L'alcool et moi

Je suis une jeune fille qui boit beaucoup mais surtout en soirée, même si les lendemains de soirée il m'arrive de boire beaucoup ( dès le matin sans pour autant avoir manger...) mais voila, depuis quelques temps, j'ai envie de me prendre une petite dose tout les jours. En passant devant le magasin, j'ai envie de m’arrêter et prendre un peu, je suis majeur maintenant donc je pourrais.... Mais voila, il y a encore une chose qui me fait peur....

Fille d'alcoolique, petite fille d'alcoolique, arrière petite fille et a ce qu'il paraitrais qu'il y en a encore beaucoup ... Je ne sais pas si je reproduit un comportement que je vois tous les jours ( ma mère boit, et pue l'alcool a chaque fois qu'elle rentre a la maison et mon père boit toujours un peu quand il rentre aussi...)

Je ne veux pas y toucher parce que justement, je ne veux pas perpétrer cette "tradition" familial mais l'envie est vraiment la... Et j'ai peur de ne pas pouvoir un jour me contrôler comme je le fait maintenant. Je suis quelqu'un qui c'est auto mutilée pendant très longtemps et je sais que l'alcoolisme est bien pire, je ne veux pas tomber dans une même spirale en essayant de ne plus me faire du mal corporellement...

Je suis perdu et l'envie de prendre dans les bouteilles de mon père est vraiment la....
je ne sais pas si mes pensées sont claires ( si elles ne le sont pas, ce qui est fortement probable, vous pouvez posez vos questions y'a pas de soucis)

Bien a vous, bonne soirée

Tu n'as pas grand chose à y gagner.

Sauf si tu aimes te sentir ralentie dans tout ce que tu fais, molle, inapte.
Sauf si tu aimes te réveiller à 3h du mat' complètement déshydratée et avoir une gueule de zombie 365 jours par an.
Sauf si tu as envie d'en avoir besoin sous peine de devenir complètement dingue.
Sauf si tu veux donner raison à une fatalité comme "force supérieure" pour ne pas reconnaître que c'est un choix que de boire.
Sauf si tu veux échafauder une théorie sociologique sur l'alcoolisme comme maladie purement héréditaire.
Sauf si tu crois qu'une souffrance est un bon moyen d'en oublier une autre.

Il est possible d'être issu.e d'une famille d'alcoolos et de ne pas l'être.
Regarde bien l'état dans lequel les gens se mettent à cause de ça. Imagine que ça pourrait être toi.
Comme dit Poumon d'Acier, ça refroidit pas mal.

Ne pas y toucher, c'est pas exactement ce que tu fais. Peut-être pas au point de l'alcoolisme (ou peut-être déjà), mais clairement dans le mésusage. Honnêtement je pense qu'il y a déjà lieu de réfléchir à te mettre des règles claires pour ne pas déraper et garder ta consommation sous contrôle. Au mieux tu appliques déjà ces règles par bon sens et tout va bien, continue comme ça, autrement ça t'indiquera qu'il y a des trucs à changer.