeure d'un plat mailleure que la fondu au conté. Peut être pas astronote non plus.
Ce qui ne fait pas de ta vie et de ton avenir quelques choses de chiant inutile, inintéressant surtout pour toi même.
Tant que tu fais des trucs en accord avec tes valeurs, tes convictions, en respectant aussi tes envies, tes passions.

On construit notre petite vie. Des hauts, des bas. Pourvue qu'elle la fin on est bien rigolé de tout ça.
Ta une existance sur Terre, ton corps bats, fais en quelques choses. A toi d'aviser la suite. Et elle ne viendra pas d'elle même tout de suite je pense. Faudra peut être aller botter des culs.

J'te jure j'ai envie de me foutre des baffes.
J'ai bien conscience que ces posts font dramaqueen, mais c'est c'est comme ça que je me sens.
Ça va pas m'empêcher de faire le travail que j'ai à faire, je pense. Mais j'me dis juste : de toute façon, à quoi bon ? Ouais super, je vais avoir mon diplôme. Ouais je vais me trouver un travail. Acheter une maison. Me marier. Faire des gosses. Youpi. Ça me fait pas envie. Mais je saurais pas dire ce qui me fait envie. Pas de moteur qui me fait avancer en fait.
Quand F. est rentré du boulot hier soir, il m'a dit que ça avait pas l'air d'aller et il m'a demandé s'il s'était passé quelque chose, s'il avait fait quelque chose de mal. Mais non, il ne s'est rien passé. Juste le vide.

Je sais pas non plus d'où sort cette phase. Mais j'ai ressenti la même il y a quelques semaines je crois.
Elle a fini par passer d'elle-même.
Je me sens complètement différente d'il y a une semaine où j'étais un peu en panique par rapport aux souvenirs qui revenaient (cf post en partie sexualité), où j'étais en colère contre moi-même. J'me sens neutre par rapport à ça, genre "ouais ok, j'ai peut être été "agressée", j'ai fait de la merde ensuite. Et alors ?".

Non j'en ai pas parlé avec le psychiatre parce que quand je l'ai vu la dernière fois ça allait bien, on était même d'accord tous les trois (avec le psychologue) pour dire que oui, ça allait mieux qu'au début et tout.
Non le traitement n'a pas bougé, je le prends pas régulièrement par contre, parce que j'en ressens pas vraiment le besoin vu que je me sens moins angoissée. Par contre j'ai recommencé à faire des surdosages.

Ah mais je te crois, je suis sûr que c'est ce que tu ressent, j'en doute pas.
C'est bien ça le problème!

Bah après... tu peux aussi acheter une roulotte, avoir un jardinnet adorabe, et élever des raton laveurs en travaillant dans des zoo ou en faisant le tour de France avec pliens de petits job ci et là.
Ou te trouver un truc qui paie bien et partir à l'étranger ci et là avec un vélo et une tente.

Ou pleins d'autres possibilité encore.

P'être que Nuit Debout pourrait nous aider. Je sais pas.

Avec un cerveau reposé, j'me dis qu'on ne peut pas réduire notre future qu'à travailler maison couple enfant.
Les enfants, le travail.. ca peut rester un épanouissement, des rencontres, des coups de blues aussi, et haut et des bas.
Qui te dis qu'avoir une petite maison ou un appart avec des chats ne te plaira pas? Sera pas finalement quelque chose qui te motivera plus à te lever le matin que ce qui te démotive à regarder l'avenir pour l'instant?
Moi je dis, laisse une chance.

Laisse une chance de te découvrir encore des passions, des passes temps, des détours dans le chemins qui peuvent te foutrent à mal comme t'épanouir (bah oui, faut des deux sinon c'st pas drôle :p ).

F' m'a l'air aussi d'être un peu mal à droit et pas super enclin à parler de ces sentiments ou ce qu'il ne va pas ^^
Perso, je vois plus ça phrase comme une question en suspend, genre, qu'est ce qui ne va pas, en générale? Est ce que je peux t'aider? Si j'ai fais quelques choses alors je peux le réparer?

Parle lui de se vide dernièrement, peut être que ça pourrait d"jà te faire un premier point d'accroche pour relancer la machine?

Citation :

Par contre j'ai recommencé à faire des surdosages.

ah ah ah !
Tu sais que c'est pas bon pour le moral hein?
Oui bon j'étais pas en état de vide mais je le cherchais au contraire tant j'étais tendu toute la journée et agressive donc j'ai pas mal merdé avec mais quand j'ai arrêté de dosé nawak, j'ai comme eu aussi l'impression que mon cerveau était moins entrain de se liquéfier par mes oreilles.
Ok, j'allais pas bien du tout non plus donc au final, je ne sais pas si ça a vraiment eu un impact plus négatif que positif (ce que je ne pense pas sincièrement, j'en avais besoin même si j'aurais du éviter) mais c'est pas inocent quoi.
Je ne pense sincèrement pas.

Ça va mieux, ce matin.

Fausse alerte, ça va pas mieux. C'est juste différent.

Déprimée, seule, un peu angoissée, triste.
Hier j'ai essayé de bosser, j'ai passé 3h devant ma page sans réussir à écrire quoique ce soit. J'ai pris des médicaments et ça m'a endormie pendant 3h, c'était bien.
Aujourd'hui je voulais pas recommencer, j'ai donc passé la journée à la bibliothèque et j'ai enfin pu travailler.

Ouais, et moins de distraction

Oui, bien sûr