Le concept d'un long scénario suivi sur plusieurs saisons est avant tout américain.
La France a rarement été un grand producteur de séries, d'ailleurs le créneau de public à qui elles s'adressaient était plutôt les ados et les "ménagères de moins de 50 ans"
(Titres en vrac comme: Marc&Sophie, Maguy, et les séries A.B productions).
Mais même du coté des séries américaines de l'époque, c'était "Supercopter, L'agence tout risques, K-2000, McGyver".
Mais là encore, chaque épisode se suffisait à lui-même, et permettait une diffusion dans le plus grand désordre.
D'ailleurs les chaînes françaises appréciaient beaucoup ce format "one-shot", ce qui permettait de meubler à loisir leurs grilles de programmes.
Pour avoir vécu cette évolution, je dirais que c'est seulement vers le début des années 90 que nous, pauvres européens, avons vraiment pris goût aux séries comportant plusieurs saisons, des cliffangers, des rebondissements pas possib'.
En partie grâce à "Code Quatum" ou "X-Files".
Je suppose que dans la mentalité de certains diffuseurs, une série de moindre importance qui a du mal à trouver son public ça sert encore de nos jours à meubler.
En zappant outrageusement le fait que y'ait des évolutions scénaristiques; et sans aucun respect pour ceux qui en seraient fans.
En ultime recours, il faut essayer de faire comme aux S't'azunis: rameuter d'autres fans et écrire une pétition à la chaîne en question.
ça sert peut-être pas à grand-chose sous nos latitudes, mais ça leur fait quand même rendre compte du risque des perte d'audience.
Et avec la crise, ils sont un brin plus attentif à ça...