Vos trucs pour contrôler / limiter les crises de bouffe

Vu que nous sommes pas mal (je me mets dans le lot, parce qu'en ce moment, je suis un peu limite dans mon rapport à la bouffe, pas à proprement le retour de l'hyperphagie, mais tout de même...) à avoir des tendances à dévaster les frigos / placards / congelos pour appaiser nos petits nerfs, et à ne pas nécessairement réussir à controler complètement cette impulsion, je me dis qu'un échange de nos trucs respectifs pour limiter les dégats serait bienvenu.

Avec un peu de chance, ça peut en aider...

(entendons nous, les trucs pro-ana, qui détruisent le bide, l'appétit normal et la santé sont franchement proscrit, et seront virés s'ils sont postés).

Pour ma part, les trucs que j'utilise si besoin :

- Me brosser les dents avec un dentifrice qui a un gout qui arrache. Ca rend relativement infect à peu près toute nourriture, et donc vachement moins motivant de manger... Cela dit, ça marche surtout quand il s'agit de grignoter en continu pour m'occuper les mains, et pas vraiment en cas de grosse crise. Mais le grignotage en continu, c'est mal aussi...

- Manger du pain de mie. C'est techniquement impossible à manger vite, ça donne l'impression de mâcher un sac de sciure. Et ca oblige à limiter le débit de la crise, sous peine de franchement s'étouffer.

- Manger des carottes. J'veux dire.. DES carottes. J'ai eu ma périodes où je pouvais relativement aisément en bouffer un kilo d'affilée. Ca occupe les machoires pour des raisons évidentes de consistance...

Et vous ?

Je bois beaucoup, qd la fringale arrive, je vais me boire 4 verres d'affilés, histoire de me remplir l'estomac, j'avoue ça ne marche pas tt le tps, qd c'est vaiment la crise, rien n'y fait.

Je tente depuis qlqs jours la gym, chq fois que l'envie arrive, je fais des abdos et fessier...
A defaut d'éviter la crise, je me muscle

Je me fais un énorme pot de thé, que je sucre modérément ou pas du tout (ça dépend du type de thé). Evidemment, si tu vides le sucrier dans chaque tasse, ça ne fonctionne pas.

Bizarrement je me vide la cafetière. Même si après ça tr0uble m0n s0mmeil au m0ins j'ai pas pris 3 kg et j'arrive quand même à d0rmir vers 1 h xD

Mâcher du chewing-gum marche pas mal pour moi

-Mâcher du chewing-gum. Il paraît que ça donne faim, mais apparemment chez certaines personnes c'est l'effet inverse.

-Boire de l'eau. (suivant les personnes ça peut aller jusqu'à finir la bouteille de 1l)

Sinon, je ne sais pas.

En ce moment, quand une crise pointe ou souhaite pointer le bout de son nez:

-Je vais sur mon PC regarder des photos de moi à mon poids maximum

-Je repense à 2 jeunes qui se sont ouvertement foutus de ma g***** il y a quelques semaine provoquant en moi honte, pleurs et comportement atypiques

-le thé c'est pas mal aussi...

-j'ai mon psy qui m'a dit de me mettre aux mandalas quans cela ne va pas, perso...euhhh je ne suis pas convaincue mais cela peut peut être marcher quand même.

- Je bois beaucoup
- Je lis
- Je sors prendre l'air

En général une de ces trois solutions me convient, si je fais malgrès tout une crise c'est que c'était trop fort ...

Vais quand même essayer le coût du dentifrice ou du pain de pie

- Boire beaucoup
- Aller me coucher
- Avoir une conversation active avec quelqu'un (MSN, téléphone)
- Me concentrer sur un film, un livre
- Regarder des photos de moi --"

Bonsoir tout le monde!

C’est mon 1er post sur ce forum, que je lis régulièrement… Merci pour les tous les conseils que vous partagez…

Pour éviter les crises de B. (dans mon cas c’est de la boulimie vomitive), je fais en sorte de n’avoir strictement rien dans mes placards qui puisse me conduire à satisfaire une crise (pas de pain, pas de pâtes, pas de fromages, pas de gateaux, …). Comme je sais que je n’ai rien à « bouffer », je fais moins de crises…

Je ne mange que du millet (une sorte de semoule) que je fais bouillir, avec dessus un œuf sur le plat, des lentilles ou du riz. Je mange aussi des fruits et parfois des yaourts nature… Tous ces aliments là ne rentrent pas dans ma catégorie « B. » et donc en cas de crise je n’y touche pas car ils ne me satisferaient pas.

Pour tout ce qui est riz, millet et lentilles je les achète dans une sorte de droguerie dans laquelle il y a pas mal de produits bio, mais aucun produit frais (je vis en Allemagne). Donc la tentation d’acheter des trucs pour alimenter une crise est quasi nulle. Sinon je vais dans un supermarché normal à peu près une fois toute les 2 semaines. Le tout est de résister pour ne pas acheter de la merde, ce que, j’avoue, m’est difficile… Mais bon…

Mes amis pensent que je suis une grosse feignasse de la cuisine et que c’est pour ca que mes placards sont quasiment vides et que je mange toujours la même chose. Mais sans cette technique, j’ai du mal à me contrôler…

Mais contrôler le comportement ne soigne pas la boulimie, tu fais quelque chose de ce côté là ? Parce que sans vouloir être négative, avec les années tu risques de péter un câble en mangeant toujours la même chose (en plus des carences que ça peut entraîner), sans parler des restrictions que ça impose (si un jour tu ne peux pas décider d'un repas parce que restau, invitation, vacances à l'étranger ou autre, est-ce que la boulimie ne risque pas de revenir ?).

Tu as raison, ca ne peut être que provisoire. Mais déjà le midi je mange normalement car je travaille et je suis avec mes collègues, donc c’est que le soir et le weekend que je mange toujours pareil.

Je sais qu’il faut que je soigne ma B. mais je n’arrive pas à faire le premier pas. Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas ce que j’attends. Je crois que j'ai du mal à réaliser que j'ai un problème.

Déjà, j'en ai parlé à une amie (je ne pensais pas pouvoir le faire) et depuis, quand on se voit, elle m'en parle assez naturellement, utilise le mot BOULIMIE que moi-même n'utilise pas souvent et elle me fait me rendre compte de tout ca. Au début quand elle m'en a reparlé c'était très gênant pour moi, car j'avais vraiment très honte et j'avais même envie de nier... Elle m'a envoyé des liens avec des psychologues francais qui sont dans ma ville. Je n'ai même pas ouvert les liens. Blocage?

Le fait de poster sur ce forum et donc d'admettre encore que quelque chose de ne va pas, m'oblige encore plus à regarder la vérité en face... Il faut que je prenne mon courage à deux mains et que j'essaie... Plus facile à dire qu'à faire...

"All is lost but hope..."

Bah, effectivement, commencer par écrire boulimie en entier serait pas mal, déjà. Rien qu'éditer tes posts pour remettre le mot en place. Parce que, franchement, penser que le mot en lui même possède un pouvoir en particulier, c'est moyen. Avant de passer direct au psy, parce que je conçois que c'est dur, tu pourrais profiter du fait que ton amie a l'air pas mal décontractée là-dessus, qu'elle ne te prend pas pour un monstre ou quelque chose du genre. Parler, ouvrir la brèche. A moins qu'un avis neutre (psy) soit plus facile pour toi, c'est à toi de voir, mais comme tu en as parlé d'abord à une amie ça semblait être plus facile pour toi.

salut



, la nuit je me transforme en spike ( le mauvais gremlins )

je mange n'importe quoi , et ça donne n'importe quoi . ça peut être du cassoulet froid a meme la bôite , vous voyez le genre .......

pas flatteur , le lendemain , gros scrupules en retrouvant la bôite ( car peu apres je m'endors ) .

le pire c'est que j'ai correctement mangé au repas du midi et du soir , tant en quantité qu'en diversité d'aliments .

je compense le lendemain en faisant plus de sport , mais c'est épuisant .......



( pour le mental )

je n'ai pas trouvé de vrais solutions , j'ai lu beaucoup de choses , j'ai cherché " ma solution " . finalement desormais en cas de crises de " boulimie " je me fais un encas que je pense assez peu caloriques , car d'avantage basé sur les proteines . je mange donc du fromage blanc 0 pour cent , meme un petit bol ( toujours mieux que le cassoulet ) mais pour le rendre plus consistant , je met des quartiers de pommes , finalement le tout donne quelque chose d'à peu près dietetique et bon . je comble le manque ? le vide ? je traite le symptome mais certes pas la cause . la cause est développé en séances avec le psy .

j'ai lu aussi que pour les personnes souffrant de ces maux , il fallait se permettre de craquer , c'est à dire plutôt que cumuler les grignotages , sucreries , salés , coca , produits laitiers etc .....

il valait mieux manger une tranche de pain de mie avec une tranche de jambon , c'est assez peu calorique , et ça donne la sensation d'avoir mangé quelque chose . personnellement c'est ce que je prends à 16 h lorsque je vais à la salle de sport .

voila donc mes trucs

J'achete pas de trucs pour la crise.
Faut se l'avouer, la crise se fixe souvent sur des aliments en particulier.
Alors c'est fini, je n'achete plus de gateaux apero, de bonbons, de gateaux sucrés,
de fromage et de tout le reste. Alors ça demande un peu de self controle, car defois la frustration est pire que la crise mais je prefere gerer la frustration.

Ensuite le thé et la clope.

- Boire de l'eau, thé, tisane, bouillon de légume, soupe, en bonne quantité
- Chewing-gum pour occuper la mâchoire (et perso ça me coupe un peu l'envie de manger)
- Limiter la bouffe potentiellement critique dans ses placards et son frigo
- Penser aux désagréments physiques de la crise (douleurs et dérèglements digestifs, je vous passe les détails)

Après, si vous n'habitez et ne vous nourrissez pas seuls... mais vaut mieux avoir un entourage au courant et compréhensif ainsi qu'une organisation familiale s'y prêtant :

- Ne pas faire vos courses seul, prendre le temps de choisir des aliments qui vous plaisent vraiment
- Faire un compartiment avec votre bouffe qui craint pas (interdisez joyeusement aux autres d'y toucher) dans lequel vous pouvez taper allégrement sans trop culpabiliser
- Demander aux personnes qui vivent avec vous de planquer le type de bouffe qui provoque assurément un dérapage, voire, s'ils sont conciliants, d'éviter d'en acheter.
- Demander qu'on vous prenne vos moyens de paiement lors des périodes où vous vous sentez limites.

Actuellement pour moi ça fonctionne, pourvu que ça dure, j'ai bien fait comprendre que j'avais besoin qu'on m'empêche de céder.
Mon copain bosse toute la journée et petit-déjeune avant moi, planque (ou emporte ? j'en sais rien, j'ai cherché un peu partout à l'appart' à l'instant, j'ai rien trouvé !) la bouffe critique, me prend ma carte bancaire avant de partir et me laisse la sienne si on a besoin de faire un achat autre qu'alimentaire dans la journée => beaucoup plus de scrupules à dépenser l'argent de quelqu'un d'autre dans des conneries qui seront englouties dans un plaisir minime.
Du coup, si je mange en quantité astronomique me restent que des fruits et des légumes, lait, oeufs, graines, céréales et légumineuses en tout genre, et yaourts et compotes. Je suis végétarienne, pas mon copain. On a peu d'aliments superflus car on se ravitaille pour le principal dans des magasins bio, c'est cher et on roule pas sur l'or. On cuisine le plus possible ('fin c'est plutôt un idéal parce qu'il y a des semaines, pffff...)
Du coup, là, si je veux manger un truc super sucré ou super salé ou gras, faut que je le fasse moi-même (ça m'est arrivé de trouver à faire des trucs en moins de cinq minutes ou zapper les étapes cuisson et compagnie mais c'est écoeurant), ça temporise, je mange des choses de ma réserve perso.

Je ne suis plus boulimique depuis déjà 6 mois !

Donc, je faisais des crises quand j'étais seule à la maison moi.
Donc, je fais " tout " pour pas rester seule à la maison, parce que j'ai remarqué que c'était toujours à ces moments là que je faisais des crises jusqu'à me faire vomir 4 fois dans la même heure des fois.

Donc, je pense que c'est important " d'analyser " quand est ce qu'on fait cela aussi.
Si c'est quand il se passe un truc en particulier, à des heures précises, quand on est seul chez sois etc... Et faire attention à ça.

Sinon, je vidais une théière ! Après, tu fais pipi toutes les 5 minutes, mais ça t'occupes quand même .

Et je m'occupais ! C'est très important, essayer de faire des trucs pour occuper mon esprit jusqu'à ce que quelqu'un rentre à la maison. Je voulais surtout pas qu'on m'entende vomir, qu'on le sache, donc au moins, quand y avait quelqu'un à la maison, je pouvais plus le faire, et j'étais forcée de me " retenir ".
Pour m'occuper par exemple, j'appelais quelqu'un, quand t'es au tel, tu vas pas te goinfrer alors que tu discutes avec quelqu'un. Ca le fait pas trop, même au tel.

Je dois quand même avouer que ce n'est pas cela qui m'a aidé à arrêter.
Ca m'aider juste des fois à faire moins de " crises " .

Cela faisait 5 ans que j'étais " boulimique " comme disent les psy.
Quand les psy en ont parlé à mes parents, c'est là, que ça a changé !
Le fait d'avoir une personne à table qui fasse attention à ce que tu manges, que tu ne débordes pas.
Qui t'interdise d'aller aux toilettes après les repas etc...
Ca marche bien ça.

Moi, je pense vraiment que d'essayer de s'en sortir seul avec de petits trucs ça ne marche pas.
A court terme peut être mais ça revient toujours.
Dans ces cas là on a besoin de l'aide des autres quand même.

Si vraiment on veut s'en sortir, faut en parler, se faire vraiment aider parce que boire beaucoup de thé ou autre, ça aide pas à sortir de tout ça.

Moi, j'ai été hospitalisée en clinique psychiatrique y a 6 mois pour pleins de choses mais le fait d'être encadré, les repas à heure régulières, bien dosé etc... Y a que ça qui marche.
C'est là bas que j'ai vraiment arrêté.( Puis, le cabinet, dans ma chambre, était collé à la porte d'entrée de ma chambre justement, exprès, parce que les infirmiers t'entendent si jamais t'essaye de te faire vomir, quand tu le sais tu fais bien gaff. ) ( Ca veut pas dire que quand t'es boulimique, tu t'en sortiras QUE si tu fais un séjour en hp , jdis pas ça hein. )

Enfin.. Je sais que c'est dur de s'encadrer seul.
Tu vas tout le temps te dire, j'arrête, j'en peux plus, j'ai mal, je vais me controler, je vais prendre un chewing gum, je vais suçoter un carré de cocholat, je vais boire pleins d'eau... mais non.
Jusqu'au jour où ça fera 5 ans et où tu devras voir une nutritionniste toutes les semaines qui devra te peser, t'examiner, te prendre la tension à chaque fois et te dire que tu risques d'avoir des dents qui se déchaussent ou de perdre tes cheveux alors que t'as que 17 ans.

Je suis désolée si je répond mal au post de base mais... faut vraiment s'en sortir quand on est dans cette situation. Vraiment. Ca peut pas durer éternellement. Moi à ma pré admission en clinique la psychiatre m'avait bien dit : On a eu une fille de ton âge justement, elle aussi elle se faisait vomir depuis 5 ans elle est morte dans la clinique y a pas longtemps tu sais..
Ou un truc qui m'a faite flipper aussi : Y a une jeune fille boulimique aussi, en entretient elle me parlait, et elle a commencé à tousser, elle a recracher une dent qui s'est déchaussé à force...

Les conséquences peuvent être terrible. Vraiment. En entendant ça j'ai vraiment ouvert les yeux.

Faut stopper ça.

+1 pour le fait de ne pas stocker de bouffe dans les placards, le mieux, si on a le temps/pas la flemme, c'est d'organiser ce qu'on va manger pour la semaine.
Si j'ai envie de bouffer un truc gras/sucré genre gâteau. Je le cuisine. Et comme ça prend du temps et que je mets du coeur à le cuisiner, ça limite l'envie de l'engloutir après.
Sinon je note ce que j'ai mangé dans la journée pour me rendre compte des trucs critiques/moments où je craque le plus souvent. Et quand j'ai mangé correctement, je suis fière de moi et ça me donne du courage pour continuer =).