le titre aussi ne fait pas dans la banalité de l'orthographe ^^
(à prendre avec humour hein)
Un petit truc qui revient souvent un peu pour tout:
plus on se prive d'un truc, ou de penser à cette chose, et plus on y pensera, plus on en aura envie.
Du coup, les "rechutes" sont souvent nombreuses, et assez stigmatisées aussi.
Là encore, des rechutes et des chutes, tu en aura surement encore beaucoup d'en ta vie, essaie de ne pas trop en faire tout et plats
et plutôt d'arriver à passer outre, si ce n'est rebondir par dessus.
Ensuite, pour ce qui est de la sensation de "j'ai pas envie de bouffer" ou des pensées suicidaires.... tu as douze an, et tu es surement au collège. Le collège est pas souvent très agréable, les enfants sont encore bien cruel, et tu entre dans l'adolescence, période de ta vie dont tu risques de te souvenir longtemps, ou en tout cas, d'en être bien marqué.
Ton corps change, peut être trop vite pour toi
il se créer tout un remue ménage au niveau des connections neuronales
de quoi ne pas arranger les choses.
C'est souvent une période pas facile de la vie, encore moins quand on a déjà un peu morflé au part avant.
Pour en revenir donc ces pensées anorexie et suicide...
heu bah wai, j'ai sortie un peu un gros pavé pour en finir sur la question "est ce qu'il y aurait d'autres raisons qui font que tu agis et penses à ça? ".
Pour les psy, tant que tu ne sera pas décidée, toi, à aller en voir un effectivement: ça ne servira pas à grand chose.
Tu abordes vraiment beaucoup de sujet en même temps, du coup, je vais essayer de répondre au maximum tout en gardant un fil. Je vais essayer.
Bref
donc, tu parlais de ta soeur.
Déjà, que ce soit 3 mois ou trois semaine, et des lettres griffées à la place de gros trucs de barbare dégueulasse, ça n'empêche que tu ne peux juger sur cette seule apparence, le fait qu'elle ne comprenne pas.
Ca se trouve, oui, c'était juste un tripe kikou lol à la con.
Ca se trouve, non, c'était pour les même raisons que toi. Du coup.. pourquoi pas essayer d'en parler avec elle? ce qu'elle a ressenti, pourquoi..? ça peut être une piste.
Ensuite, tu parles d'une amie que tu aurais entraîner avec toi dans l'am.
Il est possible, déjà par curiosité, que cette amie l'ai fait car tu le faisais.
Et il est très certainement possible que,
si ca n'avait pas été toi, si ca n'avait pas été à ce moment.
Elle aurait très bien pu découvrir cette "technique" via une autre personne, un film ou les réseaux sociaux, deux semaines plus tard, et ait commencé à ce moment là, et non après que tu lui en ais parlé.
Peut être qu'elle aussi, au fond, avait besoin. Car il y a peut être un problème au fond qui ne passe pas. Et ça aurait peut être fini en anorexie, ou autres trucs plus ou moins malsain.
Du coup, là encore, ça serait peut être bien que vous en parliez ensemble. Déjà elle, qu'est ce qu'elle a ressentie quand tu lui a dis pour ton am. Est ce qu'elle s'est sentie coupable? Pourquoi se coupe t elle? Etc etc..
parler en commun de vos merdes, des fois, ça peut faire beaucoup de bien.
Aussi, tu disais n'avoir rien dis psy car tu ne le connaissait pas. Ici, tu connaîtrais la personne. C'est une première approche pour apprendre à parler de ce que tu ressent.
Bien qu'elle ne fera jamais le travail d'une personne qualifié dans ce domaine.
C'est ta pote, et non ton médecin, les deux remplissent des rôle différents.
Point suivant:
Ta mère ne sait surement juste pas comment réagir et aborder le sujet.
Tu sera pas la première personne qui aura des parents avec qui le dialogue là dessus est compliqué, et a raison:
ta mère voit que tu souffres, l'am reste un acte assez agressif et dans notre société, c'est assez stigmatisé, elle n sait surement pas comment t'aider,
et penses un peu de la même manière que toi dans le sens où tu restes fixée sur l'acte et non ce qui entraîne cette acte. Tu voudrait arrêter ces pensées et l'am, sans vraiment te préoccuper sur ce qui entraîne tout ça.
Ta mère a surement voulu faire de même: arrêter ça. Mais à sa manière.
Déjà en te remontant les bretelles, et ensuite en te dirigeant vers une personne qualifié, ce qu'elle pensait surement être la meilleure aide pour toi.
Du coup, je te conseil ceci, pour toi comme pour elle, je pense vraiment que ça peut aider.
https://automutilation.actifforum.com/t1266-infos-pour-la-famille-et-les-amisEt il en est aussi peut être de même pour ton père: les papas, c'est bien connue pour moins parler que les mamans (lol). Il ne sait surement pas comment réagir, ou aborder le sujet, et comme toi avec ta grande soeur, il n'en parle pas, comme tu n'abordes pas le sujet. Du coup, il fait peut être comme si de rien n'était.
D'ailleurs, c'est assez comique (et tellement souvent en fait...): ta mère en fait peut être trop, et ton père n'en fait pas assez
du coup, quelle réaction tu attendais de tes parents? De quelle aide tu penses avoir besoin?
(ceci sont de réelles questions hein. Je ne me moque en aucun cas)
Aussi, pour ton frère de 8 ans... Tu dis aussi toi même qu'a 8 ans tu ne comprenais pas. Je sais que chaque individus est différents, mais souvent, si on ne prend pas le temps d'expliquer, je ne pense pas qu'il vas comprendre de lui même. Aussi, tu voudrais qu'il comprenne?
ah et pour finir, tu as déjà essayer d'expliquer à ta meilleure amie, qui justement, essaie de comprendre?
je rajouterais une dernière chose:
dans ton titre tu parles de la banalité.
Je vais surement faire des rapprochements peut être foireux
mais le fait que tu ne te sentes pas bien dans ta peau, que tu veux maigrir, (que ce soit aussi l'âge, et oui, c'est une période qui y fait, on passe plus ou moins tous part là), que tu ne te comprennent pas comment penses que ceux qui t'entourent ne te comprennent pas...
Aurais tu peur de te sentir "banale"? C'est pas une honte de le penser hein. Je pense qu'on a du tous ou presque déjà penser ça.
Le tout alors (et ça reste mon opinion personnel hein) c'est d'arriver à voir qu'on est tous "banal" et qu'on ne l'est tous pas (syntaxe a la con bonjour).
"banale", "lambda" c'est ainsi qu'on nomme les personnes qui n'ont pas d'importance pour nous, en qui nous ne voyons rien, et ça, surement parce qu'elles nous sont étrangères et que nous les connaissons pas.
Seulement, ces personnes qui sont lambda pour toi, ne le sont surement pas pour d'autres, qui les connaîtraient, pour qui elles auraient énormément d'importance.
Du coup.. Banal, Lambda.. c'est surtout juste une histoire de regard sur la chose (la personne, ici.).
A ça, j'avais trouvé, pour ma part, qu'il faut donc arriver à s'accepter comme on est, et se battre pour être ce que l'on trouve bien, pour être "une bonne personne".