Mon amie est Fake.

Salut. Alors voilà mon problèmes. Je me mutile depuis plus de 10 ans et J'ai 15 ans. Petite je me frappait et me brûlait, maintenant je me coupe et me brûle. Sa viens par crise , donc ce n'est pas régulier. Bref, un jour ma meilleure amie ( oh et personne ne le sait) a vu quelque uns de mes marques. Je lui est dit que je m'était blessé. Ensuite, un autre jour, elle les a revu, et ne m'as pas lâchée avec ça pendant plus de 2 heures. Je ne lui est jamais rien avouée, ni jamais rien dit sur les maladies qu'on m'as diagnostiqué. (il y a deux ans on m’as diagnostiqué Boderline, et quelque temps plus tard on m’as dit que J’était une Bipolaire a tendance beaucoup plus maniaco-dépressive. Je souffre aussi d’anorexie et Boulimie Nerveuse et d’AM.)
Il n'y a pas si longtemps, Elle m'as dit que elle c'était déjà mutilé (2 entaille a la surface qui n'on même PAS saigné. ) et qu'elle avait EU des trouble alimentaire. Ce a quoi j'ai vraiment rit, puisqu'elle a dit que elle ne voulait pas mangé et que sa mère l'a forcé un jour.. mais sa n'a duré qu'une semaine et qu'elle avait arrêté pis que là elle haïssait l'anorexie , t'sais comme si elle en avait une grosse expérience. Bref me faire dire sa à moi, qui souffre de Anorexie nerveuse et d'AM depuis si longtemps... Faut dire que je la croyait pas beaucoup. Tout sa pour dire que elle a tendance a me dire pleins d'histoire fausse sur des maladies mentales (comme si c'était plaisant en souffrire. Oh et oui je sais qu'elle fake, ne me dite pas " peut-être pas là blablabla... " y’a eu pleins de signe assez évident.) Donc là avant-hier elle me sort « Je vois un psy depuis 4 mois parce que je fais d’une dépression » Et la raison pour laquelle elle voit un psy est très… pas claire. Je ne doute pas qu’elle voit un psy, le problème n’est pas là. C’est qu’elle m’ait encore dit n’importe quoi par rapport a des maladies, puisque elle n’as eu aucun diagnostique sur sa « dépression » . Je sais ce que c’est. Elle n’as pas choisi la bonne personne à qui dire sa.

Alors je voudrais savoir, si vous sauriez ce que je peux lui dire pour qu’elle arrête d’inventer ou d’exagérer une situation de ce genre là… Sans la blessé, et lui faire part de mes maladies aussi. ( Je n’ai jamais voulu, mais c’est quand même ma meilleure amie, et j’aimerais lui dire, mais je ne sais pas comment.)

L'homme a toujours tendance a croire que ses problèmes sont bien plus graves que ceux des autres.

Le faite qu'elle insiste autant pour t'en parlé prouve qu'elle a un problème, qu'elle fasse réellement une dépression ou non, elle demande clairement de l'attention, elle ne le fait peu être pas bien, mais qui sais, ces problèmes sont peu être réel, peu être qu'elle les minimise pour pouvoir en parlé, ou peu être qu'elle veut juste t'aider et t'encourager a lui parlé.

Ne la blâme pas trop.

S'inventer des problèmes est un signe évidant qu'on à un problème.
J'ajouterais qu'un diagnostique n'est rien d'autre qu'au mots mis sur des symptôme par un médecin...

Je n'ai jamais été diagnostiqué quoi que ce soit avant ma TS est ce que pour autant je n'avais pas de problème?

Ensuite pour te conseillé une marche a suivre, elle ne peut pas deviné que ce qu'elle te dit te gène, donc à moins de lui dire clairement quelque chose du genre "je t'aime bien mais que tu me parle autant de tes problème me mets mal a l'aise" elle ne peut pas savoir que ça te gène.

Pour conclure, tu m'as l'air de bien dramatisé ta situation, tu devrais voir au dessus de tes diagnostique.

Déjèa tu pourrais peut-être passer par la case de présentation, qu'on te connaisse plus autre que par tes problèmes

Ensuite j'accroche un peu sur

Citation :

J’était une Bipolaire a tendance beaucoup plus maniaco-dépressive.

Tu peux m'expliquer? Parce que la bipolarité EST la maniaco-dépression, c'est juste un terme nouvellement employé jugé moins péjoratif.

Après, rien ne sert de se comparer niveau diagnostique ... j'veux dire ça te mène à quoi? Parce que tu as un/plusieurs diagnostiques tu deviens plus intéressante ou plus apte à recevoir de l'aide que ton amie qui n'a pas d'étiquette?

Citation :

Elle m'as dit que elle c'était déjà mutilé (2 entaille a la surface qui n'on même PAS saigné. )

Le fait que ça n'ait pas saigné est-il vraiment important? Si à l'origine elle voulait se faire du mal, ça reste de l'automutilation. Se donner des coups ne fais pas saigner et pourtant c'est de l'Am...

J'ai l'impression qu'à travers son histoire, tu veux amplifier ton histoire afin d'avoir de l'attention. Si c'est le cas, dis le tout simplement, j'ai besoin d'attention... parce que bon, le faire dans le dramatique genre "je souffre vraimentttttt j'ai plein de diagnostique" ça m'énerve

Hum, le trouble maniaco-dépressif est une forme de trouble bipolaire, plutôt. Non? Anyway.

Je vois quelque chose d'assez malsain dans tout ça. Elle cherche clairement à obtenir de l'aide de ta part, et voudrait peut-être même t'aider.

Puis, les guerres de diagnostics, c'est assez inutile. Un diagnostic en santé mentale, c,est à peine une idée générale des problèmes d'une personne. Ce sont des étiquettes assez vagues et englobantes qui ne veulent pas dire grand chose. Ce ne sont pas ceux qui ont les diagnostics les plus rigolos qui méritent nécessairement le plus d'attention en tout temps.

Aussi... Ici, sur le forum, dire que l'on « souffre » d'automutilation est assez peu accepté. Nous voyons plus cela comme un symptôme des différents problèmes qui devront être identifiés. J'espère que c'est ce que tu voulais dire par : « Je souffre aussi [...] d’AM »?

Essaie d'être plus ouverte avec elle. Avec un peu de chances vous pourrez vous aider mutuellement.

Il y a des psychologues qui certes, font des diagnostiques, mais ne les disent pas aux patients pour ne pas qu'ils fassent une fixation dessus, ou encore qu'ils se complaisent dans leur diagnostique...
Comme l'on dit les autres, ton amie a sûrement besoin d'attention, ce qui est tout-à-fait légitime et encore plus à cet âge. Peut-être voulait-elle aussi simplement te dire qu'elle peut te comprendre, peut-être que c'était juste un moyen d'ouvrir un dialogue avec toi. Après tout, même si ce n'est pas sur un même "niveau", vous êtes des jeunes filles de même âge avec des problèmes similaires. Pas besoin d'utiliser le mot anorexie pour évoquer la peur de grossir, la pression du poids, la fixation sur la nourriture...
Maintenant, si tu as vraiment l'impression qu'elle veut juste se profiler et que cela t'énerve trop, prends des distances mais ne lui dit pas ce dont toi, tu souffres. D'abord, ce serait te servir de ce que tu nommes tes "diagnostiques" pour la faire culpabiliser. Ensuite, tu ne te comportera pas de manière plus mature puisque tu voudra toi-même prouver une certaine supériorité.

Il faut vraiment se couper jusqu'au sang et avoir des problèmes allimentaires graves pour en parler où pour aller mal?

J'veux dire... J'ai une amie qui a une vie qu'elle n'échangerait contre aucune autre, dans le sens où dans l'ensemble, elle considère que ces quinze premières années de vies ont été dans l'ensemble parfaite. Ce qui ne l'empèche pas d'avoir ses petites merdes par-ci par-là, ces petites crises de boulimie quand elle stresse et son envie de se carer la gueule dans le mur de temps en temps. Et réduire le problème, comme l'a fait une autre amie à moi en lui disant "Mais t'as pas de grave problème, surtout par rapport à moi, donc c'est bon quoi", ça fait qu'empirer. Donc ouais, faut prendre chaque personne à son échelle, tout en n'oubliant pas de ne pas trop la laisser whinner sans bouger. Trouver le juste milieu, quoi...

Je ne sais pas quelle attitude tu as, en réel, vis à vis de tes diagnostics.

Mais si tu les "étales" comme tu le fais ici, et si tu laisses, comme tu le fais ici, entendre que seuls les problèmes graves sont "valables"... Je peux vachement comprendre que ton amie se sente "obligée" de mettre AUSSI en avant des diagnostics pour se sentir écoutée et importante à tes yeux.

Peut-être lui dire cash que tu n'as pas besoin qu'elle ait des problèmes "médicalement reconnus" pour être là pour elle ?

Après, je me demande dans quelle mesure tu as envie d'être là pour elle. Un peu l'impression que tu penses beaucoup, beaucoup à toi, dans tout ca.

Après, c'est pas un crime. Si tu ne te sens pas d'être là pour elle, tout ça... Dis le lui ?

J'avoue avoir vachement de mal avec ton post.
L'impression que sous prétexte que tu as tout pleins de jolie mots accrochés derrière toi, tu souffres de trop et que ton amie qui en a peu ou qui en a mais que tu n'estime pas valable, souffre forcément moins que toi.

Une personne non diagnostiqué va t-elle forcément bien? Faut vraiment avoir une étiquette pour être mal? Pas sure. Du tout.

Après tu veux quoi, concrètement? Qu'elle soit là pour toi et arrête de parler d'elle ou avoir une vrai discutions avec elle afin de l'aider? Parce que vraiment l'impression que tu veux juste qu'elle admette que Tu as plus besoin d'aide qu'elle, que Tu souffres plus qu'elle, que tu vas plus forcément...
Et c'est pas mal malsain.