Miroir mon beau miroir... je ne sais pas ce que tu vois.

J'ouvre ce topic, histoire que ce soit moins stérile que mon vide-sac. Au passage, je suis crevée, alors please, ne faites pas gaffe aux potentielles fautes ou aux mots qui ne seraient juste pas à la bonne place.

Je ne sais pas par où commencer, en fait. J'en sais rien. Tout ce que je sais, c'est que depuis gamine, j'ai un putain de problème de la délimitation de ce qu'est le "moi", je crois. Et je pense sincèrement que c'est un mélange de plusieurs facteurs.

J'peux commencer par parler de ma mère. Véritable camionneur patenté. En gros, pour résumer, je n'ai jamais eu d'exemple féminin. Elle est petite, banale, pas féminine pour un sou. Elle est limite alcoolique (y a du progrès, elle l'était y a encore 3 ans), elle était une groooosse fumeuse (elle a cessé depuis qu'elle est avec son mec, mais curieusement, pour moi, elle a jamais pu. Donc elle m'a toujours envoyé sa fumée de clope dans la gueule. Tant pis pour la gamine quoi). Elle travaillait chez H&M.... comme gestionnaire de stock (donc ne l'imaginez pas parcourant les rayons et conseillant les jeunes filles). En gros, elle levait des caisses toute la journée et déchargeait les camions.

Moi, je suis pas bien grande, 1m62. Je suis brune, aux yeux bruns. Rien de remarquable donc. J'ai même pas eu droit aux yeux verts de mon père. Simplement chopé sa tendance à grossir pour rien (alors que ma mère est mince naturellement). La totale. Rien de mieux qu'une pauvre fille comme moi pour se fondre dans la masse.
Dans la rue, ce n'est pas celle que l'on reluque, mais celle que l'on bouscule. C'est celle à qui on marche sur les pieds dans le bus, celle qui a du mal à descendre quand le bus est bondé, parce qu'on ne la voit pas. Je suis celle pour qui on ne se dérange pas quand elle veut passer. Elle a rien de spécial, alors qu'elle se démerde.

Ecole primaire, guère mieux. J'suis pas spécialement cancre, ni spécialement brillante. Mais je ne suis pas une petite fille comme les autres, pour cause d'exemple féminin. Je suis la sale gamine vulgaire, qui répète les blagues graveleuses de sa mère à la récré et auprès des profs. Celle qui finit chez le psy scolaire pour "désordre mentaux". C'est vrai? moi j'aurais dit "problème d'éducation", mais admettons.
Je suis celle qu'on attend avec impatience à la fin des cours. Pas pour rentrer avec elle prendre le goûter. Mais pour la frapper.
Je me planque alors dans les WC, plusieurs fois, pendant que mon sac à dos voit son contenu répandu dans la poubelle du couloir.
Après, qu'on ne s'étonne pas que j'aie toujours l'impression d'être en trop et de déranger. Ce sentiment tenace de rejet ne part pas. Du coup, à la moindre petite chose même involontaire me rappelant cette période, cette sensation d'abandon... je plonge.

Au CO, je pensais que ce serait mieux. Et non, rebelotte. Je ne me fringue pas "en fille", le look par excellence chez moi étant le t-shirt informe et le jean's, comme maman. Comme maman aussi, je ne me lave qu'une fois par semaine. Si maman le fait, c'est suffisant, non?
Un jour, je ne sais pourquoi, un mec me traite de pute, de salope. Je ne le connais pas, mais lui connaît plein de monde. Aussitôt, tout le CO suit la nouvelle mode, vu qu'à l'époque (et encore maintenant) on a que ce mot à la bouche. Une fille très en vue (même si ses résultats scolaires le sont moins) me coince dans les vestiaires, afin de vérifier que "le machin soit bien une fille".

Finalement, je quitte l'appart de ma mère pour vivre chez mon père, qui me récupère de force. Les poux que j'avais dans les cheveux, c'en est trop pour lui. Il me montre à quoi ressemble une chambre rangée, à quel point la propreté est agréable. Que se démêler les cheveux le matin, ce n'est pas une option, tout comme la brosse à dents.
On va faire les magasins. On m'achète des vêtements un peu plus "tendance". Curieusement, on me fout (presque) la paix.

Le collège se passe ensuite sans encombre, mis à part un petit accrochage en première année. Je suis dans un établissement de bohèmes artistes-musicos, l'apparence ne compte pas, ou peu. Toutefois, depuis le CO, je fais des efforts vestimentaires assez naturellement, parce que je me sens bien mieux comme ça.

Toutefois, j'ai toujours du mal à savoir qui je suis vraiment, comment les autres me perçoivent. Personnellement, je me trouve toujours quelconque, sauf les quelques fois où je prends la peine de me maquiller, de bien coordonner mes vêtements en fonction de mon poids et de ma taille (je précise que je ne suis pas "grosse" au sens objectif du terme, j'en suis bien consciente. Mais les 10kg que j'ai pris ces 4 dernières années me foutent mal à l'aise la plupart du temps).

Ce matin, j'étais dans le bus pour venir au taff. Je regarde les filles qui sont dans le bus avec moi, les "pouffes" comme on les appelle communément, moi la première. Je regarde surtout celle qui ont ma taille, ma couleur d'yeux et de cheveux. Et je vois que, même si pouffes, elles se mettent en valeur.
C'est tentant, mais je ne veux pas non plus rentrer dans ce moule tout formaté.... Et pourtant je suis partagée avec cette envie de toujours sembler impeccable, soignée... Et j'y arrive pas. J'ai pas une peau parfaite, j'ai de la moustache (que je décolore) que ces demoiselles se font sans doute enlever chez l'esthéticienne.

En gros, je ne sais pas ce que je me veux, ni l'image que je donne, voire celle que je veux donner. J'ai peur de transformer la fille insignifiante aussi. Les quelques rares personnes qui m'apprécient maintenant m'apprécieront-elles encore si tout d'un coup, je ne suis plus la petite chose sans éclat?



Bref, sorry pour le pavé. Si certains ont un vécu ou un sentiment similaire, qu'ils n'hésitent pas....

Et la fille qui joue de la musique, elle est vraiment sans éclat?
Celle que j'ai eu l'occasion de voir, un dimanche après midi, et qui m'a parlé, elle est vraiment sans éclat?
La geek qui a tenté de réparer mon pc, t'es sure qu'elle est sans éclat?

J'ai lu tout ton texte.
Et une question me viens toujours:


Tu parles d'éclat...
C'est quoi avoir de l'éclat?
Etre populaire? Reconnue? Que les mecs se retournent sur ton passage et te sifflent? Glouglousser avec d'autres filles, tout en jouant les commères à propos de X qui sait pas s'habiller, ou de Y qui à un copain moche? Te lever le matin, en ayant cauchemarder que ton mascara avait couléééééééé ...

Tu te définis " sans éclat" et là encore, j'aimerais vraiment que tu définisse ce terme, mais le but c'est quoi ?
L'idée serait de te travestir pour ... quoi? qui?

Eclat... ? je ne sais pas trop en fait, j'ai pris un peu le terme comme il venait. Alors dans le fond, je ne sais pas s'il transparait vraiment quelque chose de plus profond.

Je ne sais pas... avoir une conversation intéressante, qu'on ne m'interrompe pas systématiquement quand je veux dire quelque chose? je ne parle pas pour les gens d'ici, hein? mais j'ai remarqué souvent qu'avec mes relations IRL, j'avais du mal à pouvoir finir mes phrases sans que les gens "zappent", comme si après tout, je ne pouvais pas avoir quelque chose d'intéressant à dire.

Je me reconnais vachement dans tout ça. Sauf que moi j'ai eu une mère féministe limite pro-ana qui comprenait pas que sa fille ne veuille pas mettre de petites robes roses...
Moi, j'essaye de trouver ce que j'aime chez moi. Généralement, c'est mon nez, ma bouche et ma poitrine. Ben je met en valeur. Je vais mettre des haut qui me donne des belles formes, je vais bien me maquiller la bouche, essayer de m'arranger les yeux (je déteste, je les trouvent trop près du nez grrr) ... Et racines Italiennes obligent : j'ai aussi le duvet. Mais je règle ce problème à la cire froide = ça repousse très très lentement (là ça fait 4 mois et ça repousse à peine) et pas plus épais. A la décoloration, j'avais l'impression que ça se voyait plus...
Dans certains salons de beauté ils proposent des cours pour se maquiller selon son visage. Ma cousine a suivit quelques cours et c'est vrai que je trouve qu'elle se maquille vachement bien avec tout ce qu'elle ai... Les conseils des magazines partent du principes qu'on est toutes des mannequins donc bon...

Ensuite, la question de l'image de soi, si tu trouves un moyen de pas se sentir comme une merde et d'angoisser lorsqu'on est exposés aux regards des autres, je suis prenante...

Un truc qui m'a pas mal aidé, mais faute de temps et de lieux j'ai arrêté, c'est le théâtre. Ça faisait 10ans que j'en faisais, et je me sentais vachement mieux après les répétitions tout ça parce que à tel moment de la pièce, je suis celle qui parle et qu'on regarde tout ça...

Prends le pas mal, mais...

Là, tu me tends une perche en fait, pour te dire un truc que j'avais envie de te dire depuis un moment sans oser parce que peur de ne pas trouver les mots, d'être blessante.

Mais impression que ici, sur le forum, et genre l'autre jour à l'IRL danse celtique... Tu joues un peu un rôle. Du mal à reconnaitre la Gwendy que j'ai connue via Lucille dans le personnage que tu joues sur le forum.

Impression que tu es sur le forum plus pour "faire partie du trip" (ce que je peux comprendre, parce que ouais, Lucille en parle pas mal, moi idem... Et que tu as probablement pu te sentir un peu "laissée de coté", ce qui a dû raviver des mauvais souvenirs) que pour le forum en tant que tel.

Impression que tu y joues un rôle, que tu n'es pas vraiment toi même dans tes posts.

A part probablement celui là.

Après, je me demande si cette situation, elle est vraie partout ? Si tu oses "être toi même", malgré ta peur du rejet ?

Ca doit sacrément te bouffer, si tu dois te "formater" à chaque fois pour te calquer sur l'état d'esprit d'un groupe, pour t'en sentir faire partie.

Sincèrement, la Gwendy que j'ai connue était diablement plus intéressante que le fake troll que tu as pu jouer certaines fois sur le forum, quoi...

Dis-moi juste quand tu penses avoir connu la vraie Gwendy? parce que dans le fond, malheureusement, on ne s'est pas vues des masses. Et pourtant j'aurais bien voulu. Mais c'est vrai... Quand Lucille et toi êtes ensemble, vous parlez sans cesse du forum, des gens qui y sont et qui y ont de réelles préoccupations, c'est humain.
Moi je fais apparemment pas partie de ça, alors qu'à mon avis j'ai autant mon lot de merde que les autres. Mais je les planqe, tout le temps, parce que dans le fond, quoique je dise, j'ai toujours le sentiment d'emmerder le monde.


Sans doute que je joue un rôle, la plupart du temps, y a même vachement du vrai dedans.

Parce que la vraie moi, je sais même pas à quoi elle ressemble. Je l'ai enterrée avec mon enfance, je crois, parce que tout le monde me détestait. Elle doit ressembler à quoi la vraie moi maintenant?

je vois une espèce de chose même pas arrivée à maturité, avec aucun exemple de famille stable ni maternel à suivre. Je me suis jamais construite je crois. Jamais.

Et je me hais profondément, dans le fond.


J'ai pas ma place non plus ici apparemment. Ni nulle part ailleurs.
Je peux me casser si ça vous arrange après tout je n'apporte rien.
Une fille vide comme moi ne peux rien apporter à personne.

C'est pas que tu as pas ta place. Mais être totalement toi, même si tu n'es pas troll... Et si tu disais totalement ce que tu penses sans te dire "et si je dit ça, qu'est ce qu'on va penser ?", sans aucune pensée, juste dire ce que tu veux, ce que tu penses, voilà.
Peut être essayer de trouver par différents moyens. Peut être le yoga, des activités de détente pour te retrouver avec tes pensées... Des activités que tu aimes, qui pourrait t'apporter une sorte de déclic...

Pourtant, j'ai toujours l'impression de répondre en adéquation avec ce que je pense. A moins que je ne souffre de schyzo avancée à mon insu.


Prendre du temps pour moi? pour me recentrer? j'aimerais bien, mais je n'en ai pas....

De toutes façons, comme je le disais au-dessus, IRL, dès que j'ai envie de dire un truc qui me tient à coeur, on me coupe la parole, genre "on s'en fout" (et une nouvelle fois, je ne parle pas des gens ici). Du coup, ça donne pas envie de s'exprimer.


on m'a fait la même remarque en colo au sujet du rôle, quand j'étais mono. Le chef s'est plaint de ne pas avoir vu la vraie moi. Mais j'ai le sentiment que cette conne ne peut avoir de place nulle part. Qu'elle est inintéressante.

EDIT : en fait je suis surtout une sale égoïste. Je suis toujours moi-même avec Christophe et mon père, car ce sont les seules personnes de mon entourage qui m'aient dit ouvertement qu'elles tenaient à moi. Et régulièrement, du coup ça me rassure.
Ouais, égoïste, je sais. Parce que je suis pas foutue de dire que je tiens aux autres. De peur de les déranger, de les étouffer avec une affection dont ils ne voudraient certainement pas.
le pire, c'est que quand les gens me manifestent de l'attention, je suis gênée, comme si c'était pas normal

Je n'ai strictement pas dit que tu n'étais pas à ta place ici.

J'ai dit que tu me donnais le sentiment de jouer un rôle.

Ce qui n'est pas franchement pareil.

Après, c'est clair, on ne se connait pas des masses et tout... Mais vachement l'impression qu'un truc sonne faux dans ta manière d'être vis à vis du forum. Difficile de dire exactement quoi en fait.

Mais... Ouais, impression que tu cherches à tout prix à ne pas être mise de coté, même si ca implique de ne pas être toi même au passage.

C'est vachement un ressenti, je n'ai pas de faits tangibles sur lesquels m'appuyer... Juste bah... Ouais, un ressenti.
Le genre de truc qui fout hyper mal à l'aise, d'autant plus que c'est vachement difficile d'en parler, parce que ce n'est pas argumentable avec des faits concrets.

Après, oui, tu as clairement ton lots de merde et tout, et en soi, tu es parfaitement à ta place sur le forum... Mais... Impression que ce n'est pas la raison prioritaire de ta venue ici en fait, du moins, pas de ta re-venue après un bon gros moment de pause.

Le "problème" en fait, c'est que si je suis mise de côté du peu de connaissances que j'ai à Fribourg.... bin j'ai plus personne. Personne avec qui je m'entende vraiment, s'entend. (du moins j'en ai l'impression) Et ça me fait peur. Pourtant, IRL, je ne joue pas de rôle avec ces gens. Clairement, je ne pense pas tenir de rôle quand je suis avec Lucille ou Cleet. Ni avec mes amis de JDR. En même temps, je les vois quasi-jamais parce que je les appelle jamais, j'ai peur de leur faire chier. Ma copine Nicole vient d'avoir son bébé, maintenant faut faire la queue entre l'heure x et y pour aller la voir. Et les gens de l'uni bin... pas vraiment d'affinités.
Je suis une grosse gamine dans ma tête, les gens pétris de sérieux comme la plupart des gens de l'uni me sortent par les yeux. A croire qu'on ne peut pas faire d'études sans se monter le crâne et se prendre pour chais pas quoi. Les gens qui te regardent avec horreur quand tu dis que tu fais ton Bachelor en 5 ans au lieu de 5, très peu pour moi. Ce qui compte pour moi, c'est d'arriver au bout, peut importe le temps pris. Mais ces élitistes ne peuvent comprendre ça apparemment.


J'ai fait une grosse pause sur le forum un temps et c'est vrai que, au fond de moi, je suis revenue pour être avec les autres et tisser des liens. C'est pas forcément la meilleure manière de faire. Je réponds pas toujours au topic des autres membres car je ne suis pas sûre d'avoir quelque chose d'utile ou d'intelligent à dire (sauf dans le cas où je pense avoir bien cerné la personne). Ce qui fait qu'en apparence en plus je m'implique pas des masses dans la vie du forum. Alors que j'aimerais, vraiment.


Si tu arrivais à me dire comment tu me voyais au début, ça m'aiderait. Pas à me dire "ah ok, je dois me conduire comme ça",mais simplement pour que moi je tente de me rappeler quel était mon état d'esprit à ce moment... C'est confus, je ne sais pas comment l'exprimer en fait.

J'aimerais aussi changer cette peur constante d'être ignorée et mise de côté. parce que mine de rien, ton post précédent m'a retournée Laurence. Mais je ne t'en veux pas. Y en avait bien besoin.

Franchement, difficile à définir "comment je te voyais", quoi...

Juste.. J'sais pas, naturelle ?

Disons que j'ai pas mal l'impression qu'à l'époque, on était toutes les trois (toi, Lucille, moi) pas mal à fond dans le trip "Parano", et que du coup, tu ne te sentais pas "menacée", que tu étais à l'aise.

Donc tu parlais aussi vachement plus librement de toi (parce que oui, ai le souvenir de t'avoir entendu parler pas mal ouvertement de ta famille, de tes merdes et tout ca quoi, sans forcément donner à ce moment là l'impression d'avoir "peur de déranger").

Peut-être juste arriver à te fouttre dans le crane que tu es appréciable pour ce que tu es ?

Et... J'sais pas, peut-être oser plus te manifester auprès de tes amis, sans nécessairement te dire que tu vas les gonfler ?

Parce que franchement, c'est plutot agréable de passer du temps avec toi, en soi ^^. Sincèrement.

Merci Cara, ça fait du bien de lire tout ça. Surtout parce que tu mets le doigt sur les choses justes. Des gens comme toi, ça vaut de l'or. Pas seulement parce que tu m'aides beaucoup quand je dérape. Mais surtout parce qu'à toi, j'ai un peu comme l'impression que je peux tout dire, sans me faire juger. Et ça fait vraiment du bien.

Oui, je suis parfois une nana très bisounours, malheureusement pour moi. :p


Je vais rester sur le fofo tout de même, mais en tentant de coller à ce qui est plus moi. Je vais essayer, sincèrement, et on verra bien.
Je vais déjà aller reprendre mon pseudo inconditionnel, pour commencer, ça me fera pas de mal.

C'est sûr que c'est toujours plus facile de parler avec des gens qui sont dans le même "trip" que toi. Et Parano en a fait partie, vu qu'on a été toutes les trois pas mal impliquée (toi en tant que Vi, Lucille et moi en temps que bleues, même si c'était à des instants différents).

Et promis, je vais essayer d'un peu plus user mon téléphone et mail, ça ne peut pas me faire de mal.... ^^

(je dis pas que tout va changer en un coup de baguette non plus, je reste réaliste, mais la prise de conscience, c'est déjà super important).