Dans l’ombre des astres.
Il existe telle merveille à en frissonner,
Telle chaleur à vous faire fondre une larme.
D’autres dimension où le temps c’est arrêté
En spectateur de ces éternels drames.
Là-bas où les corps ne sont que faibles contours
Une petite étoile pour autant d’attraction
Que si l’on y prête attention
Nous retient de ses anneaux de velours.
Tant de beauté qui ne serait rien
Sans cette autre pour en faire l’écho.
Deux sœurs jumelles qui se tiennent par la main,
Côte-à-côte : le miracle et son alter-égo.
L’infini, l’absolu, la nature en liesse,
La peur, la joie, le malheur, la foi…
Voilà ce que d’aussi loin on aperçoit.
Parfois une goutte de rosée : ton ciel et sa tristesse.
Et toi, toi misérable caillou de l’espace !
L’infortune d’être devenu un de ses satellites
Tu te meurs pendant que fond ta glace
Tu te meurs tout seul sur ton orbite.
Puis la fascination plus forte que la raison,
Si près du tourbillon à en entrevoir le fond,
Attiré par cette perle noire en sa douce chrysalide,
Finir par brûler dans cette atmosphère trop limpide.
Mais la gravitation est tellement intense
Et le voyage est tellement supportable
Que tel un météore il accepta les conséquences
D’un impacte qui serait à coup-sûr inévitable !
Bientôt la fin d’un trop long voyage :
Il discerne enfin l’émeraude de cet océan,
Puis l’objet de toute sa folie, un trésor serti de blanc :
Graver à jamais dans mon cœur :
Ce regard qui fait ton visage.
honnetement, vous aviez compris qqc o sujet du poème avant la fin?