je sais que ca fait plus que longtemps que je ne viens plus sur le forum, mais voila, dans cette section j'ai posté mes plus belle créations, et je voudrai avoir votre avis sur mon dernier "poème", si c'est pas trop compliqué à comprendre, je pense que c'est le mieux que j'ai jamais écrit.
c'est un slam que je rêverai de lire un jour devant du monde.
c'est très important pour moi.
Mais s'il vous plait, mettez cette chanson en fond, c'est sur celle là que je le slam.
http://fr.youtube.com/watch?v=2zkLQn3iU6Y
je compte sur vos avis, que vous m'aimiez ou pas, que vous me connaissiez ou pas... merci à vous
J’AURAI PU
J’aurai pu être un arbre grand, beau et millénaire
Avoir mes racines, bien profondes enfuies dans la terre,
J’aurai pu t’faire respirer de cette douce photosynthèse
A l’ombre de mon feuillage te protéger du soleil à l’aise…
J’aurai pu mater comment les oiseaux font l’amour
Voir des chrysalides calcaires éclorent tour à tour.
J’aurai pu pleurer les larmes du ciel en gouttes de pluie
Pour toi toujours dessous avec un arbre pour parapluie.
J’aurai pu être témoin du temps, des enfants, d’leurs sentiments
Faire jurisprudence de leur baisés gravés sur mon écorces,
J’aurai pu les tordre de rage leurs canifs, moi qui t’aimait tant
Mais Dieu ne m’ayant donné parole, j’serrais les dents de toutes mes forces.
J’aurai pu m’incliner jusqu'à terre et t’offrir une branche,
T’élever ainsi vers le ciel, tes petites sœurs les étoiles,
J’aurai pu naître d’une femme, du creux de ses anches
Mais je n’étais qu’un arbre avec ma sève pour seule moelle.
J’aurai pu plier, m’y faire à l’idée, tout simplement résister,
J’aurai pu m’accrocher, me redresser et tout donner
Mais cette tempête pour moi c’était la délivrance
Et sans ton amour pour moi, mourir était providence…
Me voila maintenant au chaud quelque part près de toi.
Paraît qu’on à pris le peu de meilleur qu’il y avait en moi,
Le reste on l’a brulé, d’ailleurs j’me réchauffe de mes rancœurs
D’mes jalousies, de mes envies, d’ma mauvaise humeur.
Paraît que dans tes livres tu vois la vie en noir et blanc
Que le blanc c’est le temps qui s’étend, le temps qui prend son temps,
Que le noir c’est le furtif, le spontané d’un instant,
Dieu à entendu mes prières et pour parler de toi je dépend.
Paraît qu’une blanche c’est deux noires,
Que quand ton cœur flanche au désespoir
Tu t’accroches au langage de la musique
Me frôle d’une danse magique
Et quand c’est l’amour qui s’emballe
Tu sais… moi… moi j’en perd les pédales
Paraît que même le plus orgueilleux des arbres
Sous tes petits doigts ne peux rester de marbre.
Toi tu aimais tellement la partition
Que j’en suis devenu comme elle : plein de variations.
On m’a revêtu ainsi, de noir et de blanc,
Du noir pour la tristesse de phrases en mineur,
Du blanc pour l’espoir, la joie des gammes que tu prends.
50 blanches pour 35 noires : moi à tes cotés, tes rêves seront toujours vainqueurs !
J’aurai pu être un arbre grand, beau et millénaire,
Avoir mes racines bien profondes, enfuies dans la terre.
J’aurais pu…
J’aurai pu, mais je ne suis rien…
Rien qu’un piano sous tes petites mains…