Je profite de ce topic pour m'en servir d'éxutoire, un dimanche midi où le moral n'est pas au beau fixe. Avec un peu de chance, quelqu'un y réagira, me donnera quelques conseils pour reprendre du poil de la bête.
Jusque là tout allait bien, plus d'idées noires, plus d'automutilation depuis plusieurs mois. J'ai trouvé un boulot dans ma branche en mars dernier, j'ai enfin mon petit chez (plus chez papa et maman) et j'avais même entamé une relation sérieuse.
Mais très vite, mes démons m'ont ratrappé. Même loin de ma famille, le poids de leurs soucis me sont très vite retombés dessus. Ainsi, j'ai pu avoir droit aux craintes de ma mère quant à la perte probable de son emploi, la rebellion de mon père face à son entreprise, la crise d'adolsecence aïgue de mon frère. Malheureusement, à force de tendre l'oreille pour eux, j'entassais trop d'ondes négatives en moi. Et, en contrepartie, on ne m'écoutait pas.
Et puis ce sont mes sentiments qui m'ont joué des tours. Ma relation avec
Nicolas s'est effondrée. Mes sentiments se sont amoindris, j'ai même commencé à voir d'autres hommes alors que j'étais encore avec lui. Le shéma classique : du jour au lendemain, un réveil brutal où je me sens vide de sentiments. La peur de sentir ma liberté m'être ôtée ? La peur de l'engagement ? Tout ce que je sais c'est que j'ai saboté cette relation. Mais, aujourd'hui je ne m'en mords pas spécialement les doigts.
Et puis j'ai rencontré un autre jeune homme :
Ludovic. Avant cette rencontre, un ami m'avait mis face à une évidence me concernant. Pour faire simple, cet ami de longue date m'a affirmé que j'étais une personne qui se dissimulait sous des couches de cynisme, ironie, moqueries pour me défendre de mes interlocuteurs. Mais, qu'en fait, j'étais une personne aimable, attachante et extrêmement sensible. Il avait raison sur toute la ligne. Alors, quand les prémices d'une nouvelle relation ont montré le bout de leur nez, j'ai pris de bonnes dispositions. Ainsi, même si l'appel de la chair a été assez rapide, nous avions décidé de prendre notre temps, ne de rien officialiser tant que nous ne serions pas sûr. Nous nous sommes revu, je l'ai trouvé plus froid que d'habitude. Une fois de plus, nous n'avons pu résister à nous "câliner" pour qu'au final je lui repproche "son manque d'initiative pour essayer de me connaître". Son silence des jours suivant devenant trop insupportable, je me suis lancé dans la rédaction d'un texte assassin à son égard (que vous pouvez lire ici :http://jmalhere.hautetfort.com/). Mon appel au secours a été entendu puisqu'il est très vite venu me repprocher ce texte pour au final me demander de prendre du recul et aujourd'hui me laisser en "silence radio".
Et puis il y a eu cette semaine de vacances. Pas un rond, une crise d'angoisse montante accentuée par cet épisode Ludovic. La ville dans laquelle je vis où je me sens compressé, mon boulot pour lequel je sens que mon enthousiasme se fâne... J'ai essayé durant cette semaine de voir des amis, de passer des soirées de "débauchés" pour noyer mes soucis dans la danse, les mecs et l'alcool. Mais rien n'y a fait. Les lendemains ont été pire, j'ai détruis les soirées de mes meilleurs amis en les lâchant au dernier moment, en m'énervant injustement ou bien encore en affichant un visage des plus détérés.
Aujourd'hui, je suis au boulot au lendemain d'une énième soirée catastrophique. Je pense toujours à Ludo, j'ai déçu ma meilleure amie et j'ai une felmme monstre à faire quoi que ce soit d'utile au travail.
J'espère ne pas repasser à l'AM mais, pour le moment, le thermomètre du moral n'est pas au beau fixe.