"Est-ce que tu veux vraiment aller mieux ?"

En ce moment ma mère n'arrête pas de me dire des trucs comme "Tu fais exprès d'aller mal", ou "Est-ce que tu veux vraiment aller mieux ?", elle essaye de me/se convaincre que je vais mieux alors que je lui dit que non.

Du coup j'en viens à douter de mes efforts (prendre mon traitement, aller chez la psy, essayer de ne pas trop me renfermer, parler avec des amis, éviter de m'AM ou de faire trop de crises de boulimie etc...).
Je finis par me dire que je n'en fais pas assez et que peut être je me "laisse aller" dans ma dépression.

Dès que je vais bien, je finis toujours par retomber plus bas que la fois précédente au point que ma psy a évoqué la possibilité de la bipolarité.

Je ne sais pas vraiment ce que j'attends en écrivant ce post mais bon, si vous avez un avis je serais ravie d'avoir des conseils ...

C'est mon cas quand je vais trop bien, je craque après, c'est pas que j'aime être mal c'est que je suis bipolaire, je cherche toujours une chose de négatif quand ça va, et quand ça va pas une chose positif, c'est con, mais bon j'ai un traitement pour ça, qui m'aide a remonter la pente et heureusement

Audrey, pourquoi tu te sens obligée de parler de toi comme ça à tout va ? Tu réponds aux topics des autres, mais tu donnes aucun conseils ou solutions, tu poses pas de questions, tu ramènes tout à toi. T'es chiante à la fin, si t'as rien d'intéressant pour l'auteur à dire alors tais toi.

Lhia, ta mère n'est pas dans ta tête, elle peut bien penser ce qu'elle veut, il n'y a que toi pour savoir où s'arrête le vrai et ou commence le faux.
Si vraiment ses remarques t'embêtent, essaye d'avoir une conversation avec elle sur le sujet, sinon je pense qu'elle continuera à te gonfler avec ça. La bipolarité, c'est possible, mais au fond que tu saches ou pas, ça ne change pas grand chose, si ?

A-lice a écrit:

Audrey, pourquoi tu te sens obligée de parler de toi comme ça à tout va ? Tu réponds aux topics des autres, mais tu donnes aucun conseils ou solutions, tu poses pas de questions, tu ramènes tout à toi. T'es chiante à la fin, si t'as rien d'intéressant pour l'auteur à dire alors tais toi.

Et ben tu y va aujourd'hui, j'ai donner mon avis quand même.

Merci, d'avoir partagé ton expérience Audrey, ça aide toujours de savoir que je ne suis pas seule.

Merci pour ta réponse A-lice. Je lui en parle régulièrement, mais je me retiens toujours comme elle m'a déjà dit que ça la stresse que je n'aille pas bien. Elle est pas loin de la dépression non plus, donc je culpabilise toujours de la faire s'inquiéter à propos d'un truc en plus. Elle me répète que je ne dois pas culpabiliser mais quand je l'entends me dire "Je suis contente de voir que tu es enthousiaste pour l'université" alors que je me sens juste mal et que j'ai a peine la force de me lever le matin, je n'ai pas le coeur de lui dire ça. Dans ces moments là je peux être aussi rationnelle que possible, ça ne changera rien... Je fais ce que je peux !

Elle est dans une position très difficile, ta mère, et peut-être qu'elle fait tout pour ne pas craquer.

Quant à toi, rassures-toi. D'après expérience, les progrès quand on combat un mal-être psychique sont rarement linéaires. Il y a des à coups, des rechutes. Mais tout n'est pas fini à la moindre rechute. Tu peux le savoir mieux que d'autres en raison même de la nature de ton trouble, qui implique une instabilité quotidienne.

Quant à la rationalité... tu peux aussi ne pas l'être de temps en temps. Ça peut être une chape encore plus pesante que le cocktail médicamenteux qui te permet de rester à peu près stable.

...

-Audrey- a écrit:

C'est mon cas quand je vais trop bien, je craque après, c'est pas que j'aime être mal c'est que je suis bipolaire, je cherche toujours une chose de négatif quand ça va, et quand ça va pas une chose positif, c'est con, mais bon j'ai un traitement pour ça, qui m'aide a remonter la pente et heureusement

J'ai "généralement" tendance à être comme cela, et c'est mon copain qui m'a montré à quel point je pouvais "me rendre mal" alors que tout va bien, voire mieux.
Du coup, je travaille la dessus, et j’essaye d'avancer en relativisant un maximum, et en appréciant quand je suis bien. Car lorsque je vais réellement mieux, je veux que ça dure, même si parfois certains pourraient me dire que je me complais dans mon mal-être, c'est faux...
L'essentiel est de voir comment TOI tu te sens...