Voilà, un petit poème ' coup de gueule ' écrit il y a quelques mois.
Je recherche dans le sommeil un paradis artificiel
Afin de m’échapper de votre monde superficiel
Conçu par vos esprits démentiels,
Pour une fois unis de manière unidimensionnelle.
Je vous vois vous battre pour des idéaux
Qui ne sont que des prétextes pour guérir les mêmes maux,
Démonstration de ce qui pour l’Humanité est un fléau :
L’argent, l’unique but de vous autres corbeaux.
Les bien-heureux sont ceux qui ont atteint le repos éternel
Même si vous venez les troubler par votre sempiternelle
Hantise de la discordance des opinions personnelles,
Au point d’aller marquer de votre haine les tombes immortelles.
Mais qui puis-je, moi, jeune femme que vous déclarez malade ?
Je méprise vos armes, aussi la mienne ne sera que cette tirade.
Dérisoire ? Les mots frapperont plus fort que toutes vos empoignades,
Bien que, par peur, vous les transformerez en boutade.
Et moi, petite Antigone, je vous regarde vous quereller;
Tels des Créon, tous autant que vous êtes, vous détruisez,
Avec un acharnement profond, le seul bon côté
Qu’en l’Homme la Nature a créé.