rechute ?

bonjour à tous,
je vient sur ce forum car depuis quelques temps je sent que je vais rechuter, ce n'est qu'une question de temps je pense, pourtant ça fait presque 5 mois que je tient, pour la petite histoire ça fait depuis 2010 que je suis là dedans, j'ai réussi à tenir plus d'un ans puis j'ai remerder..
j'ai des amis qui m'aide, ils savent que j'ai ce problème, le truc c'est que je n'ose pas leur dire qu'en ce moment je sent que ça ne va pas le faire, j'en ai honte, je trouve ça trop débile mais d'un autre coté si je rechute j'ai peur qu'ils s'en rende compte, si ils me pose la question je sais que j'aurais du mal a leur mentir et ils le verrons.. du coup c'est un peu le flou dans ma tête, j'ai d'un coté très envie de recommencer, et de l'autre bas je veux pas décevoir les gens, j'ai peur qu'il le prenne mal, parce qu'ils font tout pour moi ... c'est un peu brouillon tout ça désolé ..

Salut, je ne connais pas ce qui motive ton acte mais comme ce que tu dis est "brouillon", confus, j'ai l'impression que tu as peu de recul là-dessus parce que ça t'obnubile mais... il y a bien des signes qui te donnent cette impression qu'en ce moment tu es plus fragile que d'habitude, j'imagine ?
Est-ce que plutôt que de te focaliser sur dire/pas dire comment tu as craqué, pourquoi, dans quelles circonstances etc., la question ne pourrait-elle pas devenir "comment leur parler honnêtement de ce qui te travaille, en ce moment" ?

L'AM a ce côté pratique de "quand on parle de ça, ça prend tout le devant de la scène, et du coup, on parle pas VRAIMENT de ce qui va pas"... ou si peu. Du coup j'ai même pas l'impression que le côté "soulagement" aille plus loin que "ok, maintenant ils savent que je vais pas forcément super, et pour deviner... pffrt ! Démerdez-vous les gars, moi j'ai pas que ça à faire que de parler, vous voyez pas cet agenda de dingue que je me tape, entre ma réunion pangolin et ma conférence sur l'hyperventilation ?"

Enfin bon, je tourne ça à la gaudriole, mais pour dire qu'au fond, tu as tout à gagner à t'ouvrir à eux, pas forcément au sens hémoglobinolittéral de la chose...

salut, merci beaucoup pour ta réponse

je sais pourquoi j'ai recourt à l'am, enfin je pense, le problème c'est qu'il y a des moments ou ça devient plus dur, et ça je n'arrive pas à savoir pourquoi, a chaque fois il n'y a rien de spécial qui est arrivé, je ne ressent que les "symptômes" du fait que ça ne va pas, (irritabilité, fatigue, je m'isole...)

il n'y a pas longtemps j'ai avouer à mes amis une grosse partie du "pourquoi ça ne va pas"
en faite j'ai un drôle de fonctionnement, un jour je vais réussir à leur parler, à leur dire que ça ne va pas, je vais croire que j'avance sur ce point, puis le jour d'après je peux très bien retourner en arrière comme je le faisais avant, ne rien dire..

"L'AM a ce côté pratique de "quand on parle de ça, ça prend tout le devant de la scène, et du coup, on parle pas VRAIMENT de ce qui va pas"... ou si peu. "
là tu marque un point c'est assez vrai

Salut, si tu sais identifier ce qui ne va pas, c'est déjà pas mal...
Après, ton "drôle de fonctionnement", c'est un dysfonctionnement, parce que clairement ça ne fonctionne pas pour toi, là, t'as pas l'air de bien le vivre, ce fait de te renfermer.
Alors remets ce (dys)fonctionnement en question. Si tu as du mal à parler, essaie de leur écrire. Essaie d'identifier ce qui te bloque, pourquoi, quand tu sens que ça pourrait te faire du bien de leur parler. Et donne leur des codes, des clés pour qu'ils te récupèrent quand ils sentent que tu retournes dans ta coquille.

S'ils sont un tant soit peu observateurs et attentionnés, j'imagine qu'ils sentent aussi ces choses-là... Pour le moment, ils respectent probablement ton silence sur la question en gardant des portes ouvertes. Mais si tu leur dis que tu as besoin qu'ils te tendent des perches et que ce sont de vrais amis, ils feront ce pas vers toi, si c'est ce qui manque pour débloquer la parole.

(ce n'est qu'une idée, possiblement très loin de ta réalité)

salut,

ce dysfonctionnement, quand il est mis en place, j'ai l'impression de ne pas pouvoir le contrer, ou alors quand il commence tout juste à ce mettre en place, mais c'est souvent trop rapide pour que je réagisse vite.. je ne sais pas trop comment l'expliquer..
et oui comme tu le dit, je ne le vis pas super bien cet enfermement, mais d'un autre coté il y a un coté rassurant, très certainement illusoire..

j'ai essayer d'identifier le "pourquoi je bloque" plein de fois, et je ne sais pas, je suis une vrai huître, et avec tout le monde, à partir du moment ou on essaye d'entrer dans ma coquille j'ai le réflexe de refermer aussi tôt, par contre c'est avec eux que je suis le plus à l'aise
pour le fait d'écrire, j'ai déjà expérimenté, c'est plus facile, par contre c'est le coté "donner la lettre" qui pose le plus de problèmes, je me pose un tas de questions avant, je me torture l'esprit, et je la donne.. ou pas ^^
le fait de leurs donner des "codes" pour qu'il me récupère est une bonne idée, je n'y avais jamais trop pensé
et oui j'ai besoin de ces perches pour "parler", je pense qu'ils commencent à le comprendre, parce qu'ils savent que je cache très bien les choses, et que du coup tant qu'on ne met pas les pieds dans le plat et vraiment je continuerais à donner l'illusion que tout va très bien.

merci de prendre du temps pour me répondre

salut !

j'ai osé leur parlé, et maintenant ça va un peu mieux, je suis moins au bord de la rechute qu'il y a quelques jours, j'ai du coup réussi à dépasser les 5 mois sans
la guerre n'est pas terminée elle en est très loin même, mais il y a du good, le tout est d'en profité avant que ça replonge..