Torture mentale

Mon premier post pour parler d'un de mes problèmes.

Voila, ça va faire bientôt 1 an que je travail en tant qu'ASH en maison de retraite. En surface, j'ai presque tout pour être heureuse. Un boulot, un appartement, une voiture, un copain ( qui est un autre de mes problèmes), quelques amis.
Mais non...
Ce travail, ne me plait pas vraiment. On va dire que c'est juste provisoire, en attendant que je trouve mieux. Ce qui ne va pas, c'est "la dame de fer, le tyran". C'est comme ça que je l'appelle. L’infirmière de la maison de retraite. C'est une horreur.
Je suis une personne qui stress très facilement, qui n'a pas beaucoup confiance en elle. Alors, quand je suis au travail, je suis toujours dans le doute, dans la peur d'une bêtise que je pourrais faire. Si moi, ou une de mes collègues, blessons un résident, ne faisons pas les choses dans son sens, alors là... C'est la catastrophe. On est sure de passer une journée de merde. On se fait engueuler comme un bout de merde...

Enfin, est ce que c'est normal d'aller au travail, la peur au ventre? De se miner le morale, la vie, a cause d'une seule personne?? Parfois, j'ai juste envie de poser ma démission, de tout lâcher.

Si t'es pas la seule dans ce cas, tu en as parlé avec tes collègues ? La solidarité et ne pas se sentir seule dans cette situation sont très importants pour le moral (et aussi pour ne pas se laisser faire sans rien dire).

Citation :

En surface, j'ai presque tout pour être heureuse. Un boulot, un appartement, une voiture, un copain ( qui est un autre de mes problèmes), quelques amis.
Mais non...

Juste, sans vouloir lancer un grand débat, à mon sens cette idée populaire est une erreur, le bonheur ne se traduit pas en possessions... tu peux avoir tout ça et bien plus encore et vivre un enfer.

Eh bien, mes collègues en on marre, on en parle, mais je veux dire, elles ne le ressentent pas comme moi. Elles, elles sortent de la maison de retraite, tout est derrière. Moi non, je ramène mes problèmes chez moi, et ça me bousille.

Oui, c'est sur, désolée. C'est juste que, en ayant tout ça, je pensais que ça irait mieux, mais non. Un obstacle passer, un autre surgit.

Tu pourrais demander à tes collègues ce qu'elles/ils pensent de ton travail ? Comme ça tu pourrais recevoir des compliments qui contrebalanceraient les critiques négatives de l'autre.

Sinon, comment tu vis ton boulot, par rapport à ce que tu fais et les éventuelles relations avec les personnes âgées ? Peut-être que ça se passerait mieux si tu trouvais du sens à ce que tu fais, car tu aide quand même des gens à ton échelle, et c'est quelque chose de bien plus important que tout ce qu'un petit chef ne pourra jamais dire.

En quoi ton copain est un autre de tes problèmes ?

Comme je l'ai dit plus haut, je n'aime pas ce que je fait. Parce que j'aspire a autre chose, je me suis engagée dans ma mauvaise branche. Malgré tout, j'ai liée des liens avec des residents, qui sont vraiment adorables. Ca me donne le sourire parfois. Même si je sais que je travail bien, elle reste presente dans mon esprit. Chaque jour, je me demande comment va se passer ma journée, si je vais faire engueuler, pourquoi, ect.... Au final, je ne vis plus, je survis.

Wicked: C'est une autre histoire, je n'en parle pas ici, parce que ce n'est pas la section appropriée.

De toute évidence,tu es très sensible aux critiques-c'est le cas de beaucoup d'entre nous.Tu perçois le jugement d'autrui,les reflexions avec plus d'intensité que tes collègues;vu de l'exterieur,tes réactions peuvent surprendre-à supposer même qu'elles soient comprises,ce qui n'est pas évident.
Bon au moins tes collègues ont confirmé que tout ça est très désagréable,donc ce n'est pas ton imagination.
Même si ce n'est pas facile,essaie de continuer sur ta lancée.Tu fais de ton mieux,tu fais un travail utile,et le résidents t'apprécient;toi-même tu les aime bien à ce que je vois.Concentre-toi sur tout ça si tu le peux.

C'est vrai, je digère mal les critiques et jugements. Mais là, c'est pas pareil, il faut tout faire dans son sens, tout faire pour elle quoi.
Je la deteste, tout simplement. C'est une cinglée bipolaire.
Mais mes collegues le vivent mieux que moi. Apres, elles sont plus vieille et ça fait plus longtemps qu'elles travaillent avec la cinglée.
Je n'arrive pas a me concentrer sur le positif.

Chercher un boulot dans une autre maison de retraite/un hôpital, c'est pas faisable?
Parce que si c'est vraiment l'ambiance qui te mine et que les autres aussi disent que c'est pas normal (mais le gère mieux, car on a tous des niveaux de tolérance différentes), ben changer de lieu ça me parait pas mal.

Après, tu dis aussi aspirer à autre chose, tu peux être plus précise? Si tu t'es trompée de branche, qu'est-ce qui t'empêche d'en changer?

Thelema a écrit:

C'est une cinglée bipolaire.

Des cinglées bipolaire, il y en a par ici, alors s'il te plait évite ce genre "d'insultes", merci.

Sinon oui, je plussoie Darmowe, surtout que ta colère a l'air de s'accumuler. Tu as des moyens (sains) de l'exprimer ? (même en rigoler avec tes collègues, l'humour permet parfois une formidable prise de recul assez salvatrice).

C'est faisable, mais j'ai mis énormément de temps a trouver du travail.
Et je crois que c'est pour tout le monde pareil, le marché du travail n'est pas florissant.
Je voudrais travailler dans les pompes funèbres, être maître de ceremonie. Mais la formation coûte trop chère. J'attend donc.

Pardon, vraiment pardon... C'est juste que je l'a déteste.
Comme tu dis, l'humour fait du bien, j'ai des collègue vraiment sympa, mais c'est pas ça qui allégera mon stress.

C'est pas grave.
Après... tu as un objectif devant toi : tu économise X euros et après tu te casse faire ta formation. Ça peut aider à tenir.
Est-ce que tu parviens à ne pas confondre les critiques envers ton travail et te sentir critiqué sur ta personne ?

Je ne confond pas du tout ces deux choses là. C'est une personne qui ne supporte pas les erreurs.
Bordel, on est humain!! Mais avec elle, c'est zero erreur, zero defaut... C'est une pression, et j'ai pas l'impression qu'elle s'en rende compte.

Je met de l'argent de coté tout les mois, et je garde bien cette idée en tête. C'est mon objectif. Mais le chemin est si long et mon morale en prend de sacré coup...

J'ai déjà bossé avec une personne comme ça, j'ai pas tenu (en même temps j'étais pas rémunéré). Si tu n'as rien à te reprocher à la limite ce n'est pas ton problème mais le sien...

C'est bateau mais change toi les idées dès que tu sors du boulot, organise des sorties avec tes amis et autre, et pourquoi pas un pogo avec un groupe de métal local pour se défouler ^^ (sinon imprime sa photo et joue aux fléchettes avec).

C'est une super bonne idée ça ! Je n'y avait jamais penser! Merci ^^. Juste qu'il faut que je trouve une photo d'elle quoi.

Non, je n'ai rien a me reprocher, des petites erreurs, tout le monde en fait, certes, mais de la a ce faire engueuler pour tout et n'importe quoi, y'a des limites quoi...
Ce matin, ça été. J'y retourne tout a l'heure ( je fais souvent des horaires de coupe, ça aussi, c'est la merde --'), mais bon, le soir, elle n'est plus la.

Salut,
Je ne crois pas que quelqu'un l'ai déjà proposé mais je pense que tu devrais peut-être lui en parler calmement, en lui exposant ce que tu ressens face à sa façon de te traiter. Des fois les gens ne se rendent pas compte de leur comportement et elle a peut-être une raison qu'elle seule connais de se comporter comme ça.
Pour moi, le meilleur moyen de régler ce problème serait de lui en parler calmement, en étant posée, peut-être pourrais tu lui parler sur une pause ou je ne sais pas. Il ne faut bien sur pas que tu l’agresse, sinon ça ne servirait à rien, mais que tu lui expose clairement tes sensations et le fait que tu n'es pas la seule à ressentir ça.
Il faut du courage pour le faire, mais peut-être qu'après ça sera mieux.

Des collègues ont déjà essayer, mais, non, pour elle, c'est sa manière de travailler... La semaine qui arrive, elle est en congé. C'est sera ma semaine de vacance... Je vais pouvoir soufllé, et aller au travail sans avoir la boule au ventre.