dedramatiser

vola j'ai remarqué que souvent quand je m'AM je part vite dans le trip" oh lala je me déteste je me supporte plus je suis vraiment une merde je m'en sortirai jamais mieux vaut en finir"
et paf j'enchaîne sur une absorption massive de médoc

bref un peu marre d me foutre en l'air comme ça surtout qu'un jour ou l'autre je vais finir par vraiment y passer

j'ai décider d'essayer de dédramatise un peu le choses
c a dire que au leu de me dire que je suis vraiment nulle je vais essayer de me dire "mais enfin c un moyen comme un autre de gérer d'autres boivent ou fument il y a des risques aussi mais il font bien leur vie avec!!"

voila je sais pas si c une tre bonne idée mais s vous penser que s'en est une avez vous des idées pour changer de philosophie?? et comment le faire accepter a mon entourage aux psy etc???

C'est sure qu'il vaut mieux que tu change ta façon de penser, essayé de dédramatiser oui, mais aussi de trouver des chose positive chez toi, dans ta vie, car même si tu te dis que c'est un moyen de gérer, si au final dans ta tête c'est toujours le bordel, bah tu risque de retomber au même point.

Pour ce qui est de faire accepter à ton entourage, je ne pense pas que l'on puisse vraiment le faire accepter, les gens peuvent passer dessus faire comme s'ils ne savaient pas, t'enter d'oublier... mais au fond, voir ou juste savoir que quelqu'un qui nous est proche va mal à s'en faire du mal, ce n'est jamais acceptable (j'ai étais/suis dans les deux cas, je me suis am et aujourd'hui ce sont mes amies qui s'am ). Et pour ce qui est du psy, peut être juste lui faire comprendre que c'est "juste" un moyen comme un autre de tenir, de pas trop péter un câble jusqu'à que tu aille mieux, et puis ouais, faire le point sur tout ça, et tenter de trouver ce qui te fais allé aussi mal (peut être le sais-tu déjà ?) et y remédier, après il devrais t'être plus facile d'arrêter de te rabaisser, de te trouver nul et donc d'arrêter l'am peut être ou du moins ne plus arriver au stade médoque et tut ça.

Tu sais, t'AM n'est pas un acte grave en soi. Comme le dit Yume-no-itai ce qui est important, c'est de comprendre pourquoi tu le fais. Une fois que tu auras compris ça, une grosse partie du problème sera résolue.
Dédramatiser est une bonne chose.

C'est clairement mon état d'esprit aussi, donc je ne peux qu'approuver ce que tu dis... C'est un moyen de gérer, pas complètement sans risque (mais bon, le cancer des poumons, la cirrhose ou les fractures à répétition de ceux qui gèrent respectivement par la clope, la picole ou le sport à outrance, c'est des risques aussi). Pas plus catastrophique qu'un autre.

Après, je pense aussi que l'état d'esprit des gens autour de toi va vachement dépendre de TON état d'esprit.

Si pour le moment ton psy avait réalisé que juste après t'être viandée, tu faisais du nawak avec les médics, normal qu'il ait associé ça à quelque chose de très préoccupant.

Et bon... Avant, dès que tu te coupais, tu avais besoin à mort d'en parler, vu que c'était pour toi quelque chose de grave. Donc ton psy était au courant rapidement...
Sincèrement, mon psy sait que je me coupe, ça m'est arrivé quelques fois de parler d'une situation précise qui a fini en AM, mais on ne parle pas de mon AM comme centre de la discussion. On parle de mon angoisse, de ma manière de réagir, de ma manière de gérer les relations, tout ça.. Mais sans mettre l'AM au centre du discours, parce que je suis au clair avec le fait que ce n'est pas l'AM le problème que je veux à tout prix résoudre.

Tu vois ce que je veux dire ?

J'adhère clairement à ce que dit Caramel!
Même chose avec ma psy de l'an passé. Elle savait que je me viandais, mais on n'en parlais pas, parce que ce n'est pas le problème, et qu'en faire tout un foin n'aide en rien. En soi, le problème, ce n'est pas de se viander, c'est d'être amené à le faire.

Certainement, t'accepter avec ton am te permettra de mieux t'accepter toi-même, et il y a plus de chance que tu mettes la pédale douce sur les coupures ainsi qu'en t'autoflagellant à mort après.

Ca implique avant tout, tout comme un fumeur ne se défini pas comme fumeur, de ne pas se définir avant tout par l'am.

Ma connexion m'exaspère ça doit faire au moins 3 ou 4 fois que j'essaye d'écrire et d'envoyer ce message je recommence donc pour la eniéme fois.

Donc je disait caramel mon psy n'a rien réalisé du tout c'est moi qui ai fait le rapprochement.

Je disais aussi que si ça se trouve c'est la profondeur de mes marque qui inquiète les soignants c'est vrai que je n'y vais pas de main morte.

Bref j'ai envie d'arrêter de culpabiliser la dessus, de plus me focaliser sur les quelques rechutes de plus passer des jours en zombi en me disant que la vie comme ça c'est de la merde.

J'ai pas grand chose à dire mais je trouve ça vachement positif, ce changement.

Après, pour ton psy... essaye de lui dire cash, comme tu l'a fait ici, non ?

Je veux dire, si toi tu n'angoisses plus à mort sur ton Am, pas de raisons qu'il te prenne la tête avec en te disant que "si, il faut angoisser, c'est très très grave" (à moins que tu te mettes sérieusement en danger à chaque fois, mais j'en doute).
C'est clairement un état d'esprit positif que tu essayes d'adopter, donc ton psy, vu qu'il est censé t'aider à travailler sur toi-même pour aller mieux, il est censé apprécier ce changement, non ?

Le fait que tu étais pas mal angoissée avec l'AM devait aussi pas mal contribuer au fait que ta thérapie avec ton psy soit axé la dessus.
Après franchement, c'est à toi de décider de l'optique vers laquelle tu veux te diriger et des sujets à aborder.

Je serais pas mal d'avis à ce que tu lui en parles cash également. Déjà parce-que ça peut sans doute faire évoluer ton suivi plus axé sur les causes que les conséquences, ce qui est quand même vachement plus bénéfique sur le long terme.

enfaite je crois que c'est trop tabout l'AM... car les gens te regardent plus mal si tu dis que tu t'AM que quand tu dis "oh j'allais pas bien jme suis grillé un join"... c'est que les adictions... on en parle tellement qu'on fini par plus vraiment y preter attention...par contre l'AM ca reste trop "secret"