reactions?

Simple curiosité.. quelle ont ete les reactions des gens a qui vous avez deja osé parler de votre am?

Plutot choqué, pas etonné, indifferent, appeuré (je nr sui pas sure que ca se dise) ou autre?

Et est ce que vius pouvez en parler simplement avex xertains d entre eux? (Dans le cas ou vous en parler facilement avec certain je ceux dire..)

Jaimerais connaitre vos "experiences"

Merci a ceux qui repondront

Ma psy "oh là là, pourquoi vous avez fait ça ?" avec des larmes dans les yeux.
Le psy des urgences : "c'est quoi ça, votre nouveau hobby ?" avec un ton de mépris souverain dans la voix
Mon mec : "mais pourquoi t'as essayé de te suicider ?" avec les larmes de détresses, tout en panique

PrincesseCa, t as rencontré des cas extremes pour des psys. Je suis choqué
Enfin caxmetonne pas vraiment.

Anaam, l indiffrence si je devais choisir je dirai que c czlle qui revien le plus souvent

Merci de vos repinses

C'est pour ça que je dis que les psy c'est comme les melons, faut en tâter plein pour trouver le bon xD

Elle est pas mal celle la.
Jy connais rien en psy. Jsuis incapable d en voir. Jai essayé mais c t atroce du coup voila..

Ton dicton renforce mon apriori vis a vis d eux.. xD

Ben... continue de tâter alors xD
Nota : psychologue >>>>> psychiatre, d'après mes expériences. Mais ça coûte une blinde.

Non jai abandonné l idee d en voir.
Mais merci

Mon avis est que tu passes à côté de quelque chose, mais je comprends que tu sois refroidis. Mais c'est toi qui choisis pour ta propre vie, après tout.

Ouais je sais. On arrete pas de me le dire. Maus a vrai dire jai plus limpressiob d en avoir besoin.
C bizard.

Chacun sa manière de s'en sortir, après tout L'important est de trouver le truc qui marche

Tu peux en ressentir le besoin à un moment et puis ne plus le ressentir ensuite. Ça veut pas dire que tu n'en aura plus jamais besoin, c'est juste une question de timing/d'humeur/de besoins selon moi.

Sinon pour répondre à ta question initiale, pour ma part, j'en avais parlé avec mon copain, juste avec qu'on sorte ensemble. C'était il y a 4 ans et demi, j'avais donc 16 ans (ça ne me rajeunit pas!) et il m'avait simplement demander de lui dire quand je le faisais, pour pas qu'il découvre les marques par lui même. Ça m'avait d'ailleurs aidé à arrêter à ce moment là, puisque je voulais pas avoir à lui en parler et que je ne voulais pas non plus lui mentir. Le sujet a été remis sur le tapis en octobre 2012 (j'avais quand même arrêté pendant 3 ans !) quand j'ai recommencé, il se sentait coupable je crois, pensant qu'il me rendait pas heureuse, et il voulait que j'aille voir un psy. On en reparle pas trop depuis, juste un peu du forum des fois puisqu'il est au courant. Même si je sens que des fois quand on est couché il passe ses mains sur mes avant bras, j'sais pas si c'est pour vérifié ou si je suis parano

Sinon la deuxième et dernière personne à qui j'en ai parlé, c'était en avril 2013, par mail.. C'était dans un échange de mails où je lui ai parlé de beaucoup beaucoup sur moi et donc ça en faisait partie, je lui ai expliqué que je me mettais pas en danger avec ça, que c'était juste un moyen de gérer les choses. Elle m'a répondu que ça la rassurait que mon copain soit au courant, mais que ça devenait quand même urgent que je fasse quelque chose avant que ça ne devienne dangereux et que si je voulais/pouvais pas aller voir un psy, je pouvais toujours en parler au médecin de la fac. Voilà, on en a jamais reparlé depuis.

Pour les deux ou trois autres personnes qui ont remarqué, que ce soit à mes 16 ans ou à 20 ans, l'excuse du gentil mais diabolique minou s'est toujours imposée d'elle-même.

J'espère avoir pu t'éclairer.

Merci de ta reponse. C bien que tu ai qqun a qui parler. Et qui a pu t aider.

Je pose cette question car le peu de gens au courant de mon am ont eu des reactions differentes mais qui terminent toutes de la meme maniere.

Ma premieee amie a l avoir su m'a enormement soutenue
La deuxieme en discute facilement et n a aucun probleme a e discuter avec moi (mais elle a vecu ca aussi, pas l am mais TS et probleme de nourriture) du coup mintenant quelle s e ai sorti ln discute facilement.

La troosieme et derniere ma repondu : "ca ne metonne pas" , sans jamais me juger pr autant et ne m en a jamais reparler.

Mais en realité les gens naiment pas en parler, narrivent pas a comprendre et finissent par faire comme si de rien ete.
Alors jai culpabilisé de leur en avoir parler et jai fait comme si javais arrete. Mm si je suis sure quelle savent que ce n est pas vrai. Ca se voit quelle prefere etre exterieures a tt ca. Je ne leur en veut pas mais pas facile de se sentir soutenue ds ces cas la


(Dsl pour l ecriture mais de mon telephone ce nest pas facile)

borderline88 a écrit:

Mais en realité les gens naiment pas en parler, narrivent pas a comprendre et finissent par faire comme si de rien ete.

Je suis particulièrement d'accord sur ce point, je pense que la plupart des gens n'aimerait pas savoir qu'on fait ça, peu importe à quel point ils nous aiment. Les problèmes psy ça fait peur, et il y a surement un sentiment d'impuissance, mêlé à de l'incompréhension dans tout ça.

Pour ton sentiment de culpabilité, ça me parle également. L'amie à qui j'ai raconté beaucoup de choses, même si sur le moment ça m'a énormément soulagée, je ressens aujourd'hui de la honte et j'm'en veux de lui avoir dit tout ça.

Mouais.
Ou alors ils ne savent pas comment réagir.

Désolé, mais parler de l'AM ou des TCAs ou de quoique ce soit d'autre à quoi on n'est pas "habitué" n'a rien de facile. Que dire ? Que faire ? Comment en parler ? Comment ne pas blesser l'autre ? On a tendance à croire que c'est facile, mais ça ne l'est pas. Les demandes diffèrent foncièrement selon les personnes et c'est pas parce que l'une a envie qu'on en parle que l'autre en a envie, et même la manière change.

Donc euh... ouais, pas besoin non plus de direct considérer que les gens n'arrivent pas à en parler, et finissent par faire comme si de rien. C'est pas forcément parce qu'ils n'aiment pas en parler, mais pas mal de fois parce qu'ils ne savent pas comment en parler.
Et si on ne leur donne pas de pistes...

Alors pour répondre à la question de base :

Soit aucune réaction (ils passent à autre chose assez vite), soit de la condescendance, soit des "mais pourquoi?" parce qu'ils croyaient que c'étaient leur faute donc il fallait que je les soutiennent moi. J'ai horreur de cette dernière catégorie, parce que c'est d'un égoïsme!
Sinon étrangement deux personnes m'ont vouées qu'elles le faisaient aussi du coup.
Et une seule fois j'ai eu quelqu'un qui c'est posé et m'a demandé pourquoi en écoutant vraiment la réponse.

Je vous remerci tous pour vos reponse.

La pire reaction moi, c de mavoir gifflee en apprenant cee que je me faisait. Mais bizarzment c peut etre la reaction qui m a fait le plus reflechir. Et aussi celle qui ma fait le plus regretter de lui en avoir parler xD mais je comprend et je ne juge pas cette personne car quelque part je lui ai aussi faiy du mal a elle.

Comme quoi les reactions parfois...

Panique des infirmières du collège, pleurs et culpabilité de ma mère, absence de commentaires de la part de mon père.
Mes frères et soeurs "Ahhh mais t'es folle ça doit faire trop mal, ahh pis ça doit saigner, je le ferai jamais ça fait trop peur".
Aux urgences, regard professionel et on m'a souhaité de pas revenir de si tôt.
Bref, sinon généralement un mélange d'étonnement, de curiosité, de pitié ou d'empathie (du moins de la part de ma psy), je ne suis pas sûre.

Je pense qu'il ne faut pas culpabiliser d'en avoir parlé.
Et que chacun réagit comme il peut, c'est pas évident de percuter et d'accepter qu'une personne qu'on apprécie se fasse volontairement du mal de manière directe (le côté direct et visuel semble très important dans tout ça, c'est pas quelque chose qu'on remarque seulement sur du long terme).

Le meilleur moyen d'en parler mieux, c'est d'expliquer soi-même. Les autres sont souvent démunis.

J'ai à peu près tout eut pour ma part.
Dégoût : "C'est vraiment horrible!" De la part de certains amis, enfin, plutôt des connaissances.
Indignation : "Tu ne fais ça que pour parler de toi"
Curiosité : "Pourquoi?"
Professionnel : "Mais encore?"

Enfin, les réactions sont autant variées qu'il existe d'individus. C'est suffisamment "hors du commun" et ça touche trop la logique du corps "sain" (et saint d'ailleurs) qu'on est obligé d'avoir un panel de réactions extrêmement large. Pas comme un gamin qui apprend à marcher, là, les réactions sont plus simples "Wouh il marche" ou "J'm'en branle". Le gamin qui apprend à marcher nous touche moins et nous interroge moins que de l'automutilation.

Et pour ce qui est d'expliquer, là encore tout dépend de la personne. Face à un débile profond aussi intelligent qu'une huître pas cuite le soir d'un réveillon, un simple "C'est le chat et je t'encule amicalement" suffit amplement. Face à une personne un brin plus développée neuroanatomiquement parlant, y a moyen d'expliquer mieux.

O . O

Tu devrais poster plus souvent, Pingoo. J'aime bien ta façon de voir les choses

MORDOR.. merci pingoo pour cette maniere d expliquer les chose

Petite parenthese d ailleurs, je me sens tres conne chaque fois que j ecris apres avoir lu la plupart des gens inscrits ici.

Vous ecrivez tous tellement bien

S en est genant pour moi..xD

Mépris, intimidation, culpabilité et parfois aucunes réaction   

Je remarque que la plupart des reactiond sont tres dures, mais quand y en a pas du tout c peut etre le pire

Je suis bien d'accord...

Pingouin devrait signaler qu'il avait une manière assez particulière de parler de son AM *sifflote*

??