suicidaire

Mais je pense quand même que les cours par correspondances c'est pas une bonne idée, car ça fait qu'on s'enferme encore plus sur soi-même et puis ça résous pas le problème, ça le repousse.
Alors que justement devoir aller la fac, te motiveras plus pour te forcer à sortir. C'est pas pour autant simple, je dois pas l'inverse bien au contraire, mais à un moment donnée, il faut bien se confronter au monde extérieur, donc autant le faire maintenant, sans trop de pression (les études tu les fais pour toi), que d'attendre le moment des stages ou pire du boulot, où la pression complique encore la donne.

En plus en première année de fac, il y a pas trop de cours (20h en moyenne suivant les facs/cursus par semaine), contrairement à là suite où s'ajoute les stages, où il y a plus de cours obligatoires aussi, donc je pense que c'est le meilleur moment pour résoudre le problème en y allant progressivement.

Tu fais quelque chose pour résoudre ce problème, comme une thérapie comportemental et cognitive ou autres? Car un bon suivi en parallèle pourra t'aider à pas relâcher tes efforts lors des coups de mou.

oui tu as raison
non, je vais voir une psychiatre et j'ai un traitement
mais ce n'est pas la solution en effet

Bon, vous devez plus vous souvenirs de qui je suis, vous demandez ce que je fous là tout ça, tout ça, c'est normal, en fait je pensais faire un tour ici et refaire une présentation avant de poster quoi que ce soit, mais j'ai tilté sur un truc et je ne peux pas m'empêcher de relever... Les autres te l'ont déjà dit, mais je suis une grande gueule... Bon bref.

Tu dis : "Je ne peux pas faire ceci où cela parce que je suis atteinte de cette maladie, qu'elle m'handicape et que ça me rend dépressive."
Quelqu'un que j'aime beaucoup dit : "Parfois, la vie nous teste et met à l'épreuve notre capacité d'adaptation. Les cinq sens des handicapés sont touchés mais c'est un sixième qui les délivre, bien au delà de la volonté, plus fort que tout, sans restriction, ce sixième sens qui apparaît, c'est simplement l'envie de vivre."

Bref, tout ça pour te dire quoi ? Que grâce à des aides techniques, une bonne organisation, des aménagements, des personnes dévoués... Il y a des tétraplégiques qui arrivent à vivre seuls, des myopathes qui jouent au foot et des I.M.C qui passent leur BAC, des artistes qui se déplacent avec une canne... Certes ils galèrent, certes ils ont mal, certes ils sont fatigués, mais en tout cas, ils sont heureux, et je crois que c'est ce qui compte le plus pour eux : je suis persuadée qu'ils donneraient le triple des efforts qu'ils font déjà pour avoir la garantie de pouvoir continuer à s'approcher de leur rêve...

Je suis pas venue pour te sortir la tirade bateau sur la vie qui continue, la faim dans le monde, la volonté et toutes les conneries que t'as pu entendre, seulement pour te dire, que la maladie et le handicap, ne ferment pas la porte au bonheur. Je ne te cache pas qu'ils en compliquent l'accès, je suis bien placée pour le savoir, mais comme dit quelqu'un que j'aime beaucoup : "Faut y croire un peu, y a bien des fleurs qui poussent dans le sable."

Alors ne perds pas espoir.

Je rebondis par rapport aux cours par correspondance.
Je trouve pas que c'est inutile. Dans les faits, c'est parfois trop compliqué de suivre à la fac. Vouloir affronter le problème, c'est très bien. Mais quand c'est pour finir à l'hôpital au bout d'un mois, on est pas très avancé (testé et approuvé). Alors certes, les études par correspondances peuvent sembler être une solution de facilité, mais ça peut aussi être le seul moyen pour suivre des études.
Ce n'est pas parce qu'on est à la fac qu'on va se motiver pour sortir et faire des choses. Si ça bloque, on finira plus par rater ler cours qu'autre chose.

Après, chacun en a sa vision, mais pour avoir tester à plusieurs reprises la fac en présentiel avec toujours un séjour en HP à la clé, je pense que les études par correspondance peuvent ne pas être une si mauvaise solution que ça. Ça dépend juste des personnes.