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 Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir…

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Jsuijoyeux
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Jsuijoyeux

Jsuijoyeux


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Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir… Empty
MessageSujet: Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir…   Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir… Icon_minitimeMer 14 Sep 2011 - 9:59

Certains m’ont accordé une confiance qui m’honore et il est temps de leur rendre la pareille…


Ceci est mon histoire…


Tout commença lors de mon entrée en troisième année, j’avais alors huit ans. Comme à chaque rentrée, l’habituel rituel de présentation se fit sans encombre, on se découvre des voisins de table qui deviendrons peut-être nos amis et des camarades que l’on trouve sympathique ou pas.

Puis viens le premier cours, je m’en rappelle, ce fut la gymnastique, super programme. Sauf que la suite ne fut pas si génialissime que ça…

Un groupe s’était déjà formé, le groupe des racailles, des brutes, je m’efforce de remémorer ces souvenirs déformés par l’enfance avec le maximum d’objectivité, mais je suis certain que c’est là que ça a démarré :
Un ballon que j’ai refusé de donner, car moi aussi voulais jouer, et ma vie a dérapé.

Le terme bagarre n’avait sa place que dans les descriptions floues de mon prof qui perdait les pédales dans cette escalade de violence gratuite, j’emploierai plutôt « passage à tabac » car oui, à 5 contre un, cela me semble approprié.

Pris en bouc émissaire par ce groupe si peu amical pour avoir osé m’opposer, je fus meurtri à de multiple reprises autant au corps qu’à l’âme. Croyant encore en la diplomatie, les long sermons de mon prof, de mes parents puis du directeur n’ont rien changé, voir même empiré une situation ayant déjà dégénéré. Pas d’amis, car ils avaient trop peur de s’attirer les foudres de leurs dirigeants, alors ils se mettaient, sans trop le savoir, à m’ignorer…

Jamais je n’avais répliqué, je subissais ces coups, les parant autant que possible car je m’accrochais à la morale que mes parents m’avaient inculqué « Ne tape pas, les mots sont plus forts que les coups, ne rentre pas dans leur jeu ». Et pourtant, ils avaient trouvé la cible parfaite, ils donnaient des coups et ne recevaient en retour que des sermons ou des heures d’arrêt qui me semblaient largement sous-estimées. Parce que moi qu’est-ce que j’y gagnais au final ? Une phobie grandissantes des dimanches soirs, car demain, il y avait école…

La fin de l’année approchait, et j’arrivais, je ne sais par quel miracle, à obtenir avec tout ça des résultats excellents.
Les vacances, sept semaines de liberté ou il n’y aurait pas de dimanches soir, d’appréhensions, d’angoisses maladives et d’hyperventilation…

Rentrée de la quatrième année, manque de bol, même classe, juste avec un changement de prof, une prof, qui semblait avoir hérité de la patate chaude de gré ou de force, super, une autre année de folie…

Pire, l’autorité de cette pauvre dame était si faible que ça se passait jusque dans la salle de cours…

Je crois que durant cette période j’ai cessé ‘’d’être’’ pour m’enfermer complètement sur moi-même, je subissais sans ressentir, j’étais toujours là, certes, je faisais mes devoirs, allait chez le psy, obtenait des bonnes notes, mais je me construisais un bunker sans fenêtres autour de mon âme.
Finissant un mois sur deux à l’hôpital pour des fractures, fêlures et autre luxages divers, je ne ressentais plus vraiment d’émotions, je m’échappais dans mon imagination pour partir de ce monde-ci, trop rempli de violence.

Le psy veut tenter un test de QI, on accepte et on apprend que je suis surdoué, génial, ça veut dire quoi 144 de quotient intellectuel ? Je me sens pas meilleurs que les autres, c’est même plutôt le contraire. Et pour en rajouter, ma psy de génie viens fièrement annoncer devant toute la classe que je réfléchis plus vite qu’eux, ça a bien aidé à mon intégration, j’vous jure, je finissais une semaine sur deux à l’hosto, vive l’amélioration…
Quand je regarde les photos de moi pendant cette période-là, je me fais peur, j’étais un gamin avec un regard vide ou alors tellement rempli de tristesse qu’il en devenait effrayant. C’est d’ailleurs ça qui a dû rendre mon intégration impossible dans la classe ou l’on m’avait déplacé pour le mois qui précédait la fin de l’année.

Vacances, de nouveau, mais je ne me rappelle même plus de ce que j’y ai fait…

Cinquième année, cycle de transition, les deux années de choix, savoir si on va être parqué avec les nuls, les moyens ou les bons, ce n’est pas vraiment exprimé comme ça mais c’est l’idée qui s’en ressent.

A force de me sentir différent faut croire que je l’étais devenu, intégration difficile et un autre groupe de racailles qui devait se prouver quelque chose m’a également pris en grippe, ce fut moins violent, mais tout aussi désagréable car j’avais l’impression que ma vie allait se terminer comme ça, à me faire haïr par des individus à qui je servirais de punching-ball.

Une petite lucarne s’était quand même ouverte dans mon bunker d’âme, il fallait bien que j’en sorte pour grandir un peu, j’ai retrouvé le goût de l’amitié et du sens du mot « pote », mais mis à part ça pas franchement d’améliorations pointaient à l’horizon.

Fin de la cinquième année, mon meilleur ami part pour la ville voisine, mais pour moi c’est comme si il partait pour l’autre bout de la planète, comment vais-je faire sans la bouée de sauvetage quotidienne que constituait notre amitié ?

Je colmate les fissures du bunker qui commençaient à béer.

Sixième année : en plus de me torturer et de me faire agresser, les profs nous mettent la pression car l’heure du choix approche, j’essaye tant bien que mal de bosser mais ce n’est pas vraiment l’envie qui s’en ressens. Et pourtant, finalement, j’arrive à me faire orienter chez les « bons », VSB que ça s’appelle et j’ai l’espoir d’y retrouver l’ami perdu il y a un an car moi aussi, j’ai déménagé…

Septième année, différente en bien des points, certes, mais pareil en d’autre, pas dans la même classe que mon ami, je ne me sens pas d’atomes crochus avec mes autres camarades, eux non plus d’ailleurs, car ici aussi je suis « bizarre »… Heureusement, les violences se sont arrêtées, sauf quelques bouffon de la classe d’à côté, dont le danger est négligeable mais demeure néanmoins assez présent pour m’inciter à rester sur mes gardes.

Je n’ai toujours pas de porte à mon bunker, mais il y a maintenant plusieurs fenêtres qui laissent entrer une lumière douce et agréable…

La huitième année se solde par un échec scolaire, je suis obligé d’aller continuer en école privée si je ne veux pas redoubler. École cool, on est seulement neuf dans la classe, ce qui rend plus facile l’enseignement, je comprends enfin les maths grâce à un prof extraordinaire, bonne nouvelle.

Ce fut le temps de mon premier amour, une fille géniale, pleine d’humour et de compassion. Premières expériences aussi, que je ne détaillerai pas ici (et pas là-bas non plus). Mais comme ça ne se finit pas toujours en happy end, je me fis jeter comme une loque pour des raisons que je n’ai toujours pas comprises et ne comprendrai peut-être jamais…

Le bunker a maintenant une baie vitrée, qui s’était ouverte du temps de notre premier baiser, mais qui maintenant, s’est refermée pour un temps indéterminé.

Neuvième année, examens passés haut la main, pourtant une lassitude vis-à-vis des études s’installe, j’en ai trop bavé pour passer ma vie derrière un pupitre. Je me surprends à m’imaginer comme artiste, photographe, plus précisément, je tente une préparatoire, plus de dessins que de photo, mais qu’importe, changer d’air me fera du bien.

Je passe, tout juste mais je passe, parfait, je vais pouvoir me lâcher, car en plus de la photo, je me découvre un don pour le dessin d’observation. J’adore le climat « artistique » de cette classe, personne ne me considère plus comme « bizarre » mais même comme un des plus normaux du lot, je m’entends avec tout le monde, je me suis fait de super potes et personne ne m’emmerde avec des notes et des devoirs à la maison. Année libératrice, découverte du jeu de rôle aussi, ou mon imagination qui m’a si longtemps servie de protection peut autant à travers l’art que le jeu, se muter en processus de création.

Du bunker il ne reste que des fondations, qui ne tarderont pas à disparaître, je me sens enfin libre…

De passion, je décide de faire passer la photo comme métier et concrétise alors ma vision d’il y a un an. Je tente, cent quarante-six inscrits et ils n’en prennent que quatorze, inquiétudes quant à mon avenir, mais je garde espoir, rien ne pourra entamer mon positivisme désormais.
Fierté sans limite, j’ai été pris, mon rêve se concrétise, quatre ans de formation, c’est long mais j’y arriverai.

Aujourd’hui, 14 septembre 2011, deux heures du matin, j’ai 18 ans, je suis majeur et je repense à mes expériences, à mon passé, à ce qui m’a façonné pour que j’en arrive là comme je suis. D’un départ plutôt bancal, je commence enfin à respirer cet air de liberté, bien qu’il y ait encore quelque inquiétude de ci de là, mais qui n’en a pas ? Je me sens fier d’avoir traversé tout ça et d’être ce que je suis, j’ai eu mille fois l’occasion d’abandonner, mais je ne l’ai jamais fait, je me suis battu, retourné contre les obstacles, j’ai écarté les idées sombres et j‘en suis heureux.

Je ne suis pas plus exceptionnel qu’un autre, et si moi j’ai réussi d’autres le peuvent aussi.


Aujourd’hui, le bunker n’existe plus…
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Caramel

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MessageSujet: Re: Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir…   Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir… Icon_minitimeMer 14 Sep 2011 - 10:41

Fait plaisir de te lire en fait ^^.

Tu nous en avais déjà expliqué une bonne partie l'autre soir.

Franchement, je pense qu'on est beaucoup - une majorité ici ? - à avoir testé les joies de du rôle de bouc emissaire de la classe. Pour ma part, la violence physique est allée pas mal moins loin, je prenais des coups ouais mais pas au point de m'envoyer à l'hosto. Par contre, les crottes de chien dans le sac d'école, voire dans la gueule, les affaires d'école qui passent au bas mot une fois par semaine dans la fontaine, les insultes, les crachats, ouais, ca use pas mal aussi à terme...

Mais ouais, fais jamais trop bon être en décalage avec les autres, être celui ou celle qui n'a pas trop les codes pour rentrer dans le groupe.

'fin avec le recul, je pense que rentrer dans le groupe de moutons rend definitivement débile, et que c'est plutot une chance de ne pas s'y être inscrit, ouais. Mais sur le moment, c'est usant, clairement.
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Implo

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MessageSujet: Re: Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir…   Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir… Icon_minitimeMer 14 Sep 2011 - 11:14

Qu'est ce qu'il est déprimant ton topic !!!

J'espère que tu comprendra.

Merci de ta confiance.
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Invité
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MessageSujet: Re: Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir…   Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir… Icon_minitimeMer 14 Sep 2011 - 12:35

J'ai lu moi aussi.

Que dire, si ce n'est qu'effectivement, on est pas mal ici à avoir connu les joies de la scolarité quand on n'est pas en mode mouton (en Suisse ou autre part).
En tout cas, c'est agréable de te lire. Et je dis ça sincèrement parce qu'honnêtement, je lis rarement les posts de cette longueur, surtout des nouveaux arrivants.

Faut croire que la Suisse compte un pourcentage de gens intéressants au mètre carré absolument épatant.
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Pingoo

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MessageSujet: Re: Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir…   Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir… Icon_minitimeMer 14 Sep 2011 - 12:45

C'est parce que la Suisse est beaucoup plus petite que la France na. (Je suis un faux patriote!)
Pas grand chose à répondre, si ce n'est que j'ai lu.
Ah et le bouc émissaire, au final ça aide je pense. On peut se forger un vrai caractère si on s'en remet. (mais faut s'en remettre certes.)
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Jsuijoyeux

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MessageSujet: Re: Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir…   Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir… Icon_minitimeMer 14 Sep 2011 - 17:39

Caramel a écrit:
Fait plaisir de te lire en fait ^^.

'fin avec le recul, je pense que rentrer dans le groupe de moutons rend definitivement débile, et que c'est plutot une chance de ne pas s'y être inscrit, ouais. Mais sur le moment, c'est usant, clairement.

Merci, mais bon, j'ai pas mal de connaissances dans les moutons qui ne sont pas débiles, donc personnellement, je n'en ferai pas une généralité non plus, mais c'est vrai que des débiles, j'en connais...

Emmerdeuse a écrit:
Qu'est ce qu'il est déprimant ton topic !!!

Merci de ta confiance.

J'ai compris, merci de la vôtre...

Amalia a écrit:

En tout cas, c'est agréable de te lire. Et je dis ça sincèrement parce qu'honnêtement, je lis rarement les posts de cette longueur, surtout des nouveaux arrivants.

Faut croire que la Suisse compte un pourcentage de gens intéressants au mètre carré absolument épatant.

Merci beaucoup, j'apprécie le compliment à sa juste valeur Wink

Pingoo a écrit:

Ah et le bouc émissaire, au final ça aide je pense. On peut se forger un vrai caractère si on s'en remet. (mais faut s'en remettre certes.)

Quand tu te sens à la place du fer frappé sur l'enclume, littéralement, tu préfèrerais développer ton caractère autrement, qu'il soit vrai ou pas... :q
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Luthien

Luthien


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MessageSujet: Re: Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir…   Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir… Icon_minitimeMer 14 Sep 2011 - 17:55

J'sais pas, j'ai envie de répondre parce que ça m'a interpellé d'une manière qui m'intrigue. J'ai l'impression que ça aurait pu être mon histoire si j'avais fait des choix différents de ceux que j'ai fait. Et/ou si j'avais eu des parents ou une éducation différente peut être, des fois je peine à déterminer la part des choix que l'on fait en tant qu'enfant qui nous revient réellement.

Je sais pas, j'ai juste envie de te dire bravo je crois.
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Jsuijoyeux

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MessageSujet: Re: Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir…   Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir… Icon_minitimeMer 14 Sep 2011 - 18:10

ben... merci... merci beaucoup...

Je me suis beaucoup impliqué dans ce texte (normal me direz-vous, c'est mon histoire), je l'ai écrit en me remémorant au mieux mon état d'esprit d'alors, et apparemment c'est pas trop désagréable à lire, même avec l'emploi anarchique des temps...
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Sybil

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MessageSujet: Re: Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir…   Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir… Icon_minitimeMer 14 Sep 2011 - 22:07

Pas mal sur le cul (en bien hein) déjà parce que j'apprécie franchement ta manière d'écrire, de raconter, c'est vrai qu'en te lisant on arrive facilement à comprendre ce que tu as ressentis et chapeau bas pour ça.

Ensuite parce que ouai, quand tu finis de lire tu as juste envie de lâcher un "baw" ^^

Enfin franchement, tu viens de te faire une fan de tes écrits donc je dirais au plaisir de te relire hein
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Invité
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MessageSujet: Re: Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir…   Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir… Icon_minitimeMer 14 Sep 2011 - 22:13

La façon dont tu racontes ton histoire, sans laisser le découragement gagner, c'est le genre de truc à relire quand on est pas bien et qu'on est tentés de ne plus se battre (je pense aux dernières phrases). Merci.
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andy

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MessageSujet: Re: Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir…   Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir… Icon_minitimeMer 14 Sep 2011 - 22:16

J'ai comme un doute, mais euh...
Comment ton entourage a pu laisser faire ça ?
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Jsuijoyeux

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MessageSujet: Re: Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir…   Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir… Icon_minitimeJeu 15 Sep 2011 - 10:54

Sybil a écrit:
Pas mal sur le cul (en bien hein) déjà parce que j'apprécie franchement ta manière d'écrire, de raconter, c'est vrai qu'en te lisant on arrive facilement à comprendre ce que tu as ressentis et chapeau bas pour ça.

Ensuite parce que ouai, quand tu finis de lire tu as juste envie de lâcher un "baw" ^^

Enfin franchement, tu viens de te faire une fan de tes écrits donc je dirais au plaisir de te relire hein

Shocked He bé, merci encore pour tout ces encouragement, j'en reviens toujours pas, merci beaucoup

Métamorphe a écrit:
La façon dont tu racontes ton histoire, sans laisser le découragement gagner, c'est le genre de truc à relire quand on est pas bien et qu'on est tentés de ne plus se battre (je pense aux dernières phrases). Merci.

une touche d'optimisme ne fait jamais de mal, merci à toi...


baggy a écrit:
J'ai comme un doute, mais euh...
Comment ton entourage a pu laisser faire ça ?

oh, ils n'ont pas laissés faire, ça non, mais leur technique n'avais pas, comment dire... de résultats probant, je m'explique;

Tout deux dans le social (mes parents donc), ils ont alors utilisé la seule force qu'ils connaissaient et qui, à leur connaissance, marchait; le pouvoir des mots. Qu'utiliser d'autre avec des enfants aussi?

On a passé des heures dans le bureau du psy, du directeur, en classe à discuter de pourquoi est-ce que j'étais la seule et unique cible. Palabré avec les malmeneurs (dont je n'ai jamais vu les parents d'ailleurs) ou sans et la réponse qui sortait à chaque fois "je les cherchais", oui, par ma seule présence je les "cherchais", moi qui essayait de les éviter à tout prix, j'aurais selon eux à chaque fois mérité ces actes de violences. Je te laisse imaginer le résultat peu encourageant...
Il y a toujours eu des témoins, toujours, de loin, je me souviens d'une fois ou j'ai gueulé à l'aide à deux camarades en haut de la colline alors que plaqué au sol par trois individus un quatrième pliait ma jambe dans le mauvais sens. Mais ils ont détourné le regard, ils ont fait comme si rien ne s'était passé, comme si ils n'avaient jamais été là... Tu arrive à y croire, ça? C'est pourtant vrai, des gosses de 10 ans qui jouent à Abu-Grahib (dans une moindre mesure certes)...

Comment voudrais tu réagir à ça? Tout le monde perdais les pédales, personnes ne savait que faire, personne n'avait de solutions. On m'a bien changé de classe une fois, mais il était trop tard, seul le temps avait pu me réintégrer et me guérir...

L'inertie des mots qui n'avaient su agir, ça avait pris trop de temps de "ne pas laisser faire ça"...
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andy

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MessageSujet: Re: Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir…   Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir… Icon_minitimeJeu 15 Sep 2011 - 14:04

Je suppose que mes parents m'aurait changé d'école.
Pourtant ils étaient eux aussi tous deux dans le social...
Je sais pas, ça me semble logique.
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Jsuijoyeux

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MessageSujet: Re: Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir…   Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir… Icon_minitimeJeu 15 Sep 2011 - 15:46

Alors ça doit être plus simple chez toi qu'en suisse, parce que la seule chose qu'on a pu faire ( et qu'on a fait au bout d'un moment) c'était de me changer de classe...
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Trash Khan

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MessageSujet: Re: Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir…   Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir… Icon_minitimeVen 16 Sep 2011 - 15:10

Je suis furax. Furax que face à ce genre de problèmes (et récurrents) les profs se débinent, et n'ont rien dans le slop. "Régler à l'interne" ne règle rien.

J'ose espérer qu'en Suisse comme ailleurs, ce genre de tabassage organisé n'a plus cours (oui oui, cours...).

Il leur faut quoi? 60 hématomes sur le corps? Une fracture? Une TS? Un article dans le journal?

Content que tu aies pu passer au dessus, tout comme Cara, tout comme d'autres. Mais que faire de cette violence subie et accumulée? Comment s'en décharger? Exutoires? Ou répéter sans le savoir les mêmes violences?

Les cons.

Et bravo d'avoir pu poser ça.
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Jsuijoyeux

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MessageSujet: Re: Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir…   Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir… Icon_minitimeVen 16 Sep 2011 - 19:03

Therapy? a écrit:

Content que tu aies pu passer au dessus, tout comme Cara, tout comme d'autres. Mais que faire de cette violence subie et accumulée? Comment s'en décharger? Exutoires? Ou répéter sans le savoir les mêmes violences?

Personnellement j'intériorise un max, je l'exprime via mes photos, mes textes et lorsqu'il faut vraiment que je me défoule, je vais dans la forêt derrière chez moi et je tape au bokken sur des troncs morts...
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MessageSujet: Re: Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir…   Lorsque le passé empiète sur le présent, il faut l’empêcher de le faire sur l’avenir… Icon_minitime

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