Une question comme ça

Bah, tant que tu as une maladie et que tu n'es pas une maladie, c'est pas "je suis comme ça et puis c'est tout" du tout.

Sauf que justement, les problèmes psys, ça fait parti de l'être, pas de l'avoir. Et en le faisant entrer dans l'avoir, on en fait, à mon sens, quelque chose de mauvais, puisqu'on ferme le point sur lequel agir (l'être) et qu'on ouvre un point sur lequel on ne peut pas agir (l'avoir).

c'est de l'enculage de mouche inutile ça

Tout est de l'enculage de mouche ici du moment qu'on commence à réfléchir plus que la surface basique.

Moi j'te parle de la réalité, pas de définir tel ou telle notion théorique, ça n'a aucun intérêt.

Sauf que c'est une réalité ce dont je parle. Alors oui, c'est une réalité réfléchie, c'est aller un peu plus sous la surface. J'y peux rien si c'est pas apprécié.
Et pour ceux qui se demandent: oui je m'énerve. Dès qu'on n'est plus dans le basique, l'ultra concret la surface à peine touchée, pouf, c'est de l'enculage de mouche. Bah non. L'esprit humain est un chouilla plus complexe. Et quand il cherche à gérer un problème de l'avoir alors que c'est un problème d'être, il se gourre. C'est comme ceux qui croient que l'argent leur permettra de se sentir mieux. Non. Ce sont deux choses différentes. L'être se soigne par l'être, l'avoir par l'avoir. L'être peut avoir besoin de l'avoir pour se soigner, mais si on confond les deux, on se foire.

bof,

moi je dit que ce qui est plus dur à modifier c'est 'etre"

quand tu a quelque chose, un vetement par exemple, tu peux en faire ce que tu veux: des chiffon, curstomiser, déchirer, vendre, le porter, le laisser au fond du placard, le racomoder...

maintenant tu prend un truc qui fait partie de toi, un truc que tu est: une valeur par exemple, va tenter de faire changer d'avis les gens sur leurs valeurs!
meme si tu leur démontre par A+B que ça n'a pas de sens ils vont quand meme avoir un mal fou à changer...

c'est marrant aussi de faire la comparaison avec les maladies physiques et les maladies mentales:

"j'ai" un rhume, "j'ai" un cancer, "j'ai" une verrue...

je "suis" borderline, je "suis" skizophrène, je "suis" depressive...

alors c'est sur on peut dire "j'ai une depression" j'ai laskisophrénie et d'autres choses encore mais bon ça m'interpelle...

c'est même pas un problème de difficulté, c'est un problème de méthode. Vaut mieux utiliser une calculatrice pour l'algèbre et une équerre pour la géométrie que l'inverse. C'est pour ça qu'il faut saisir ce dont on parle. L'être & l'avoir étant deux choses différentes, on n'aide pas l'un avec les méthodes de l'autre.

Y a même un problème vaguement de priorité. D'abord être, ensuite faire et ensuite seulement avoir. Si on ne sait pas qui on est, tous les biens de la terre ne suffiront pas.

De même si on veut une guérison en profondeur. Ce qu'on a est parfois simplement une manifestation de ce qu'on est.